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Jack Lena – In The Attic

Comme son nom ne l’indique pas du tout, Jack Lena est une jeune femme, apparemment française car basée à Paris, sortant avec In The Attic son tout premier EP, fruit de deux ans d’écriture et de travail de composition minutieux. Les quatre titres présents ici viennent nous plonger dans un univers de douce rêverie hantée par la douce voix de sa génitrice, venant nous hypnotiser par ses émotions.

Edenic Past – Red Amarcord

Et hop ! Encore un nouveau projet à mettre à l’actif du stakhanoviste Colin Marston, pourtant très occupé chez Krallice, Indricothere (dont un nouvel album est prévu très prochainement), Behold…The Arctopus et une foultitude d’autres groupes. Rejoint par son pote de Krallice (mais aussi Nightmarer) Nicholas McMaster qui s’occupe de la basse et de la batterie (programmée, détail qui a son importance), le line-up s’est complété par le vocaliste Paulo Paguntalan (Encenathrakh). Seulement à cause de la pandémie, ce dernier n’a pas rencontré ses nouveaux comparses et a enregistré ses parties à la maison. Les protagonistes sont présentés, on [...]

She Said Destroy – Succession

Voilà des norvégiens que j’avais oubliés après avoir été pourtant bien secoué par leur premier album et dans une moindre mesure le deuxième album, pour en arriver à faire l’impasse sur le dernier EP en date sans pouvoir vraiment expliquer pourquoi (encore que cela tenait peut-être tout simplement au concept d’une piste unique de 27 minutes qui ne m’emballait pas du tout). J’ai en définitive plutôt suivi la carrière de l’autre groupe du chanteur de She Said Destroy, Beaten to Death, qui continue à dépoussiérer et à malmener le grindcore pour notre plus grand plaisir. Mais l’écoute d’un des [...]

Seum – Live From The Seum-Cave

Quelques petits mois après l’excellent Winterized, les montréalais de Seum font déjà leur retour, histoire qu’on ne les oublie pas au milieu des (trop) nombreuses sorties du moment. Comme son nom l’indique, ce Live From The Seum-Cave propose un live à la maison, sans prétention, histoire de célébrer leurs débuts comme il se doit (leur premier EP Summer Of Seum étant sorti il y a déjà un an de ça).

Blood Youth – Visions Of Another Hell

Deux ans après leur plongée à pieds joints (mais pas très réussie à l’époque) dans le néo metal avec Starve, Blood Youth revient et continue de totalement assumer leur appartenance à ce revival. Et ce Visions Of Another Hell, sorti par surprise sans aucune annonce préalable, se révèle encore plus imposant que son prédécesseur. Peut-être est-ce parce que son vocaliste, Kaya Tarsus, a annoncé son départ du groupe ?

Ghostheart Nebula – Ascension

Jeune formation milanaise ayant vu le jour il y a quatre ans, Ghostheart Nebula contient des membres de la scène locale (le bassiste d’Obsolete Theory par exemple), bien décidés à plomber l’ambiance mais à nous faire pleurer en même temps. Ascension nous entraine en effet dans un doom/death à tendance mélodico-atmosphérique, soit une sorte de lien entre funeral doom et mélodeath au son concocté par un certain Øystein G. Brun (Borknagar).

Trivium – In the Court of the Dragon

S’il y a bien un groupe qui me laisse froid de chez froid depuis ses débuts, c’est clairement Trivium, le groupe de Matt Heafy, et nos chroniques sur Eklektik le lui rendaient bien jusqu’ici. Alors vous vous en doutez, je n’attendais évidemment rien du tout de ce nouvel album du groupe, le 10ème déjà du très prolifique américano-nippon et de sa troupe. Et la surprise n’en est au final que meilleure.
Pas que cet album soit l’album de l’année, loin s’en faut, mais moi qui pensais que Trivium ne pratiquait qu’un metalcore générique et ennuyeux, j’ai pu réviser mon [...]

Lurk – Around The Sun

« On veut jouer une sorte de Ramones meets Devo meets B52s meets The Cramps « , dans le genre description aussi ambitieuse que fantaisiste, Lurk se pose ici ! Ce jeune groupe de Chicago débarque avec un premier album Around The Sun au nom… ensoleillé (facile) puisqu’il vient prolonger un peu l’été par sa fraîcheur.

Willzyx – I Don’t Feel Anything

Avec le mathcore, on est souvent en droit de s’attendre à tout (et parfois n’importe quoi) tant certains groupes ne se mettent aucune limite. Originaire de Manchester (pas l’anglais, celui du New Hampshire), Willzyx (beaucoup de points au Scrabble !) est de ces groupes allant dans de très nombreuses directions simultanément sans que l’on ne comprenne vraiment où nous sommes. Mais du haut de ses six nouvelles compos, I Don’t Feel Anything a un nom sonnant comme si les quatre gaillards se mettaient à la place de l’auditeur lambda, égaré et pouvant être interloqué face à ce gloubiboulga sonore.