post hardcore/sludge

Old Wounds – Glow

Old Wounds est un électron libre de la scène hardcore US, le groupe du New Jersey profite d’ailleurs de son nouvel album Glow pour se renouveler encore un peu. Et comme ils avaient plein de vieilles soupières sous la main, ils s’en sont servi allègrement pour leur inspiration, en plein dans les années 90’s: le néo metal, le post-hardcore et même un peu d’indus de l’époque remis au goût du jour. Et tout ça, ils l’assument totalement dorénavant.

Live-report – Silent Planet/Acres/Comrades

Concert au Rock Café (Prague) le 10/12/2018:
Trois ans après mon premier live-report à Prague (celui d’In Hearts Wake), voilà que j’ai revécu le léger sentiment de gêne qui vient lors de la réalisation que ton nom n’est pas sur la guestlist. Non pas que je sois un énorme fan de Silent Planet (cf. ma chronique de leur album), ni d’Acres que j’avais pu voir il y a quelques mois avec Paerish, c’était surtout Comrades, groupe survolé rapidement avant de venir qui avait suscité mon intérêt. Bref, après une petite honte devant la fille de l’entrée, je suis [...]

Portrayal Of Guilt – Let Pain Be Your Guide

Sortant de nombreux formats courts depuis l’an dernier (EP, démos et un split avec les excellents Street Sects), Portrayal Of Guilt passe enfin à l’étape supérieure avec ce Let Pain Be Your Guide, premier album d’une mixture de screamo et d’autres éléments sombres, le tout balancé avec une brutalité inouïe.

The Great Sabatini – Goodbye Audio

Quatre ans après Dog Years, le quartet québécois The Great Sabatini fait son retour, en autoproduction cette fois. Le groupe montréalais montre ici une nouvelle fois au travers ce nouvel album son amour immodéré pour les années 90, principalement du côté noise de la force.

Hellions – Rue

Peu convaincu par leur Opera Oblivia sorti il y a de ça deux ans, c’est un peu réticent que j’ai tenté l’écoute de son successeur nommé Rue, en espérant que Hellions ne le soit pas (à la rue, désolé). Non sans rire, cet album est franchement plus intéressant, sans trop modifier son style fait « post-hardcore à l’australienne » et de refrains fédérateurs, le groupe de Sydney est parvenu à moins se disperser et signe un espèce de concept-album aux mélodies simplement irrésistibles.

U-Foes – Whiteout

Fondé en 2009 par d’ex et actuels membres de The Lionheart Brothers, Jagga Jazzist ou encore Silence The Foe, U-Foes est donc un (faux) jeune groupe de gars déjà bien établis dans la scène hardcore/rock’n roll norvégienne. Cependant U-Foes entend bien se distinguer des autres groupes de ses membres en proposant une formule très alléchante: « Comme si Melvins, Torche et Slayer, bourrés à l’absinthe, avaient un bâtard et l’abandonnaient en forêt pour qu’il y meure ». Le ton est donné, et ce n’est pas vraiment ce à quoi on pouvait s’attendre !

Demande à la poussière – S/T

Tirant son nom du best-seller de John Fante, Demande à la poussière est un jeune groupe parisien monté l’an dernier autour de Jeff Grimal (ex The Great Old Ones). Ce dernier a réuni autour de lui des musiciens au background divers puisque l’on retrouve des gens qui sont ou ont été dans Omrade, No Return ou encore Würm. Signé sur Argonauta Records (qui se fait mine de rien un catalogue de qualité), le groupe délivre un premier album très dense d’un black metal infusé de différents genres annexes et intégralement chanté en français.