Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

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Testament – Brotherhood of the snake

Depuis que le monde du metal connait un revival du style thrash, nombreux sont les groupes à continuer de le maintenir à un niveau plus qu’honorable. J’ai un temps cru que les Grecs de Suicidal Angels pouvaient devenir un fer de lance en la matière. Leur récent Division of blood ne leur a pas permis de creuser l’écart. Tant pis pour les « jeunes ».

Krater – Urere

La caractéristique première de ce webzine étant d’être à l’écoute de ses lecteurs, il me faut prendre la plume pour répondre aux nombreux courriers que je reçois de plus en plus fréquemment. En effet, beaucoup parmi vous formulent le souhait de voir chroniquer un bon album de black qui ne les empêcherait pas de dormir tout en leur évitant de passer pour un baltringue qui ne supporterait pas un certain niveau de noirceur. Ça n’est pas encore aujourd’hui que je vais permettre à Black fucking cancer de dominer le monde mais j’accepte tout de même la mission.

The new roses – Dead man’s voice

En 2016, pressé par la concurrence, un site qui se veut un tant soit peu sérieux doit à la vérité historique de reconnaitre que l’Allemagne a beaucoup de qualités mais pas celle d’avoir fait émerger l’excellence en matière de hard blues rock. Cette discipline est en effet plus à l’aise dans les pays anglo-saxons.

Black fucking cancer – Black fucking cancer

Le black est un des styles de metal les plus foisonnants ; dresser un panorama serait fastidieux tellement ça part dans quasiment tous les sens. Sans aller jusqu’à plaider pour des retrouvailles exclusives avec l’essence même du genre, il faut bien reconnaitre que la nécessité de se recentrer est parfois salutaire. Malgré les nombreuses sorties scandinaves, il n’est pas impossible qu’en 2016 l’étendard de la haine soit porté par les USA.

Deströyer 666 – Wildfire

A une époque où il est prudent de douter de tout, de se méfier de tout le monde (vous me direz à quelle époque peut-on se permettre d’accorder raisonnablement sa confiance ?), il est bon de reposer sa faculté critique en se tournant vers des groupes dont on sait qu’ils vont mettre tout leur coeur et toute leur fougue dans la musique du diable. Sans essayer de nous la mettre.

The Temperance Movement – White bear

N’étant pas vraiment tombé de ma chaise à l’époque de la sortie de leur premier album (The temperance movement, 2013, qui avait quand même secoué quelques valseuses dans les milieux avertis du rock), je n’étais franchement pas dans les starting blocks pour l’accueil de ce White bear. Mais j’ai trouvé la pochette très sympa, j’avais un peu de temps et, approchant la quarantaine, je me suis dit qu’il fallait de temps en temps se dégourdir les mollets au rythme du blues rock.

Bilan 2015 – Darkantisthene

2015 est mon année la moins metal depuis longtemps. La faute à Steven Wilson en grande partie; et à Roger Waters également (la sortie d’une nouvelle version de Amused to death m’aura fait replonger dans ce chef d’œuvre qui dépasse pour moi n’importe quel album du Floyd). Ils m’auront tous deux tenu assez éloigné de la musique malfaisante. Et ça se ressent dans mon top 2015 plutôt « tranquille ».
Les bonnes sorties metal n’ont pourtant pas manqué. C’est moi qui les ai manquées.
Malgré tout, j’ai pu glaner (grâce un peu à mes camarades, il faut bien que le commerce [...]

Amestigon – Thier

J’enrage, je désespoire, je vieillessennemis ! Je n’ai donc tant vécu (bon 39 balais, ça va, c’est pas non plus… hein) que pour vivre cette infamie ! Celle de rater dès sa sortie ce Thier. Mais que la mort m’épargne jusqu’à ce que j’ai pleinement convaincu jusqu’au dernier d’entre vous du caractère magistral de cet album.

Shrine of insanabilis – Disciples of the void

Quand on a deux doigts de jugeote et qu’on voit débarquer un groupe de black metal allemand auquel s’est très rapidement intéressé l’excellente écurie (allemande elle aussi) World Terror Committee, on se dit qu’on est face à l’alternative suivante : soit un membre du groupe fait partie du staff du label ou baise la secrétaire de direction ; soit la musique va faire bobo aux fefesses.

Black Breath – Slaves beyond death

Incroyable. Il aura fallu attendre 22 ans pour qu’Entombed daignent enfin prendre L’orientation qu’ils auraient dû prendre à la suite de ce que je considère comme l’une des plus grandes trilogie de metal extrême de l’histoire (Left hand path en 1990, Clandestine en 1991 et Wolverine blues en 1993).