metal/hardcore

Mary Cream – Pulse

Pulse est la première offrande de Mary Cream, projet solo d’un certain Gabriel Apostolidis (grec vu son nom ou franco-grec puisque basé à Paris) qui entend faire cohabiter des influences plutôt variées entre metal, post-punk ou encore electro. Présenté ainsi, le mélange peut sembler un peu casse-gueule mais il apparaît totalement maîtrisé par sa tête pensante.

Deadnate – The North Sea

Après un premier EP Concrete Flood (2018), les danois de Deadnate ont sorti l’an dernier The North Sea Pt.1, soient cinq titres permettant de patienter avant la livraison de l’ouvrage intégral (contenant deux fois plus de morceaux, ou presque vu qu’il y a une intro). Le quartet de Fredericia aime beaucoup Gojira, cela se voyait beaucoup sur leur premier EP, mais tente de plus ouvrir son spectre sur The North Sea.

Wounded Touch – Americanxiety

La scène hardcore metal actuelle bouillonne considérablement en ce moment, de jeunes pousses vont et viennent avec aplomb et atomisent l’espace avec leur mix violence/chaos/énergie (citons par exemple Pupil Slicer ou Vein.fm dernièrement). Ajoutons Wounded Touch dans cette catégorie, jeune formation du Michigan qui aime le bordel et les espaces clos.

Bleed – Somebody’s Closer

Fin des 90’s, début des années 2000, explosion du néo metal et autres variantes du rock « dur » (aussi appelé alternatif), lecture assidue de Rock Sound (parce qu’on a pas encore l’adsl), ça vous rappelle quelque chose ? Si vous vous reconnaissez là, Bleed apparaît comme l’une des nouvelles sensations qui n’aurait pas dépareillé à l’époque en tête de gondole du magazine de Thomas VDB (oui, il était rédac chef à l’époque). *Soupir nostalgique*

Graphic Nature – New Skin

Jeune combo anglais tirant son nom d’un morceau de Deftones (sur Koi No Yokan), Graphic Nature débarque avec un premier EP constitué de quatre titres bien virulents. Mélangeant néo metal et metalcore (les versions bourrines de ces deux genres), New Skin balance ici une rage inouïe, blindée de ressentiment et d’énergie.

Foreign Hands – Bleed The Dream

La scène metalcore actuelle au son clinique teinté de djent vous ennuie ? Foreign Hands est là pour vous remettre dans l’époque bénie où les réseaux sociaux se passaient sur fond de New Friend Requests, de Top 8 et de metalcore lu par un. Ce jeune groupe débarque de son Delaware natal avec un son rappelant fortement la grande époque de Trustkill Records, Ferret Music ou encore (les quelques bons groupes de) Victory Records.

Lifesick – Misanthropy

Entre le nom du groupe et le titre de cet album, la couleur est annoncée: noire ! Ou rouge comme l’illustre si bien la cover de Paolo Girardi (Inquisition, Power Trip, Profanatica et un paquet d’autres), on vise ici les aspects les plus négatifs de l’humain. Lifesick vient de Fredericia, Danemark, et mixe death metal et hardcore bien loin des poncifs du deathcore moderne mais plutôt dans la brutalité plus pure et radicale, pensez Nails, Black Breath, End ou encore Fuming Mouth.

Bloodywood – Rakshak

A l’instar de The Hu et de leur rock/metal aux influences traditionnelles tibétaines, voici la nouvelle sensation de « world metal », provenant d’Inde cette fois. Bloodywood (le jeu de mots est sympa, avouons-le, le groupe a d’ailleurs débuté en tant que groupe parodique reprenant des titres de pop) vient donc du pays des mille et une nuits et entend mixer des éléments venus de leur traditions locales avec un metal moderne boosté aux hormones et plein d’énergie.

VVorse – Kurjien Elegia

Quatre ans après le sympathique Ajapus Vapaudesta, les crustos finlandais VVorse font leur retour sur long-format, montrant que leurs nerfs ne se sont pas calmés dans l’intervalle. Kurjien Elegia reprend cette base crust traditionnelle avec rythmiques endiablées et vocaux en colère mais y agrémente de nombreux autres éléments venus d’autres styles voisins.