hardcore/punk

The Rumjacks – Hestia

The Rumjacks est un groupe australien qui aurait bien voulu naître en Irlande. En effet, depuis leurs débuts (en 2008), le groupe originaire de Sydney mêle des influences celtiques à son punk rock. Auteur de quatre albums avant celui-ci (Gangs Of New Holland en 2010, Sober And Godless en 2015, Sleepin’ Rough en 2016 et Saints Preserve Us en 2018), tout semblait couler de source pour le quintet quasi intact depuis ses débuts (seulement un changement de batteur en 2016 à signaler). Pourtant l’an dernier le groupe a décidé de se passer des services de son chanteur Frankie McLaughlin [...]

Ett Dödens Maskineri – Det Svenska Hatet

Le crust punk et la Suède, c’est une grande histoire d’amour. Nombreux groupes proviennent en effet de là-bas, certains cultes (Anti Cimex en tête), d’autres connaissant un succès ne faiblissant pas au fil des sorties (Wolfbrigade, Martyrdöd) et une montagne de groupes plus confidentiels ne demandant qu’à être (re)découverts (au hasard Passiv Dödshjälp). Ett Dödens Maskineri (« une Machine de Mort » en français) est de ceux-là, respectant totalement les fondements du kängpunk (autre appellation du crust suédois) tout en y insérant d’autres influences au rendu plus émotionnel que la majeure partie de ces groupes.

Look Mum No Computer – These Songs Are Obsolete

Basé dans le Kent (UK), Look Mum No Computer est le projet d’un certain Sam Battle. Débuté sous la forme d’un zine, le gaillard s’est surtout fait connaître par sa chaîne youtube où il créée des machines musicales complètement folles comme un orgue constitué de Furbys (vous savez les jouets un peu creepy ressemblant à des mogwais sous crack), des synthétiseurs avec de vieilles consoles de jeux ou encore le MEGADRONE OSCILLATOR (oui), et encore beaucoup d’autres. Et à côté de ce passe-temps original et quelque peu déjanté, ce savant fou nouvelle génération produit aussi des albums. Sorti en [...]

Cara Neir – Phase Out

Metal et jeux vidéo ont toujours fait bon ménage. Ces deux communautés sont souvent mélangées tandis que de nombreux groupes revendiquent leurs influences du côté du gaming, au point pour certains d’avoir contribué à la création d’un genre: le nintendocore (avec HORSE the Band en tête de file). Les très productifs Cara Neir, évoluant habituellement dans un style entre black metal atmosphérique et punk hardcore, ont donc décidé de célébrer leur amour pour les vieilles consoles 8-bit sur ce Phase Out.

Lacrima – Cartography

Nouveau venu sur l’échiquier du screamo US, Lacrima est pourtant composé d’illustres acteurs de la scène. Des membres de Funeral Diner, Hundreds Of AU, Massa Nera et Coma Regalia qui ont décidé de jammer ensemble. Le premier fruit de cette rencontre est ce Cartography, court EP de cinq titres (tous sous les deux minutes) correspondant aux canons du genre.

For Your Health – In Spite Of

Après avoir parlé de Hazing Over (jeune groupe succédant à Shin Guard pour ceux qui n’avaient pas suivi) il y a quelques jours, prenons donc des nouvelles de son binôme lors du split Death Of Spring (2019), j’ai nommé For Your Health. Le groupe de Colombus, Ohio, débarque donc cette année avec un premier full-length, bien secoué comme à son habitude.

My Own Private Alaska – Let This Rope Cross All The Lands

Autrefois considéré comme une véritable « next big thing », My Own Private Alaska (aka MOPA) s’est pourtant éclipsé aussi vite qu’il est apparu. Un concept unique de screamo accompagné de piano sur un EP percutant, suivi par un premier album (Amen – 2010) enregistré par un certain Ross Robinson (Slipknot, At The Drive-In etc.), tout était là pour maintenir le groupe toulousain au sommet.

Terminal Bliss – Brute Err/ata

Tirant son nom d’après un (apparemment) navet avec Luke Perry, Terminal Bliss est un tout jeune groupe né l’année dernière mais dont les membres sont d’illustres figures de la scène punk/hardcore: on retrouve en effet au chant Cris Crude aka Chris Taylor (Pg.99, Malady, Pygmy Lush), son frère Mike à la guitare (mêmes groupes), Adam Juresko à la basse (City Of Caterpillar) et Ryan Parrish à la batterie (Darkest Hour, Iron Reagan, City Of Caterpillar), bref une solide compo d’équipe complétée par un certain Matt Michel (Majority Rule) à la prod.

Tendinite – Neither/Nor

Après deux EP bien agréables, voici que Tendinite se ramène enfin avec un véritable premier album histoire de ne plus nous laisser sur notre faim (comme je le déplorais sur ma chronique de Back In The Storm). Sur ce Neither/Nor, le trio rémois explore à nouveau les multiples facettes du garage rock, entre tradition old school, tendances psychés, noise ou encore punk, et incorpore tout ça toujours dans une énergie très contagieuse.

Gatecreeper – An Unexpected Reality

Valeur montante de la scène death US, Gatecreeper est de ces groupes désormais attendus au tournant. Et plutôt que de faire monter le suspense en annonçant/diffusant du son progressivement (démarche habituelle de n’importe quelle sortie de n’importe quel groupe), les cinq gars de l’Arizona ont surpris leur monde en livrant ce nouvel EP sans aucune annonce préalable. Et l’effet de surprise va complètement de pair avec l’approche musicale du groupe, diluant une grosse dose de nouveauté à l’intérieur de ces huit nouvelles compos.