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Apostle – Liminal

Surprise de cette fin 2023, voici le retour d’Apostle ! Le groupe d’Atlanta donne enfin une suite à son I Have Tried To Speak Through The Soil In My Mouth (2021), modèle d’âcreté mélangeant black metal et hardcore chaotique avec quelques lichettes de sludge et une pincée émotionnelle par dessus. Conservant cette optique tant musicale que visuelle (toujours morbide et à l’esthétique très travaillée), Liminal vient ajouter une nouvelle pierre au (trop) discret édifice débuté par ce groupe trop méconnu.

Soulkeeper – Holy Design

Alors celui-là, je ne l’avais pas vu venir ! Derrière sa cover aussi bariolée qu’énigmatique se cache l’une des claques les plus excitantes de l’année, point barre. Soulkeeper vient de Minneapolis (Minnesota) et sort avec ce Holy Design son premier album (suite a deux EPs) venant plier le game en matière de chaos.

Eyes – Congratulations

Presque trois ans après le fabuleux Underperformer, Eyes fait enfin son retour ! Le quintet danois à la vision toute personnelle du hardcore et aux clips renforcés au second degré proposent avec ce Congratulations une suite parfaitement dans la lignée de son prédécesseur (à commencer par une cover et une photo promo – visible sur leur Bandcamp – très décalées).

Destrage – So Much, Too Much

Nouvelle page entamée pour Destrage. Le groupe italien célèbre en effet ses vingt ans avec un sixième album faisant suite à The Chosen One (2019) sous la bannière de 3DOT Recordings, label fondé par des membres de Periphery, suite à son départ de la major Metal Blade Records. So Much, Too Much a connu un processus de composition un peu compliqué à cause de la pandémie de covid (ayant frappé fort l’Italie en 2020, rappelez-vous), de quoi remettre un peu en question sa musique…

Black Matter Device – Autonomous Weapons

Après les secoués Moderns Frenetics puis Hostile Architecture, il était écrit que Black Matter Device finirait chez Dark Trail Records. Le label du fondateur de Mathcore Index apparait comme la plus logique des destinations pour le combo de Richmond (Virginie) tant leurs affinités pour le bordel (maîtrisé) sont communes. Autonomous Weapons ne déroge pas à la règle…

Anna Sage – S/T

Après deux EP remarqués dans le microcosme du hardcore pour fans d’équations et autres parallélépipèdes rectangles (The Fourth Wall en 2014 et Downward Motion en 2018), les frenchies Anna Sage respectent à nouveau leurs quatre années entre deux livraisons mais passent cette fois à la vitesse supérieure. Signature sur un label conséquent (Klonosphere via Season Of Mist, mais aussi d’autres plus modestes structures pas piquées des hannetons comme Zegema Beach, Dingleberry ou Itawak Records), retour de Francis Caste (Kickback, Hangman’s Chair…) derrière la console et format plus étendu pour célébrer leur véritable premier album.

Depleted Uranium – Origins

Originaire du Canada (de Toronto plus précisément), Depleted Uranium est un quartet énervé respectant le port du masque (à gaz). Origins est leur second album (leur premier éponyme étant sorti en 2018) mais correspond en réalité à leur premier. Et c’est là que vous vous dites « hein quoi ?! ». Explication: l’enregistrement (en live) de ce dernier a eu lieu en 2010, le groupe a conservé tout ça et le sort cette année tel un prequel afin de montrer d’où il vient.

Death Goals – The Horrible And The Miserable

Originaire d’Angleterre, Death Goals est un jeune groupe qui a débuté ses activités par un split en 2017 avec les excellents Pupil Slicer. Comme chez ces derniers, le duo Harry Bailey/George Milner apprécie mettre des nerfs, de la violence et de la complexité dans sa musique. A mi-chemin entre screamo et hardcore métallisé à tendances chaotiques, The Horrible And The Miserable déverse en quelques vingt-trois minutes, un premier album particulièrement secoué.

The Divorcée – Heartfucker

Faisant suite à une démo sortie en 2013, Heartfucker est donc le premier EP du groupe anglais The Divorcée. Les cinq britons produisent une mixture de mathcore à tendance chaotico-spazzcore, c’est-à-dire un truc bruyant et braillard sans queue ni tête pour le profane, qu’ils mêlent à un feeling noisy pas dégueu du tout.