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Fange – Perdition

A peine remis de l’énorme claque reçue l’an dernier avec Privation, Fange n’entend pas nous laisser de répit et vient nous remettre sous pression avec ce Perdition dès ce début 2024. S’inscrivant dans la droite lignée de son prédécesseur, ce nouvel EP sept-titres vient donc remettre le couvert avec ce son 2.0, mixant cette approche unique de l’indus « harsh sludge » avec ces ouvertures mélodiques de plus en plus généreuses (par exemple « Lèche-Béton », qui connait le démarrage le plus rude et paradoxalement, le final le plus lumineux via sa guitare aux accents coldwave).

Fange – Privation

Fange est de ces groupes qui ont su, album après album, faire évoluer leur son sans pour autant le dénaturer. Parti d’un sludge/doom flirtant avec le stoner sur Poisse (2014), le groupe breton a inséré depuis quelques bonnes rasades d’indus à sa tambouille (affirmées depuis Punir – 2019), magnifiant le climat de malaise qu’il affectionne tant. Le trio devenu aujourd’hui quartet débarque donc avec ce Privation, apogée d’un concept (sonore comme visuel, le double-clip visible ci-dessous est une véritable claque) lui faisant prendre une toute nouvelle dimension.

Fange – Pantocrator

Infatigable Fange ! Après un album et un EP l’an dernier, voici le trio breton de retour avec ce Pantocrator. Seulement deux titres cette fois ? Oui mais du haut de leur quart d’heure chacun, ceux-ci développent ces atmosphères dont ils possèdent le copyright, nauséeuses et si particulières avec leur aspect industriel déshumanisé débarquant sans crier gare entre deux déflagrations à coups de clous rouillés.

Fange – Poigne

Fange n’est jamais là où on l’attend. Quatre mois à peine après la sortie de l’éprouvant Pudeur (officiellement, le stream est dispo depuis déjà quelques semaines), les bretons surprennent leur monde avec un nouvel EP, Poigne, dont l’objectif est d’affirmer totalement le caractère indus/noise de leur musique, ce de manière beaucoup plus brute et avec un apport minimum de la guitare.

Fange – Pudeur

Alors qu’on avait à peine digéré (non sans peine) l’excellent Punir, Fange est de retour avec Pudeur, nouvel album à l’artwork ne laissant pas indifférent comme on en a l’habitude avec ce quartet, pardon ce trio puisque le batteur est parti…et n’a pas été remplacé. Enfin si, il a été remplacé par une boite à rythme, ce qui affirme encore plus la volonté de Fange de s’aventurer dans des contrées industrielles tout en conservant ce (dé)goût pour le pilonnage et la crasse.

Fange – Punir

Après nous avoir gratifié d’artworks morbides mais laissant faire l’imagination sur Purge (2014) puis sur Pourrissoir (2017), Fange passe au concret avec celui de Punir, qu’on pourrait qualifier de « mort-bide » cette fois. La représentation de ce gars décapité s’étant lui-même éviscéré repousse autant qu’il intrigue. Et si avec ce gros indice graphique, on s’attendait à ce que les limites audibles soient à nouveau repoussées, Fange surprend avec sa nouvelle approche…

Fange – Pourrissoir

Quelques mois seulement après Purge, le groupe sludge français parmi le plus vicieux qui soit vient remettre le couvert avec ce Pourrissoir. Visuellement parlant, Fange semble vouloir poursuivre dans son exploration anatomique: Purge nous offrait ainsi de « charmantes » viscères, Pourrissoir un « joli » anus. Et quoi de mieux qu’un anus pour signifier que cet album… pue ?!

Fange – Purge

Après le très bon Poisse, Fange a connu quelques mouvements de line-up: Boris Louvet (Aeris) arrive au poste de batteur tandis que Jean-Baptiste Lévêque, chanteur jusqu’alors, quitte le micro pour faire du « bruit », laissant la place libre à un remplaçant de luxe en la personne de Matthias Jungbluth (boss de Throatruiner et hurleur chez Calvaiire). Bref, de quoi donner de nouvelles perspectives à la musique de Fange…

Fange – Poisse

Fange est un jeune trio (monté notamment par des membres de Huata, de Zalhietzli et de Brain Pyramid) dont la vocation semble être de vouloir délivrer le son le plus monstrueusement crasseux (ou crasseusement monstrueux, ça dépend comment vous vous placez) possible.