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Kava Hu – Carnivore

Kava Hu, ce sont trois allemands (dont deux frères) qui ont un beau jour décidé de jouer une musique à la fois brutale, technique et uuuultra lourde. Après deux EP (ou un EP en deux parties, Tales From The Dark Side: part I et II, sortis respectivement en 2013 et 2018), le trio revient avec Carnivore, un premier long-format qui ne laissera pas indifférent les fans de breakdowns alliés à un peu de complexité.

Basil’s Kite – Shooting Tsars

Quartet australien actif depuis 2013 portant comme patronyme le nom d’un titre de Cap’n Jazz, Basil’s Kite joue une mixture toute personnelle de post-hardcore, math rock et hardcore chaotique, matérialisée par un Shooting Tsars forcément très secoué et blindé d’humour (« Baroque Obama ») et d’inattendu ! Résultat de six années de conception retardée par de multiples changements de line-up et par une certaine pandémie, Shooting Tsars vient surtout enfin affirmer la volonté du groupe de faire partir leur math rock vers des contrées plus brutales.

Suplex – A Stage, An Altar

Débarquant de sa Californie natale (Santa Rosa plus précisément), voici Suplex, jeune quintet qui entend bien vous soulever comme le mouvement du même nom (pour ceux qui l’ignorent, un suplex est un mouvement venant du catch, appelé aussi « souplesse » chez nous). Après une première démo (1 titre) sortie en 2021, le groupe sort un nouvel EP avec A Stage, An Altar, condensé de tout plein de sous-genres du hardcore, plutôt bien équilibrés.

Blame Kandinsky – Eclectic Ruiner

Déjà cinq longues années que Blame Kandinsky n’avait pas fait parler de lui. Le quartet grec nous avait enchanté à l’époque avec son Spotting Elegance In Chaos, modèle de mathcore moderne aux nerfs toujours à vif et aux influences diverses. Une diversité qui semble être le crédo du groupe sur cet Eclectic Ruiner (au nom ma foi plutôt plaisant même si avec des « k », ça aurait été franchement mieux !), second opus qui propose – comme son nom l’indique à nouveau – des ouvertures à son énergie chaotique.

Nostromo – Bucephale

Figure de la scène helvète de la fin 90’s/début 2000’s, Nostromo n’est plus à présenter avec ses emblématiques albums aujourd’hui cultes pour beaucoup d’amateurs de hardcore et metal. Malheureusement après un ambitieux Hysteron-Proteron (2004) où le groupe se réinterprétait en acoustique, Nostromo annonçait l’année suivante la fin de ses activités au grand désarroi des fans.

Terror Cell – Caustic Light

Emblématique ville de hardcore, voici un nom qui s’ajoute à la fameuse scène de Richmond ! Connue pour être la patrie de très nombreux groupes du genre (au hasard City Of Caterpillar, Avail ou encore Down To Nothing), la ville de Virginie compte aussi quelques jeunes pousses encore trop confidentielles qui ne méritent que plus d’exposition, Terror Cell en fait clairement partie !

Sunflo’er – All These Darlings And Now Me

C’est devenu une habitude désormais, à chaque sortie provenant de chez Dark Trail Records on sait qu’on va se prendre des assauts chaotiques à profusion. Quartet originaire de Potsdam (l’américain, pas l’allemand) ayant connu quelques mouvements de line-up avec l’arrivée du vocaliste Jeff Lyszczarz (le groupe officiait sous forme de trio jusqu’à No Hell, leur album précédent datant de 2018), Sunflo’er l’aime aussi pas mal, le chaos, mais ne désire pas se cloisonner à de l’étourdissement pur et simple.

thoughtcrimes – Altered Pasts

Fortement attendu depuis l’excellent EP Tap Night, thoughtcrimes débarque enfin avec son premier long-format et le résultat devrait combler les fans de l’un des fameux anciens groupes de Billy Rymer (batterie): The Dillinger Escape Plan (pour rappel il est aussi passé chez End et Glassjaw). En effet, on retrouve sur Altered Pasts toute la versatilité qui caractérisait la bande à Greg Pucciato, capable de mixer violence frontale, passages alambiqués et mélodies captivantes.

Abest – Molten Husk

Trois ans après le très bon Bonds Of Euphoria, Abest fait son retour avec la volonté affichée d’aller encore plus loin tant au niveau de sa densité sonore que dans sa violence. Et si ce genre de parti pris que bon nombre de groupes présente pour un nouvel album peut amener un peu de méfiance, le trio allemand ne ment absolument pas sur ses intentions avec ce Molten Husk, cochant toutes les cases en ce qui concerne la noirceur, la rugosité et le chaos.