neo metal/fusion

Bilan 2018 – Krakoukass

Grosse année encore, arriver à faire un top annuel semble chaque année toujours plus compliqué… Assez peu de déceptions à déplorer, nombre de découvertes une fois encore et quelques confirmations de poids également. Cliquez sur les albums pour aller consulter les chroniques correspondants et avoir davantage de détails.

Old Wounds – Glow

Old Wounds est un électron libre de la scène hardcore US, le groupe du New Jersey profite d’ailleurs de son nouvel album Glow pour se renouveler encore un peu. Et comme ils avaient plein de vieilles soupières sous la main, ils s’en sont servi allègrement pour leur inspiration, en plein dans les années 90’s: le néo metal, le post-hardcore et même un peu d’indus de l’époque remis au goût du jour. Et tout ça, ils l’assument totalement dorénavant.

Turnstile – Time & Space

Encore un oublié de choix, et une réparation tardive… Tardive mais nécessaire tant cet album s’avère au final, après quelques écoutes bien trop rapides au moment de sa sortie, comme un indispensable et une petite bombinette de hardcore new school qui devrait finir en bonne place dans mon Top 2018 (quand celui-ci paraîtra c’est-à-dire… à un moment probablement en 2019, hum…).

Vein – Errorzone

Gros disque sur lequel j’étais passé vraiment trop vite au moment de sa sortie (fin juin 2018)… Etant donné qu’il tourne en boucle depuis plusieurs jours, et qu’il va forcément s’introduire sans difficulté dans un top annuel pourtant loin d’être chiche, une chronique en bonne et due forme s’imposait… Rattrapage donc.

Sylar – Seasons

Saviez-vous que le néo n’était pas mort ? En tous cas, Sylar prouve qu’en 2018 on peut encore sortir des albums du genre. Un genre qui aurait donc encore droit de cité aujourd’hui ? Ma foi pourquoi pas si la nostalgie vous prenait, Seasons correspondant à tous les critères (poncifs) du style que les new-yorkais accompagnent souvent de refrains emo et d’un gros son metalcore très actuel.

As a New Revolt – TxRx

Ceux qui ont été durablement marqués par Rage Against The Machine et notamment leur chanteur au timbre et au flow si particuliers vous le diront, il n’y a qu’un seul Zach de de la Rocha sur terre. D’autres chanteurs de fusion rap-metal ont certes pu s’illustrer avec efficacité et succès, comme le chanteur de Downset par exemple, mais aucun n’a réussi à égaler ou à reprendre le flambeau abandonné par l’engagé dreadlocké. Certes, vous allez me dire à raison que RATM ce n’était pas que Zach de la Rocha mais tout de même, impossible d’imaginer RATM avec un autre [...]

Underoath – Erase Me

Bon c’est pas le tout et je sais pas pour vous mais moi je reconnais avoir parfois besoin de débrancher le cerveau et de me faire plaisir avec une galette immédiate, des mélodies faciles, des riffs accrocheurs et une voix flatteuse. Et en ce qui me concerne, le petit plaisir du moment, je le dois à Underoath, groupe dont j’avais en 2006 apprécié mais sans + l’album Define the Great Line, dont je n’avais pas du tout suivi la suite, et dont je n’attendais par conséquent strictement rien en 2018.

Sikth – the Future in Whose Eyes ?

Bon le camarade Jonben faisant apparemment sa grosse feignasse et ne se décidant pas à chroniquer enfin cet album qui aurait pourtant naturellement du tomber dans son escarcelle, me voilà obligé de prendre le clavier, contraint et forcé, car il paraît inacceptable qu’un album aussi bon ne fasse pas l’objet même d’une petite bafouille de quelques mots.

Le néo-métal en 2017 ? Ou pas. 3 albums de 2017 à retenir dans le genre.

5h40 du matin et je m’interroge : le néo-métal existe-t-il encore alors que 2017 se termine et que 2018 apparaît? Bon ok derrière ce titre racoleur et cette question à la con en ouverture de l’article, se cache surtout un prétexte pour écrire quelques lignes sur des albums sortis en 2017 que je rattache (un peu abusivement pour certains) au genre, ou qui me semblent en tout cas contenir en eux les éléments propres au néo métal des années 2000, avec un gros penchant pour la mélodie, la structure hyper classique couplet/refrain. Et surtout des albums que je retiens [...]

Graceful – No One Hears Us

Originaire de Nantes, Graceful s’attaque à un mélange de genres assez délicat: l’electro-rock, étiquette qui peut renfermer tout et n’importe quoi, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Les quatre gaillards ont décidé d’élargir au maximum les influences et d’oser les expérimentations, faisant constamment le grand-écart entre les moments catchy et les passages plus aventureux, faisant de No One Hears Us une expérience unique.