metal/hardcore

Wristmeetrazor – Misery Never Forgets

Après avoir sorti une démo puis deux EP (I Talk To God... et …But The Sky Is Empty en 2017), Wristmeetrazor s’est fait attirer par Prosthetic Records qui en a fait sa « next big thing ». Jeune trio assez difficile à classer, le groupe annonce jouer une musique entre metalcore (le type de riffs) et screamo (les cris), le tout dans une optique old school réjouissante.

Unearth – Extinction(s)

Sans qu’on s’y attende, 2018 a vu le retour de nombreux groupes de metalcore: Bleeding Through, The Agony Scene, Bleed From Within, Light This City ou encore As I Lay Dying, ça en fait un paquet qui se sont remis en selle après de longues années de silence. Et parmi les figures aux origines de la frange mélodique du mouvement initiée notamment par Killswitch Engage, il y a Unearth. Un peu moins populaire chez nous que la bande à Jesse Leach, le groupe du Massachussetts s’est pourtant imposé comme l’un des cadors du style.

Peste – S/T

Rencontre entre membres de la fine fleur du hardcore italien (Tutti I Colori Del Buio, Haram, If I Die Today, Papazeta), Peste est un jeune groupe turinois qui annonce la couleur dès sa pochette: un nœud coulant à l’image de leur punk-hardcore. Brutal, nihiliste et sans concession, voilà le topo des cinq titres radicaux offerts sur ce premier EP.

Bilan 2018 – Krakoukass

Grosse année encore, arriver à faire un top annuel semble chaque année toujours plus compliqué… Assez peu de déceptions à déplorer, nombre de découvertes une fois encore et quelques confirmations de poids également. Cliquez sur les albums pour aller consulter les chroniques correspondants et avoir davantage de détails.

NUVO – Laiks ir asinīs

Originaire de Valmiera, Lettonie, NUVO est un duo formé en 2012 (Andris Klāvs à la basse, Jānis Osis à la batterie) avec l’ambition de jouer un mélange de hardcore et de metal (le groupe annonçant aussi être influencé par la musique classique) de manière très rapide. Une description assez vague qui permet à la surprise d’être totale lors de la première écoute de ce Laiks ir asinīs (titre signifiant « le temps est dans le sang »).

Old Wounds – Glow

Old Wounds est un électron libre de la scène hardcore US, le groupe du New Jersey profite d’ailleurs de son nouvel album Glow pour se renouveler encore un peu. Et comme ils avaient plein de vieilles soupières sous la main, ils s’en sont servi allègrement pour leur inspiration, en plein dans les années 90’s: le néo metal, le post-hardcore et même un peu d’indus de l’époque remis au goût du jour. Et tout ça, ils l’assument totalement dorénavant.

Not Yet Fallen – Homebound

Fondé en 2008 en Italie du côté de Padoue, Not Yet Fallen est un groupe jouant du metalcore à tendance moderne et mélodique. Une optique déjà vue sur leur premier album Closing Lines (2013) et qui se poursuit donc sur Homebound, EP nous ramenant quelque peu vers les prémices du style.

Turnstile – Time & Space

Encore un oublié de choix, et une réparation tardive… Tardive mais nécessaire tant cet album s’avère au final, après quelques écoutes bien trop rapides au moment de sa sortie, comme un indispensable et une petite bombinette de hardcore new school qui devrait finir en bonne place dans mon Top 2018 (quand celui-ci paraîtra c’est-à-dire… à un moment probablement en 2019, hum…).

Zapruder – S/T

Quatre ans après l’insaisissable Fall In Line, Zapruder fait son retour. Un retour un peu compliqué étant donné que leur vocaliste s’est exilé au Canada entre-temps, ce qui n’a pourtant pas empêché le groupe de renforcer ses liens. Une fois de plus parti enregistrer au studio d’Amaury Sauvé (Birds In Row, Stuntman…), le groupe poitevin nous livre un album éponyme aussi riche qu’étourdissant, à la cover… à regarder de près !