metal/hardcore

Scars Of Tomorrow – Failed Transmissions

Relégué au rang de groupe de seconde zone derrière les ténors de la scène metalcore du début des années 2000 (As I Lay Dying pour n’en citer qu’un), Scars Of Tomorrow avait splitté dans l’indifférence générale en 2007. Six ans plus tard, soit l’an dernier, c’est dans cette même indifférence que le groupe s’est reformé. Le moment de se faire une place ?

Thorns – From Tears To Glory

Thorns fait partie des valeurs montantes de la scène hardcore australienne. Le groupe de Melbourne s’affirme même comme l’un des plus lourds du coin. La raison à cela ? Mixer des éléments issus du sludge/doom avec du hardcore « moshable » pour un rendu pas si éloigné d’un Xibalba.

Hierophant – Peste

Pour ceux qui ne les connaissent pas encore, laissez-moi vous présenter Hierophant, groupe italien prenant le sillage de The Secret depuis maintenant quelques années et deux albums: Hierophant (2010) et Great Mother: Holy Monster (2013). Si le style pratiqué se veut plutôt rabâché ces derniers temps, le hardcore teinté de crust/punk/metal du groupe a pourtant connu une certaine évolution entre ces deux albums, passant d’une version lourde et torturée à une plus directe et in your face. Une tendance semblant désormais parfaitement leur convenir.

Baptists – Bloodmines

Les bûcherons canadiens sont de retour ! Après avoir abattu leurs premiers sapins l’an dernier avec Bushcraft, redoutable premier album, revoilà les Baptists armés d’un Bloodmines, reprenant tous les éléments ayant forgé leur caractère.

Nesseria – Fractures

Déjà trois ans qu’on attendait une suite au split avec les récemment décédés Clinging To The Trees Of A Forest Fire (devenus Vermin Womb depuis, dont j’ai chanté les louanges il y a quelques mois de ça), les orléanais de Nesseria ont pris leur temps et l’évolution par rapport au premier album qu’on décelait sur le split se voit confirmée, ce qui surprend pas mal à la première écoute.

Drones Of North America – S/T

Presque cinq ans après la sortie de Spoils Of Failure, dernier album en date de Buried Inside, de nombreux fans en attendent toujours désespérément la suite, si possible une suite qui serait à la hauteur de Chronoclast (2005) ou la pierre angulaire de ce groupe canadien… donc on s’y remet les gars, ok ? (oui, c’est une requête personnelle). Bon, s’ils ne semblent pas bien pressés de la sortir cette suite, certains membres du groupe ont décidé de faire autre chose en attendant (ou pas), notamment dans un groupe nommé Drones Of North America.

Cave Moth – The Black Lodge

Autrefois nommé Cave Noise (c’est-à- dire jusqu’à il y a seulement quelques mois), Cave Moth est un jeune trio floridien formé par des membres d’un groupe de hardcore progressif du coin, Bear Cavalry. Poussant le projet comme une entité à part, les trois gars (enfin stabilisés suite à des changements de line-up) annoncent produire une musique destinée autant au cinéma (enfin des courts-métrages pour l’instant) qu’au live. A lire toutes ces infos, qui aurait cru qu’il était question ici d’un groupe de grindcore ?!

Fuck The Facts – Abandoned EP

Fuck The Facts a toujours été à part dans la sphère grindcore. Le groupe canadien ayant toujours sonné personnel et ce pas uniquement du fait d’avoir une demoiselle à la gueulante. En effet, album après album, le groupe semble prendre de plus en plus de libertés vis à vis du style auquel il est (toujours) rattaché, une ouverture qui se montrait particulièrement flagrante sur Die Miserable, dernier album en date des canadiens.

Colombian Necktie – Twilight Upon Us

Après avoir produit pas mal de splits (dont un avec les excellents Seizures) et d’EPs, Colombian Necktie sort enfin son premier album. Le groupe de Los Angeles joue du sludgecore à sa guise, direct mais rampant, sale mais groovy.

Feed The Rhino – The Sorrow And The Sound

Assez confidentiel par chez nous, Feed The Rhino secoue pourtant gentiment la scène anglaise depuis quelques paires d’années. Auteur des très bons Mr Red Eye (2010) et The Burning Sons (2012), le quintet mené par le barbu Lee Tobin n’a pas su résister à l’appel de la major, Century Media en l’occurrence.