post hardcore/sludge

Sea of Bones – The Earth Wants Us Dead

Allez, voilà encore un album à côté duquel nombreux d’entre vous (et nous) sont certainement passés en 2013. Normalement je ne devrais d’ailleurs même pas vous parler de Sea of Bones, pour la simple et bonne raison que ce groupe américain officie spécifiquement dans le genre qui m’intéresse le moins d’habitude : ce sludge heavy en diable flirtant avec le doom, vous savez avec des morceaux très longs qui se traînent sur de longues minutes.

The Moth Gatherer – A Bright Celestial Light

The Moth Gatherer fait partie de ces groupes sortis de nulle part qui retiennent directement l’attention. Le groupe s’est formé en 2009 à Stockholm par deux potes (rejoints ensuite par un troisième larron à la batterie l’an dernier) avec l’envie de se servir de la musique comme thérapie et exutoire après la perte de proches. Et cette musique va forcément avoir des teintes bien sombres.

LeHunt – The Empty Space In Which We Live

Originaire du Kansas, LeHunt est un trio de mathcoreux fleurant bon le Do It Yourself. J’en veux pour preuve ce The Empty Space In Which We Live, premier album (au titre évocateur) enregistré live (par le bassiste chanteur) dans une ferme aménagée en studio, pas banal !

Septa – The Lover

Nous arrivant tout droit d’Odessa (Ukraine), Septa nous offre (littéralement puisque c’est en téléchargement gratuit sur Bandcamp) un EP particulièrement intéressant avec The Lover. Assez difficilement classable, le groupe emprunte des éléments de différents styles pour un résultat final singulier et surprenant.

East of the Wall – Redaction Artifacts

Une fois n’est pas coutûme, ce n’est pas jonben qui va chroniquer le dernier East of the Wall. Après tout, y’a pas de raison. Même si nous avons des bases communes, il y a bien longtemps que lui et moi n’avons plus de coups de coeur en commun. De plus mauvaises langues que moi diraient que la vague djent lui a cramé toutes ses papilles musicales, mais j’ai beaucoup trop de dignité pour le souligner. Restent quelques groupes ici et là, vestiges d’un temps où nous partagions la même attirance pour une musique complexe et décalée, avant que les chants [...]

Colossus Of Destiny – In Lesser Brightness

Colossus Of Destiny est un groupe parisien ayant sorti deux EPs auparavant. In Lesser Brightness est considéré comme le premier véritable album du groupe, pourtant celui-ci n’est composé que de six titres pour une durée d’un peu moins 30 minutes. Un choix un peu étrange mais sûrement volontaire afin de marquer le coup: le combo connaissant un revirement de personnel derrière le micro. Un nouveau départ gagnant ?

Czar – No One is Alone if No One is Alive

Les groupes ayant choisi le même nom, toute une histoire ! Il est en effet parfois délicat de savoir à qui on a affaire entre, par exemple, le Disgorge mexicain et le Disgorge ricain, lorsque l’on tombe par hasard sur un de leurs morceaux sur youtube. Le genre de confusion dont j’ai moi-même été victime concernant Czar. M’attendant à découvrir la nouvelle livraison des fous furieux de Tacoma, j’ai eu la surprise d’entendre un son plus massif, un groove bien différent de ce que le groupe propose habituellement. Vous la voyez venir, j’étais en train d’écouter le nouvel album [...]

All Pigs Must Die – Silencer

Non rassurez-vous, All Pigs Must Die ne sort pas déjà un nouvel album ! Silencer est en fait un 7″ sorti très peu de temps avant Nothing Violates This Nature que j’ai chroniqué cet été (et qui squatte toujours ma platine régulièrement, mine de rien !).

Brotherhood of the Lake – Desperation is the English Way Vol.2

Voilà le genre d’album qui aurait pu me faire dire en guise de conclusion que « Brotherhood of the Lake passe du statut d’espoir à celui de confirmation de laquelle on attend des nouvelles asap ». J’aurais bien voulu en effet, mais la fraternité s’est malheureusement rompue il y a quelques petites semaines, laissant derrière elle trois excellents albums et un split avec les non moins excellents Hang the Bastard.

Anchors Away – Wolfpack

Découvert en live en première partie de Ken Mode et Unkind, Anchors Away est un jeune groupe montpelliérain formé l’an dernier. Malgré sa jeunesse, le groupe avait alors assuré une prestation plutôt convaincante. La réception quelques jours après de leur dernier EP Wolfpack est une sympathique coïncidence, ce qui donne la possibilité de comparer si le combo s’en sort aussi bien en studio qu’en live.