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Anti Ritual – Expel The Leeches

2009 paraît si loin, il y a de ça douze ans (déjà !), je débutais sur Eklektik et écrivais la chronique du fabuleux Söndra & Härska des suédois Totalt Jävla Mörker, pépite de crust hardcore qui mélangeait alors fureur extrême et mélodies épiques. Si le groupe s’est fait discret depuis, il a tout de même sorti un honorable court EP en 2015, mais celui-ci n’atteignait pas la majesté de ce second album. Mais alors pourquoi je parle de ce groupe aujourd’hui sur la chronique d’Anti Ritual ? Parce que les danois viennent de sortir ce qui aurait pu être [...]

1914 – Where Fear And Weapons Meet

Pour ceux qui n’auraient pas croisé leur nom ces dernières années (deux albums précèdent celui-ci), 1914 est un groupe ukrainien basant sa musique sur la Première Guerre Mondiale, poussant même le concept jusqu’à revêtir des costumes de soldats de l’époque et à se nommer d’après des matricules. Mais plus qu’un simple folklore patriotique, 1914 permet surtout de se replonger dans des dates phares de ce conflit sur fond d’un black/death metal très bien foutu.

Ghorot – Loss Of Light

Moins en vue ces derniers temps, la scène de Boise, Idaho (avec comme fer de lance Bone Dance devenu Throes il y a quelques années), continue pourtant à livrer des groupes de barbus spécialisés dans le béton armé. Nos trois gaillards du jour se nomment Ghorot et ne s’en tiennent pas qu’au poids. Ils y ajoutent en effet un peu gel hivernal puisque les atmosphères distillées sur les cinq titres de ce Loss Of Light (titre qui va de soi) s’imprègnent de ce pouvoir glaciaire allant autant du côté du black metal que du côté du post metal.

Kolossus – K

One-man band italien mené par un certain Helliminator, Kolossus est un projet de black metal puisant ses inspirations, comme beaucoup d’autres, dans la scène black metal scandinave. Ayant démarré de manière assez traditionnelle l’an dernier avec The Line of the Border, premier album au son plutôt cru et primitif, K marque un nouveau départ pour notre gaillard transalpin, incrustant généreusement des moments atmosphériques à son black metal.

Olympus – Gods

Olympus est un jeune groupe nantais dont on retrouve des membres dans divers projets: de Trollheart à Ad Extirpenda ou encore FT-17. Ce dernier projet focalisé sur la Première Guerre Mondiale démontre combien leurs membres apprécient les concepts originaux pour leur musique. Ici comme son nom et son titre d’album l’indiquent, Gods parle de Grèce antique et plus précisément des dieux de l’Olympe…sur fond de black/death metal.

Zaqqoem – Anarchic Rapture Of Withering

Envie de vous sentir souillé en un petit peu moins d’un quart d’heure ? Zaqqoem va vous y aider en beaucoup moins de temps en réalité ! Mystérieux duo néerlandais déniché par un expert en la matière (Sentient Ruin les bons tuyaux… dégueulasses), Zaqqoem déploie en trois titres une monstruosité de distorsions, où les rugissements incrustés dans ce décor torturé viennent apporter une bonne lichette de terreur.

Dødsdrift – Ødnis

Un « Ø » tant dans leur patronyme que dans le nom de leur (second) album, une cover en noir et blanc annonciatrice de froideur hivernale, tout laisse à penser que Dødsdrift est un nouveau venu de la scène norvégienne voire danoise. Et bien pas du tout, nous avons affaire ici à un groupe allemand (les plus observateurs s’en sont déjà rendu compte en lisant les titres des morceaux), encapuchonné et délivrant un black metal convenant parfaitement avec sa saison de sortie (l’automne pour ceux qui n’auraient pas suivi).

Anguine – MMXXI

Trio anonyme d’on ne sait où, Anguine débarque pour cette rentrée avec une démo on ne peut plus explosive ! Les trois entités derrière ce jeune projet entendent bien ruiner nos oreilles en jouant une terrifiante mixture de black et death metal coulée dans la fonte mais hautement secouée au chaos le plus dévastateur. MMXXI nous présente ici seulement deux titres en guise d’amuse-gueule vous explosant dans la bouche.

Etxegiña – Herederos del Silencio

Etxegiña est un mot basque signifiant « constructeur de maison », c’est aussi le surnom donné au grand-père de Waldo Losada (chant/basse, officiant aussi chez Acedia Mundi – tout comme son compère guitariste), fondateur du groupe qui a tenu à lui rendre hommage ici. Car cet homme, le journaliste anarchiste Eduardo de Guzmán, a combattu les troupes fascistes durant la Guerre d’Espagne pendant laquelle il a été emprisonné et torturé. C’est donc logiquement avec un fond ancré dans l’antifascisme que le groupe joue du black metal, souhaitant montrer que le genre, quand il traite de politique, n’est pas uniquement l’apanage de [...]