Angrom

Chroniqueur

Angrom

Comme pas mal de gens, c'est par mon paternel que me sont venues bon nombre de mes émotions musicales. Éclectique en diable, mon daron, m'initia à la musique classique et rock essentiellement. Beatles, Rolling Stones et Elton John essentiellement furent parmi les premiers artistes à retenir mon attention. Imaginez ma stupeur quand un ami se présenta un jour chez moi avec des disques d'un groupe anglais, arborant une mascotte qui a l'époque m'avait paru horrible, mais me fascinait. Il s'agissait bien sûr d'Iron Maiden, dont je devins assez vite fan, intégrant ainsi un peu de métal dans mes écoutes, qui, à l'époque, suivaient plutôt la mode du moment. Metallica, Megadeth, Iggy Pop vinrent compléter ma collection d'artistes un peu plus péchus. Arrivé en école d'ingénieurs, un voisin de palier, voyant quelques disques de métal dans ma (encore petite) discothèque, essaya de m'entraîner du "côté obscur". Bien lui en prit, rétrospectivement. À l'époque, en 1998, Angra était au top, et c'est par ce moyen qu'il réussit son coup, me faisant sombrer dans une période heavy-speed, dont je ne garde plus grand chose aujourd'hui (mis à part Edguy et les trois premiers Angra). Une fois le poisson ferré, il passa à la vitesse supérieure en me passant des disques de Dream Theater. Coup de cœur direct pour Images And Words, un peu plus de mal avec Awake, mais la sortie de Scenes From A Memory en 1999 et plusieurs petits détails contribuèrent à faire de ce groupe un de mes groupes favoris, ce qu'il est encore aujourd'hui (une vingtaine de concerts au compteur). Suivant le groupe et tous ces side-projects c'est par Transatlantic que je m'intéressai aux groupes de rock progressif : Spock's Beard, Marillion, The Flower Kings, puis les grands anciens : Yes, Genesis (je considère encore aujourd'hui la période d'or de Genesis comme un des trucs les plus géniaux qu'on ait jamais écrit en musique), Rush (mon groupe n°1), plus récemment King Crimson. Sorti de l'école, je rencontrai sur Rennes la troisième personne à l'origine de mes grands tournants musicaux. Mon troisième maître m'initia aux sonorités plus saturées du death metal et du thrash qui pousse. L'éducation ne se fit pas sans mal, mais j'ai actuellement une discothèque de métal extrême bien fournie, que j'apprécie énormément. .J'en profitai pour découvrir un des groupes français les plus novateurs : SUP.Ou j'en suis aujourd'hui ? Sans doute un mix de tout cela. J'ai succombé également aux sirènes du rock alternatif (Tool, The Mars Volta, Porcupine Tree, Dredg). Je conserve quelques bases heavy que je ne renie pas (Judas Priest, Ozzy Osbourne, Alice Cooper), et j'écoute beaucoup de métal progressif, si tant est qu'il s'éloigne de la technique pour la technique (Pain Of Salvation, par exemple). La trentaine a été également l’occasion de s’intéresser au Jazz, plutôt les classiques « hard bop », mais je ne crache pas sur une petite nouveauté à l’occasion. Je voue également un culte sans limites à Peter Gabriel et à Frank Zappa, hommes à la personnalité fascinante et musiciens expérimentateurs !

Angrom a écrit 58 articles sur Eklektik.

Miami Vice

De Michael Mann, je n'avais vu jusqu'à présent que le grand Heat, c'est en effet le réalisateur américain qui avait eu l'honneur de diriger au cinéma la première rencontre frontale entre les deux monstres sacrés Al Pacino et Robert de Niro. C'est encouragé par des avis plus que positifs sur Miami Vice que je me suis rendu le voir.Bien m'en a pris. Je ne connaissais pas du tout la série avant d'entrer dans la salle, seulement vu quelques images par ci par là il y a bien longtemps, mais ce n'est pas du tout gênant pour suivre le film. [...]

La science des rêves

Après de nombreuses critiques ultra-positives, je dois dire que lorsque j'avais découvert le premier film de Michel Gondry Eternal Sunshine Of The Spotless Mind, j'avais été au final un peu déçu. Celui-ci était bien réalisé, mais pas le chef d'œuvre que l'on m'avais promis. Néanmoins, il était prometteur, et offrait un casting de rêve au vidéaste avec une brochette d'acteurs américains talentueux (Jim Carrey, Kate Winslet, Elijah Wood, Kirsten Dunst) La science des rêves offre aussi un casting talentueux mais cette fois "à la française" : Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat, Miou Miou, Emma de Caunes, auxquels vient s'ajouter la star [...]

