metal/hardcore

Zygoma – The Highest Court

Les apparences sont parfois trompeuses. Zygoma tend à montrer qu’il a choisi la simplicité en prenant ce patronyme, nommé auparavant The Zygoma Disposal. Zygoma, ça va plus vite et ça se retient plus facilement (et ça se classe forcément à la fin de l’alphabet), mais musicalement le groupe belge n’a pas souhaité traiter sa musique de la même manière, The Highest Court étant un album ultra dense, complexe, mélangeant les styles et les ambiances dans un maelström dévastateur.

Spurn – Comfort In Nothing

Il y a des albums comme ça, qui vous renversent tant leur violence est organique, vicieuse, dérangeante. Souvenez-vous Gaza et son premier album I Don’t Care Where I Go When I Die (déjà dix ans qu’il est sorti, bonjour le coup de vieux !), grosse surprise à l’époque mêlant hardcore métallique à une ambiance noisy (an)nihiliste. On a difficilement fait mieux dans le genre depuis. Et là arrive à pas de loup Spurn, jeune groupe canadien formé l’an dernier et nous offrant un premier album remémorant les sensations vécues à la découverte du groupe de Salt Lake City, donnant [...]

Vanna – All Hell

Vanna est un groupe hyperactif: entre d’incessantes tournées (encore le Vans Warped Tour) et de nombreuses sessions en studio (son dernier EP de covers (ALT) datant de la fin 2015), le groupe bostonien a déjà trouvé le temps de sortir un nouvel album, son sixième.

No Vale Nada – Demain

Trio formé en 2009, No Vale Nada cultive une part de mystère en ne situant pas sa provenance (« une partie de la France dont on ignore la localisation précise ») et en n’indiquant que leurs initiales en guise d’identité. Du mystère et un peu d’appréhension en découvrant la cover que Demain, une gueule cassée, que dis-je carrément ravagée, soit l’état dans lequel il faut s’attendre de finir après l’écoute de cet album ?

Dead Ficus – Rise Or Fall

Les amateurs l’auront remarqué, le melodeath à la scandinave ne fait plus franchement recette, le grand public lui ayant préféré le metalcore/deathcore (pour la plupart) depuis (et encore, cette tendance semble elle aussi en déclin… alala les modes…). Dead Ficus est un jeune groupe strasbourgeois qui apparaît aujourd’hui avec un premier album qui tend à un peu mélanger ces deux tendances, un album qui aurait très bien pu sortir il y a 15 ou 20 ans, au moment de l’effervescence autour de groupes tels que In Flames ou Soilwork.

Remote – Resilient

Trois ans. C’est le temps qu’il a fallu à Remote pour donner une suite à leur deux sorties de 2013, un premier album (Starving Blaze And Hollow Shades) enchaîné par un split avec les norvégiens Barren Womb. Le groupe parisien, composé de membres de Quartier Rouge et de HKY, a pris son temps pour bien laisser maturer la rage qui l’anime habituellement, cela donne Resilient, second album de mathcore au grain noisy qui ne fait pas semblant d’être en colère !

Nails – You Will Never Be One Of Us

Difficile d’y échapper, Nails est le groupe du moment dont tout le monde/les webzines parle ces derniers temps (au point d’être devenu un meme !). Pour son troisième album, le trio californien désormais signé chez Nuclear Blast (après avoir sorti ses deux précédents chez Southern Lord) serait donc tombé dans l’easy-listening ?

Ocean Grove – Black Label (Sublime Volume)

Avant d’écrire une chronique d’un groupe inconnu au bataillon, on se dirige vers Google pour chercher quelques infos sur ledit groupe. Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’Ocean Grove n’est autre que le backing-band des Jonas Brothers ! (ignominie issue des studios Disney il y a quelques années, demande à ta petite sœur). Surprise rapidement passée, cet Ocean Grove-là n’est en effet pas le même, celui-ci venant tout droit de Melbourne. Formé en 2012, le groupe a déjà sorti un EP (Outsider) et voici aujourd’hui son petit frère…

Fall City Fall – Modern Day Savage

Après avoir sorti le très sympathique Victus il y a de ça déjà trois ans, Fall City Fall s’est fait ensuite très discret. Un départ de chez Victory Records plus tard (peut-être dû à des mauvais paiements, comme nombre des groupes ayant signé sur le label au bouledogue, cherchez donc « Victory Records screws bands » sur Google…), revoici les canadiens avec un album autoproduit cette fois, une totale prise en main pour un album tout aussi barré et imprévisible que son prédécesseur ?

Die Trying – Blues For The Cursed

Second EP pour les milanais de Die Trying, Blues For The Cursed attire l’œil dans un premier temps grâce à sa cover cartoonesque et colorée. Ce rat hargneux crachant la mort représente plutôt bien la musique balancée par le groupe, un metal autant influencé par la scène scandinave (black et death) que par la scène southern hardcore’n roll US. Le mélange est donc forcément détonnant.