metal/hardcore

Bilan 2018 – Krakoukass

Grosse année encore, arriver à faire un top annuel semble chaque année toujours plus compliqué… Assez peu de déceptions à déplorer, nombre de découvertes une fois encore et quelques confirmations de poids également. Cliquez sur les albums pour aller consulter les chroniques correspondants et avoir davantage de détails.

NUVO – Laiks ir asinīs

Originaire de Valmiera, Lettonie, NUVO est un duo formé en 2012 (Andris Klāvs à la basse, Jānis Osis à la batterie) avec l’ambition de jouer un mélange de hardcore et de metal (le groupe annonçant aussi être influencé par la musique classique) de manière très rapide. Une description assez vague qui permet à la surprise d’être totale lors de la première écoute de ce Laiks ir asinīs (titre signifiant « le temps est dans le sang »).

Old Wounds – Glow

Old Wounds est un électron libre de la scène hardcore US, le groupe du New Jersey profite d’ailleurs de son nouvel album Glow pour se renouveler encore un peu. Et comme ils avaient plein de vieilles soupières sous la main, ils s’en sont servi allègrement pour leur inspiration, en plein dans les années 90’s: le néo metal, le post-hardcore et même un peu d’indus de l’époque remis au goût du jour. Et tout ça, ils l’assument totalement dorénavant.

Not Yet Fallen – Homebound

Fondé en 2008 en Italie du côté de Padoue, Not Yet Fallen est un groupe jouant du metalcore à tendance moderne et mélodique. Une optique déjà vue sur leur premier album Closing Lines (2013) et qui se poursuit donc sur Homebound, EP nous ramenant quelque peu vers les prémices du style.

Turnstile – Time & Space

Encore un oublié de choix, et une réparation tardive… Tardive mais nécessaire tant cet album s’avère au final, après quelques écoutes bien trop rapides au moment de sa sortie, comme un indispensable et une petite bombinette de hardcore new school qui devrait finir en bonne place dans mon Top 2018 (quand celui-ci paraîtra c’est-à-dire… à un moment probablement en 2019, hum…).

Zapruder – S/T

Quatre ans après l’insaisissable Fall In Line, Zapruder fait son retour. Un retour un peu compliqué étant donné que leur vocaliste s’est exilé au Canada entre-temps, ce qui n’a pourtant pas empêché le groupe de renforcer ses liens. Une fois de plus parti enregistrer au studio d’Amaury Sauvé (Birds In Row, Stuntman…), le groupe poitevin nous livre un album éponyme aussi riche qu’étourdissant, à la cover… à regarder de près !

The Ocean – Phanerozoic I: Palaeozoic

Retour des allemands de The Ocean, avec la première partie d’un concept album centré sur la période phanérozoïque, qui se situe juste après l’époque précambrienne comme tout le monde le sait. Temporellement vous l’avez deviné, on se situe donc juste après l’album Precambrian des allemands, le deuxième volet de ce concept en 2 parties devant sortir fin 2019 ou début 2020.

Great Grief – Love, Lust And Greed

En plus d’être un pays touristiquement attrayant, l’Islande regorge de groupes tout aussi intéressants. Pas mal de groupes de black metal qui se sont forgés une solide réputation (de Zhrine à Svartidaudi en passant par Sinmara), et un peu moins célèbre, une scène hardcore tout aussi digne d’intérêt. Parmi elle, Great Grief, quartet qui n’en est pas là à son bout d’essai puisqu’il a déjà sorti un album Ascending // Descending (2014) et un split avec les américains de Bungler.

Vein – Errorzone

Gros disque sur lequel j’étais passé vraiment trop vite au moment de sa sortie (fin juin 2018)… Etant donné qu’il tourne en boucle depuis plusieurs jours, et qu’il va forcément s’introduire sans difficulté dans un top annuel pourtant loin d’être chiche, une chronique en bonne et due forme s’imposait… Rattrapage donc.