post-rock/math rock

Corbeaux – Hit The Head

Après Terrain Blanc, premier album sorti en 2011, les Corbeaux de Quimper reprennent les affaires armés d’un Hit The Head aux atours sacrément alléchants: un superbe artwork signé Romain Barbot (I Pilot Daemon, Saaad), un enregistrement par l’inénarrable Amaury Sauvé (As We Draw et compagnie) et enfin un mastering made in Sweden par Magnus Lindberg (Cult Of Luna). Bref, ça fait un sacré paquet d’arguments donnant envie de se pencher sur ce nouvel album !

Minus The Bear – Lost Loves

Connu en tant que groupe « post-Botch » du guitariste Dave Knudson, Minus The Bear a fait son chemin depuis son premier album (Highly Refined Pirates, 2002), album suivi par quatre autres jusqu’à 2012 (Infinity Overhead). Lost Loves n’est pas un véritable sixième album mais une collection de titres rares et faces B que le groupe avait mis de côté depuis quelques (lointaines ou pas) années.

Frameworks – Loom

Déjà marquant sur EP, Frameworks passe au long-format. Le groupe de Gainesville a pour l’occasion confié la production de ce Loom à un certain Jack Shirley, responsable entre autres des derniers Deafheaven et Comadre. Entre ses mains, le hardcore fortement agrémenté de screamo (et d’un peu de post-rock) du groupe, connait un traitement particulier, aussi poignant que virulent.

Kerretta – Pirohia

Trois ans après l’excellent Saansilo que j’avais encensé en ces pages, Kerretta nous revient enfin avec une suite intitulée Pirohia, soient huit nouveaux titres instrumentaux comprenant la finesse du post-rock couplée à la puissance du post-hardcore, bref, tout à fait ce que l’on connaissait déjà de ce trio néozélandais.

This Will Destroy You – Another Language

Nous caressant agréablement les oreilles depuis maintenant une décennie, les texans This Will Destroy You et leur post-rock font partie de ces groupes instrumentaux marchant davantage main dans la main que dans le sillage des Explosions In The Sky et autres Mono, leur musique ayant foncièrement évolué depuis leurs débuts vers des ambiances plus vaporeuses, non loin d’un univers ambient/drone/shoegaze.

Maybeshewill – Fair Youth

La rentrée vous stresse ? Le fait de revoir la gueule de vos collègues et de votre patron vous donne envie de pleurer ? Apercevoir un rayon de soleil vous déprime puisque vous avez pris la flotte durant tout l’été et que vous êtes de retour dans votre traintrain quotidien ? Bougez pas, Maybeshewill et son nouvel album vont s’occuper de vous ! En effet, Fair Youth donne tout pour la détente et son effet antistress est immédiat.

Under The Sun – S/T

Mis en sommeil durant quelques années, Under The Sun vient de renaitre de ses cendres sous l’impulsion de Jay (Mudweiser, Renfield). Et si le line-up s’est renouvelé grâce à l’arrivée de membres issus de groupes locaux comme Verdun, Weaksaw, Icysun et Grugru, il en est de même pour le style abordé, le groupe montpelliérain passant d’un hardcore fortement nourri au stoner à un post-hardcore plus traditionnel, entre contemplation et tempête.

Secret Band – S/T

Secret Band est un jeune groupe comprenant l’intégralité du line-up de Dance Gavin Dance mais sans leur chanteur en voix claire Jonny Craig. Cette voix, stéréotype du post-hardcore/emo geignard à l’américaine, m’a toujours empêché de pleinement apprécier les compos, pourtant souvent brillamment composées, du groupe. L’éviction du maillon faible apparait donc ici comme une riche idée, reste à voir si cela tient la route…

Lazer/Wulf – The Beast of Left and Right

Découvert en live en première partie de Kylesa (et étant d’ailleurs signé sur Retro Futurist, le propre label du groupe), Lazer/Wulf est un trio instrumental (sauf à de très rares moments) jouant un math metal progressif plutôt technique et alambiqué. Si les mecs assuraient sacrément en live, j’avais des doutes quant au passage au format studio, ce genre musical étant souvent tellement dense qu’il en devient parfois difficilement assimilable.