La Raison Du Plus Faible

La raison du plus faible est le sixième film de Lucas Belvaux, et fait suite à sa trilogie Un Couple Epatant / Cavale / Après la Vie (voir note ici), sortie début 2003 sur les écrans. Il y a trois ans déjà, Belvaux avait réussi le tour de force de réaliser cette trilogie, où trois histoires (une comédie, un polar politique, un drame) s'entremêlent et où les personnages principaux d'une histoire se retrouvent être des personnages secondaires dans les autres films. Déjà dans Cavale on pouvait percevoir tout l'engagement politique et social de Belvaux, dans son histoire qui racontait [...]

Metal, a headbanguer’s journey

Retour au cinéma après une période de vacances, j'ai eu de la chance et ai réussi à attraper la dernière séance nantaise du documentaire de Sam Dunn, Metal, voyage au cœur de la bête. Le film, réalisé par un anthropologue, mais surtout par un passionné de metal, se propose de répondre à une question, pourquoi depuis 35 ans, en dépit d'un succès certain, le metal a il été critiqué et tant stéréotypé. Après une brève introduction pour situer le contexte et mettre les profanes dans le bain, le documentaire s'intéresse à ce que l'on a pu reprocher au métal [...]

Muse – Black Holes and Revelations

Muse sur eklektik ? Et oui, comme quoi tout arrive. La formation anglaise sort enfin, presque trois ans après Absolution, son attendu successeur. Absolution est un peu particulier pour moi car c’est l’album qui a fait passer Muse du statut de « truc que j’écoute à la radio d’une oreille » à « groupe que j’aime et que je respecte », l’album qui m’a fait avoir le déclic, et qui reste encore aujourd’hui celui qui me procure le plus de plaisir. Aussi j’étais un peu anxieux, mais aussi fort impatient en attendant le quatrième effort du trio mené par Matthew Bellamy.
Les [...]

Between The Buried And Me – The Anatomy of

En écoutant Alaska, précédent opus du groupe, on ne pouvait que se poser la question de savoir comment Between The Buried And Me avait réussi à synthétiser autant d’influences dans sa musique. The Anatomy Of est un début de réponse. Le groupe nous propose un album de reprises de groupes l’ayant influencé, pas forcément directement d’ailleurs. On trouvera à boire et à manger sur ce disque : des influences métal : Pantera, Sepultura, Metallica, qui forment un peu l’épine dorsale du son lourd du groupe. Des influences progressives également : Pink Floyd, King Crimson, rock alternatif : Smashing Pumpkins, [...]

Cars

Je me suis mis sur le tard à apprécier les productions du studio Pixar, que j'ai toujours trouvé un peu naïves par rapport à leurs homologues de chez Dreamworks, bien que l'animation soit de bien meilleure qualité. C'est finalement Monsters Inc. qui m'a converti, et après une désillusion avec Nemo que j'avais vraiment trouvé trop mièvre, The Incredibles m'avaient pleinement convaincu, et je considère encore ce dernier comme un de mes films d'animations préférés. C'est donc assez confiant que j'attendais la sortie de Cars, le sujet me paraissait intéressant, l'histoire sympathique, et les quelques images entre aperçues au détour [...]

Paris, Je taime

Coupe du monde et obligations professionnelles obligent, ça faisait presque un mois que je n'avais pas remis les pieds dans une salle obscure. Et je crois qu'il n'y avait pas meilleur façon de retourner au cinéma que ce Paris Je t'aime, assemblage de courts métrages, pour la plupart signés de grands noms du cinéma indépendant, sur un thème imposé, une rencontre amoureuse dans Paris. Un peu à l'instar d'un festival musical, le film nous offre une prestation courte, mais bien souvent intense, de ses metteurs en scène. Tous les détails du film sont disponibles ici  On notera les très [...]

Guns n’ Roses + Avenged Sevenfold + Bullet for my Valentine – 20 juin 2006 – Bercy – Paris

Aux abords de Bercy se presse une foule étrange, qu’on croirait sortie d’une machine à remonter le temps. Bandanas, Vestes à Patches, Kilts, Cheveux permanentés pour les plus fans des fans. Il faut dire que l’événement est de taille, plus de 14 ans après sa dernière apparition, Guns ‘N’ Roses (ou du moins ce qu’il en reste) s’apprête à fouler à nouveau les planches d’une salle parisienne. Aux fans hardcore suscités s’ajoutent une bonne dose de trentenaires, dont beaucoup n’ont plus aujourd’hui l’apparence de métalleux purs et durs, sans doute venus retrouver un peu de nostalgie, et étonnamment pas [...]

Godsmack – Iv

Les membres de Godsmack, avec ce quatrième disque, avaient une tâche fort difficile devant eux : donner un digne successeur à Faceless, troisième album et point d’orgue d’une discographie en tous points remarquable. Alors bien sûr depuis Faceless, le combo de Boston n’a pas chômé, offrant à ses fans de quoi patienter avec un EP acoustique de fort bon aloi, le bien nommé The Other Side, et un DVD d’excellente facture Changes, qui offrait en plus d’une heure d’un live épique, un reportage intéressant sur la vie du groupe.
Mais le temps est venu de contenter les fans avec [...]