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3Teeth – Endex

Ce n’est pas parce que les amateurs de metal indus n’ont plus grand chose à se mettre sous la dent depuis que Trent Reznor a décidé de se consacrer quasi exclusivement à des bandes originales de films, que Ministry n’en finit plus de splitter/revenir, ou que Marilyn Manson a des déboires avec la justice, pour qu’on en soit réduit à accepter 3Teeth comme le nouveau messie du metal indus. De fait ce groupe m’a toujours paru superficiel et peu pertinent, et ce n’est pas le pataud Metawar sorti en 2019 qui m’aura fait changer d’avis.
Sauf que leur nouvel [...]

Harm’s Way – Common Suffering

Mine de rien, Posthuman, le dernier véritable album de Harm’s Way remonte à déjà cinq ans (si l’on excepte les rééditions de ce dernier puis d’Isolation), ce qui fait quand même un moment ! Et si le groupe (enfin surtout son vocaliste) est devenu malgré lui un meme via une collection de vidéos plutôt amusantes, Common Suffering vient remettre les choses à leur place en délivrant un hardcore bien énervé, baigné de noirceur et d’ambiances indus.

Neo Inferno 262 – Pleonectic

Projet parisien né en 2006 autour de la personne d’A.K.(Vorkreist, Merrimack, Decline Of The I…), Neo Inferno 262 aura connu un très long silence depuis son premier album Hacking The Holy Code. Ce dernier, sorti en 2008, proposait déjà un black metal iconoclaste surplombé d’éléments electro/indus pour un rendu particulièrement hostile. Quinze ans plus tard, le projet est donc réactivé, complété par de nombreux invités provenant de la scène au sens large du terme (de MkM d’Antaeus à Dehn Sora en passant par des membres de Seth ou de Blacklodge… parmi tant d’autres) pour un nouveau carnage futuriste.

Fange – Privation

Fange est de ces groupes qui ont su, album après album, faire évoluer leur son sans pour autant le dénaturer. Parti d’un sludge/doom flirtant avec le stoner sur Poisse (2014), le groupe breton a inséré depuis quelques bonnes rasades d’indus à sa tambouille (affirmées depuis Punir – 2019), magnifiant le climat de malaise qu’il affectionne tant. Le trio devenu aujourd’hui quartet débarque donc avec ce Privation, apogée d’un concept (sonore comme visuel, le double-clip visible ci-dessous est une véritable claque) lui faisant prendre une toute nouvelle dimension.

Isolant – Drain

Huit ans après Oblivion (que vous avez sûrement oublié, hohoho !), Isolant reprend enfin du service. Le trio mené par Max Furst (basse/guitare/claviers – Malleus, ex-Morne, unique rescapé du line-up d’origine) a depuis connu un gros revirement de troupe. Accueillant des habitués de chez Sentient Ruin Laboratories, Mattia Alagna (Abstracter, Atrament) au chant et l’espagnol Miguel Souto (Suspiral) aux machines, cette version 2.0 du projet en reprend finalement les grandes lignes mais en propose une version encore plus ouverte et intéressante.

Uranium – An Exacting Punishment

Découvert avec l’effroyable Wormboiler (2021), Uranium fait déjà son retour avec un nouvel EP cinq-titres tout aussi difficile d’accès. Comme son prédécesseur, An Exacting Punishment interroge notre perception dès sa pochette où l’on distingue une tête (?) sous ces restes d’effondrement. Musicalement aussi, on peut rester perplexe devant ces sons distordus modelés par AA (seul maître à bord), bien décidé à nous étouffer sous ces émanations malsaines.

OTDHR – Maraud

Originaire de Bordeaux, OTDHR (version simplifiée de On The Damned Human Race, tout un programme !) est un groupe qui semble apprécier l’obscurité et les formes abstraites. A l’image de la mystérieuse cover de Maraud, son premier album, le quartet joue une musique insaisissable, presque évanescente, ce par cette volonté d’alterner phases ambient/drone/expérimentales et déchainement de violence.

Fragile Figures – Anemoia

Deux ans après la découverte Silent Scars, Fragile Figures fait son retour avec un second opus de post-rock qui n’en est pas réellement tant le duo colmarien l’accommode à sa propre sauce. En effet, le duo composé de Kai Reznik (guitares, machines) et Julien Judd (basse) était alors parvenu à sortir des poncifs du genre en injectant de fortes atmosphères dégageant une sorte d’intrigue hypnotique alternant avec des passages plus tendus où l’indus prend le dessus, ce sera aussi le cas avec cet Anemoia.

Bloodbox – Post Human Disorder

Vous n’en pouvez plus d’attendre le nouveau Slipknot ? Avant la chronique de demain (Krakou est sur le coup), voici un groupe masqué tout aussi fan de boucan, mais bien plus que les neuf de l’Iowa en réalité ! Fondé en 2001 en Irlande, Bloodbox s’est relocalisé en Nouvelle-Zélande avant d’être silencieux pendant vingt longues années (le premier album Structure Against Self étant sorti en 2002), un silence enfin terminé puisque le trio fait son retour dans le plus grand des fracas !