post hardcore/sludge

Live-report: Fluff Fest 2018 Jour 2

Rokycany (République Tchèque), dimanche 29 juillet 2018:
La nuit aura été mouvementée, la soirée disco s’étant prolongée jusqu’aux aurores. C’est donc un peu la tête dans le pâté que j’émerge avant de retourner vers le centre-ville de Rokycany avec pour objectif de prendre un solide petit déjeuner. Je débarque dans un charmant café proposant une offre de petit déjeuner à un prix vraiment bas, idéal pour se remettre de la veille. Une remise en forme qui se poursuivra ensuite avec une baignade à la piscine municipale, prise d’assaut par les festivaliers. L’image de tous les gens tatoués au milieu [...]

Live-report : Fluff Fest 2018 Jour 1

Rokycany (République Tchèque), le 28 juillet 2018:
Depuis le temps que je voulais aller au Fluff Fest, mon souhait s’est enfin exaucé en 2018. Actif depuis 2000 (avec un changement de formule/lieu un an plus tard), ce petit festival DIY a toujours représenté l’eldorado du hardcore (et assimilés) en Europe. Situé à Rokycany, à l’ouest de la République Tchèque, le petit festival a su s’imposer au fil des ans, en incitant notamment les restaurants du centre-ville à ajouter des menus vegans à leur carte.

LLNN – Deads

Chez les danois de LLNN on fait dans le bien lourd, et on aime jouer sur les atmosphères. A l’image de cet artwork dévasté, LLNN retranscrit parfaitement sur Deads, son deuxième album paru chez Pelagic, la désolation, dans une ambiance de science-fiction (dans une sorte d’univers à la Total Recall ) parfaitement dessinée notamment grâce à l’usage récurrent de synthés qui sonnent comme des gros cuivres menaçants.

Svalbard – It’s Hard To Have Hope

Heureusement pour nous, One Day All This Will End ne portait pas un titre prémonitoire, les anglais de Svalbard ont encore des choses à dire, et ces choses s’inscrivent une fois de plus dans des thématiques assez pessimistes, et vraiment très actuelles pour le coup ! Le groupe a simplement regardé autour de lui, l’actualité et bien d’autres sujets à révolte: du féminisme essentiellement (« Feminazi », « How Do We Stop It ») aux conditions précaires des stagiaires (« Unpaid Intern ») en passant par l’avortement (« Pro-life ») ou la protection animale (« For The Sake Of The Breed »). Des thèmes pouvant apparaître consensuels mais qui [...]

Lesser Glow – Ruined

A la base Lesser Glow n’était clairement pas un groupe pour moi. Sludge, doom, sont en effet les composantes principales de leur musique sur Ruined, premier album du groupe sorti il y a peu sur Pelagic Records. Je n’avais sur le papier aucune raison de m’intéresser à ce groupe et aucune raison d’écrire quoi que ce fut à son sujet.

Midnight Blackout – Hangover

Toute jeune formation parisienne débutée en octobre 2017 (contenant d’anciens membres de The Great Divide, Galdjinn et d’Aphrodite’s Baby), Midnight Blackout débarque quelques mois plus tard avec un premier EP sous le bras possédant la double-étiquette « post-hardcore/math rock », de quoi instantanément susciter l’intérêt…

Solitone – Lame De Fond

Jeune formation bordelaise, Solitone officie dans un screamo chanté en français uniquement, prenant aussi des inspirations dans le post-hardcore voire le post-rock. De par son titre, Lame De Fond semble montrer qu’un cap est franchi depuis la démo deux-titres Première Vague (2016), on prend les mêmes éléments et ils deviennent déchaînés à l’image de la très jolie cover ?

Clegane – Funeral At Sea

Les amateurs de Game Of Thrones auront reconnu le patronyme, Clegane est une jeune formation parisienne née en 2016. Après avoir sorti une démo l’année suivante, le trio revient avec un premier full-length de seulement cinq titres, cependant des titres oscillant entre sept et dix minutes ! Avec de telles durées, on ne s’attendait pas à du grind expéditif bien entendu, non ici la lenteur doom mène les débats, sauf que Clegane s’emploie à se forger une personnalité…

Bridge Burner – Null Apostle

Mini-bémol d’entrée en découvrant le visuel de ce Null Apostle, la trop forte ressemblance de la cover avec celle de Cette Erosion de Nous-Mêmes de Nesseria (toutes deux réalisées par Alex Eckman-Lawn qui a un peu trop recyclé ses idées/couleurs à mon goût) font partir sur un léger apriori. Un détail qui va heureusement être balayé par le son qu’il contient ! Découvert en 2015 avec l’EP Mantras Of Self-Loathing, Bridge Burner revient avec un premier long-format suite à sa signature sur l’excellent label australien Art As Catharsis. Désormais un peu plus exposés, les néo-zélandais reprennent les choses là [...]