post hardcore/sludge

Fleshworld – Like We’re All Equal Again

Originaire de Cracovie, Fleshworld débarque avec un premier album faisant suite à un EP éponyme sorti en 2010. Le groupe polonais propose avec ce Like We’re All Equal Again un voyage introspectif qu’il considère à la croisée de Cult of Luna, Isis et Envy, programme alléchant sur le papier mais qu’en est-il concrètement ?

Morse – Beliefs Destroyer

Sans parler d’effet de mode, les animaux ont régulièrement été des sources d’inspiration pour les groupes. Après la tendance des loups ou des cerfs, voici celle des morses. Car bizarrement, deux groupes ont décidé de prendre ce même patronyme plus ou moins en même temps (il y a une paire d’années), l’un à Lille, l’autre à Montpellier. Ainsi le Mörse lillois a opté pour un tréma (ça aide bien pour les différencier) et un punk hardcore chanté en français tandis que les montpelliérains ont eux choisi l’attaque frontale bien lourde. Ce sont ces derniers qui nous intéressent aujourd’hui.

Vorvaň – In Gloom

Originaire de Moscou, Vorvaň (mot qui signifie « cachalot ») fait partie de cette nouvelle génération de groupes russes qui, à l’instar de For.You.Earth, Equal Minds Theory ou encore Follow The White Rabbit (que mon collègue Drommk avait chroniqué en ces pages), mériteraient un peu plus d’exposition de ce côté du Caucase. Déjà auteur d’un EP et d’un split avec The Chains, le groupe sort un nouvel EP qui, comme son titre l’indique (In Gloom), est baigné d’une atmosphère générale bien sombre.

The Body – Christs, Redeemers

Œuvrant jamais où on ne l’attend, le monstre bicéphale The Body revient déjà armé d’un nouvel album et ce seulement quelques mois après l’EP Master, We Perish. Le duo guitare/batterie de Portland, toujours composé de Chip King et Lee Buford poursuit son œuvre singulière entre sludge et noise à l’atmosphère suffocante, mais se montre avec ce Christs, Redeemers, un peu plus aventureux.

OvO – Abisso

Duo italien composé de Bruno Dorella (batterie) et de Stefania Pedretti (à priori rien à voir avec Benoit le footballeur) à la guitare et au chant, OvO officie dans un noise rock expérimental et singulier depuis maintenant treize ans, ce qui lui a valu de nombreux albums (dont des splits avec Nadja et KK Null). Pour ma part je découvre le groupe avec ce Abisso, plus précisément avec le clip de leur « single » Tolokoshi.

Touché Amoré – Is Survived By

En l’espace de deux albums et de multiples splits (en compagnie entre autre de Title Fight, Pianos Become The Teeth ou leurs cousins germains sonores La Dispute), Touché Amoré est devenu un groupe reconnu et attendu au tournant grâce à un son personnel entre mélodies déchirantes et tristesse poignante. Le groupe de Los Angeles remet donc ça avec ce Is Survived By, sorti une fois encore chez Deathwish Inc, au milieu de groupes bien plus sombres/moins sensibles !

Deuil – Acceptance/Rebuild

Monté sur les cendres d’Isaiah (excellent groupe de screamo dans la lignée des meilleurs groupes francophones parmi les pionniers du genre tels que Mihai Edrisch ou Sed Non Satiata), Deuil est un jeune groupe liégeois ayant décidé de troquer le screamo en faveur d’un style plus en vogue actuellement, à savoir un bâtard de sludge/doom et de black metal.

Dead In The Dirt – The Blind Hole

Après deux EPs particulièrement prometteurs, les crusty-grindeux Dead in the Dirt passent au long format avec The Blind Hole, reprenant leur processus de lattage intensif là où ils l’avaient laissé, en 22 titres pour même pas 24 minutes cette fois.

Deathrite – Into Extinction

Il ne faut jamais juger un livre à sa couverture. Cet adage sonne tellement juste à la découverte de la pochette de Into Extinction, second album de Deathrite. Du logo à la représentation de la faucheuse surplombant un tas de crânes, tous les éléments laissent à penser qu’on va avoir affaire à un album de metal extrême (black ou death voire black/death, libre à vous de choisir). Pourtant Deathrite officie dans le hardcore, mais attention, un hardcore des plus viscéraux/vicieux/viciés.

Reproacher – Nothing To Save

Si récemment je n’avais pas tari d’éloges concernant le dernier album de Globe and Beast, on va pouvoir remettre ça avec ce Nothing To Save, second album des brutaux sludgecoreux du Wyoming: Reproacher. En effet, malgré leurs différences géographiques, les deux groupes présentent pas mal de similitudes, notamment un goût prononcé pour le riff parpaing et le pilonnage quasi continu de nos esgourdes.