jazz/experimental

John Zorn – Templars (In sacred blood)

”Qu’est-ce que le jazz aujourd’hui ?”
Vous avez 2 heures !
Plus sérieusement, vous pouvez ramasser vos crayons (à moins que l’idée de disserter là-dessus ne vous branche vraiment). Le prolifique saxophoniste new-yorkais John Zorn nous donne un début de réponse avec ce disque sortit l’an dernier sur son label, Tzadik. Un disque issu d’une impressionnante discographie qui s’étoffe au minimum de 20 nouvelles livraisons par an. Comment s’y retrouver au milieu de cette œuvre protéiforme et insaisissable ?

Rudresh Mahanthappa – Gamak

Ca commence par un court motif de sax, répété en boucle, qui accroche directement le cerveau. Un motif simple et efficace, qui servira de leitmotiv au premier et plus long titre de l’album. 9 minutes qui seront pourtant tout sauf répétitives. Le jazz contemporain de Rudresh Mahanthappa (d’origine indienne, mais né en Italie et vivant à New-York !) n’a pas pour but de perdre l’auditeur en route avec des structures “free“ difficilement lisibles par les non-initiés.

OvO – Abisso

Duo italien composé de Bruno Dorella (batterie) et de Stefania Pedretti (à priori rien à voir avec Benoit le footballeur) à la guitare et au chant, OvO officie dans un noise rock expérimental et singulier depuis maintenant treize ans, ce qui lui a valu de nombreux albums (dont des splits avec Nadja et KK Null). Pour ma part je découvre le groupe avec ce Abisso, plus précisément avec le clip de leur « single » Tolokoshi.

Volcano Choir – Repave

Connu pour ses participations à Gayngs (avec entre autres le rappeur P.O.S), The Shouting Matches (blues) mais surtout Bon Iver (dont la renommée internationale a grimpé en flèche ces dernières années), Justin Vernon est un sacré touche-à-tout. Avec Volcano Choir, l’un de ses autres projets, le gaillard réalise une fois de plus une invitation à un joli voyage sensoriel.

Aeris – Temple

Originaire de Nantes, Aeris est un groupe instrumental composé de membres de Sydony Box, Le Dead Project, A Prison Called Earth et un ancien Lemurya, des groupes plus ou moins confidentiels et de genres très différents. A ce mélange s’ajoute l’illustratrice Clémence Bourdaud (Le Chakipu), faisant partie intégrante du groupe et responsable de la jolie pochette esprit BD de Temple, premier album très singulier.

Bad Rabbits – American Love

Besoin d’un aphrodisiaque? Voilà un album érotique à souhait pour prolonger cet été.
J’ai découvert par hasard le 1er EP des Bad Rabbits il y a quelques mois sur un blog de téléchargements d’habitude dédié à des musiques beaucoup plus agressives. Interloqué d’y trouver un groupe qualifié de funk/R&B, ça m’a immédiatement incité à écouter leur musique, ayant un faible pour ces styles et en général les groupes fusionnant différentes influences.

Steven Wilson – The raven that refused to sing (and other stories)

J’ai bien fait de ne pas me précipiter pour cette chronique. Non que je sois d’une rapidité exemplaire quand il s’agit de remplir mon devoir de chroniqueur (et c’est peu de le dire) mais il aurait été malvenu de donner mon avis trop rapidement sur ce troisième album solo de Steven Wilson.
Pourtant, je suis déjà assez familier avec son univers et avance donc en terrain relativement conquis. Surtout que ce troisième opus du prolifique binoclard anglais ne le voit pas opérer de changement de cap radical dans sa musique.

Pryapisme – Hyperblast Super Collider

Trois années se sont écoulées après la sortie de l’excellent Rococo Holocaust avant que le label français Apathia Records signe Pryapisme pour la sortie de leur nouvel album sobrement intitulé Hyperblast Super Collider. Juste retour des choses pour ce projet au talent avéré.
Avant tout, je tiens à vous prévenir que je risque d’être un poil chiant durant cette chronique. En effet je pourrais abuser de superlatifs en tout genre et tenter de faire mumuse avec le griffu au poil soyeux mais que nenni. Il m’est tout simplement impossible d’honorer Hyperblast Super Collider avec une chronique de ce nom. [...]

Semantik Punk – abcdefghijklmnoprstuwxyz

Alors que l’ensemble de la presse metal s’extasiait ou se lamentait sur la très hypothétique collaboration de Ross Robinson au prochain album de Behemoth, peu d’entre eux se sont penchés sur le travail qu’il effectuait au même moment avec semantik punk, illustres inconnus venus, eux aussi, de Pologne.

Diablo Swing Orchestra- Pandora’s Piñata

Attendu de pied ferme par nombre de métalleux en manque de groove jazzy, de cantatrice déjantée et de fourre-tout génial, Diablo Swing Orchestra nous revient (nous est revenu devrais-je dire, puisque l’album date de mi-2012)plus en forme que jamais et prêt à en découdre si l’on en juge par l’orientation (très) énergique de ce Pandora’s Piñata.