metal/hardcore

Body Count – Bloodlust

Ah Body Count… Si tu as plus de 30 ans comme moi (euphémisme…) tu te rappelles peut-être de Blah Blah Metal et de ce clip de « Born Dead » (Born Dead!!) qui passait régulièrement. C’était sympa, et Ice-T n’avait déjà pas son pareil pour jouer le black révolté, même si j’avoue n’avoir jamais été complètement fan de ce groupe, y compris dans ma période la plus néo métal / fusion / rapcore.

Darkest Hour – Godless Prophets & The Migrant Flora

Alors celui-là j’ai pas mal hésité avant de poser mes oreilles dessus. Darkest Hour m’ayant très fortement déçu avec son album éponyme sorti chez Sumerian Records il y a presque trois ans, convenu et tout plein de sirop dégoulinant de partout. Bref un Darkest Hour méconnaissable qui a finalement signé non pas chez Rise Records mais chez Southern Lord (label de Black Breath, Pelican et autres Wolfbrigade), c’est que le label se serait ouvert aux groupes ayant des passages emo ? Ou bien c’est le groupe qui a changé ?

Buioingola – Il Nuovo Mare

Attention grosse sensation ! Si vous êtes lecteur assidu de nos pages, vous savez sûrement combien j’apprécie les sorties de chez Sentient Ruin Laboratories, le label (qui apprécie faire son marché de l’autre côté de l’Atlantique) sachant surprendre à chaque fois et prendre des risques en révélant des groupes souvent uniques en leur genre. Avec les italiens de Buioingola et leur album Il Nuovo Mare, il vient de mettre en lumière un prétendant au podium 2017 !

Saviour – Let Me Leave

Recevoir des albums promos, c’est sympa mais parfois rien qu’en voyant les photos du groupe (au style assez fashion) ou le style abordé (« heavy melodic », ou comment être le plus vague possible), bah on n’a pas vraiment envie de tenter l’écoute. Puis quelques temps après, on daigne enfin essayer et on peut reconnaître ses erreurs: Saviour n’est pas le groupe totalement inintéressant auquel on pensait avoir affaire et ce Let Me Leave contient pas mal de qualités.

The Barber – General Thrashing

Un peu moins en vogue qu’il y a quelques années, la scène southern hardcore fait quand même des petits un peu partout sur le globe. The Barber joue donc dans ce registre dans le sillage d’Everytime I Die à la manière d’une bande de rednecks lambda originaire du trou du cul des USA, amateurs de bières premier prix et de chemises de bûcherons sales, sauf que ces gars sont… russes !

All Else Fails – The Forever Lie

Dix ans après leurs débuts au sein de la scène metalcore « Myspacienne », All Else Fails a quelque peu disparu des écrans radar, sortant pourtant deux albums et deux EPs avant celui-ci. Comme si le temps n’avait pas eu d’impact sur le quartet canadien, la musique du groupe reste totalement ancrée dans ce metalcore assez typique de l’époque, fait de couplets nerveux et de refrains (tentant d’être) accrocheurs.

The Northern – Solstice

Nom en « The » assez passe-partout, imagerie sci-fi/spatiale, The Northern cumule déjà pas mal de poncifs avant même d’avoir écouté une seule note de son album. Formé en 2012 du côté de Toronto, le groupe canadien a rejoint l’écurie Tragic Hero Records afin de livrer Solstice, premier long-format faisant suite à un EP et plusieurs singles.

Ocean Grove – The Rhapsody Tapes

Découvert l’an dernier avec l’EP Black Label (Sublime Volume), Ocean Grove revient déjà avec un premier long-format, l’occasion pour les australiens de démontrer que leur mélange de metalcore et de néo metal peut aussi tenir sur la longueur.

First Blood – Rules

Mené par Carl Schwartz, ancien bassiste de Terror devenu chanteur, First Blood mène son bonhomme de chemin depuis 2002. Composé d’actuels et anciens membres de Merauder, Most Precious Blood et autres Born From Pain, le combo de San Francisco a connu une période creuse depuis 2010 et la sortie de son dernier album en date Silence Is Betrayal. Un silence (traitre) enfin rompu cette année avec ce Rules, semblant animé par des gars aussi remontés qu’à leurs débuts.