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Capra – Errors

Capra est de ces groupes ayant réussi en l’espace d’un seul album (End Transmission – 2021) à trouver un son « signature » au point d’être désormais parfaitement reconnaissable au milieu d’une scàne hardcore pourtant sur-saturée. Une qualité autant due a un sens aiguisé du riff nerveux rejoignant la hargne punk et les attaques métalliques, et par la voix aussi écorchée que désabusée de sa chanteuse Crow Lotus.

Monasteries – Ominous

Actif depuis une bonne dizaine d’années, Monasteries est une formation de Manchester officiant dans un deathcore personnel, s’inspirant de multiples genres adjacents allant du progressif au metalcore plus mélodique en passant par des séquences djent/techniques et même quelques ambiances provenant du black metal. Ce serait pas un petit peu le bordel là-dedans ?

Creak – Depth Perception

Nouveau venu dans ce revival (si on peut le considérer ainsi) néo-metalcore, Creak est un jeune groupe anglais (de Newcastle) débarquant avec son premier album. Depth Perception propose en effet une combinaison de hardcore métallique bien frontal complété par des moments hardcore dissonant à la Knocked Loose ou Vein.fm (« A Head Full Of Rain », « Harrow »), d’autres plus lourds façon djent (« Hare In The Woods »), un peu de mathcore façon Chamber ainsi que quelques passages mélodiques, histoire de varier les plaisirs.

Rituals – I Found Myself In The Dark

Jeune pousse anglaise qui s’est fait repérée par un concours organisé par Kerrang!, magazine lui ayant offert comme prix une prestation lors du dernier Download Festival, Rituals débarque avec un nouvel EP explosif. I Found Myself In The Dark propose une mixture de metalcore et de rock alternatif sur trois titres servant réellement à les mettre en lumière.

Chamber – A Love To Kill For

Un an après la mandale Carved In Stone, EP trois titres vraiment trop court, Chamber était nerveusement attendu au tournant. Car le groupe de Nashville, véritable espoir de la scène math/metalcore, se devait d’allonger un peu la dose car l’EP nous avait alors bien laissé sur notre faim (dans le bon sens du terme !). Et c’est chose faite avec ce A Love To Kill For, second album bien plus consistant avec ses quatorze pistes… pour même pas une demi-heure !

Soulkeeper – Holy Design

Alors celui-là, je ne l’avais pas vu venir ! Derrière sa cover aussi bariolée qu’énigmatique se cache l’une des claques les plus excitantes de l’année, point barre. Soulkeeper vient de Minneapolis (Minnesota) et sort avec ce Holy Design son premier album (suite a deux EPs) venant plier le game en matière de chaos.

Death Ray Vision – No Mercy From Electric Eyes

Death Ray Vision, c’est le side-project monté en 2010 par des membres de Killswitch Engage et de Shadows Fall, désireux de faire un son mélangeant punk, hardcore et metal. Le groupe a déjà sorti deux albums studio avant ce No Mercy From Electric Eyes, troisième album marquant un véritable nouveau départ pour le groupe. En effet, Brian Fair, chanteur de Shadows Fall aux longues dreadlocks, a décidé de quitter le groupe, l’occasion pour Keith Bennett (PanzerBastard) de faire ses débuts.

Vamachara – No Roses On My Grave

« Dites le avec des fleurs ! » Vamachara fait partie de la scène montante hardcore/metal californienne, actif depuis une dizaine d’années mais restant trop confidentiel malgré un conséquent nombre d’EPs sortis (et un album, Despondent, 2018). No Roses On My Grave possède tous les éléments pour faire sortir le groupe de l’ombre.

Glass Casket – S/T

Apparu au tout début des années 2000 en tant que side-project de membres de Between The Buried And Me, Glass Casket avait alors décoiffé pas mal de mèches Myspaciennes avec sa mixture personnelle de metalcore et de phases death metal (si bien qu’il n’est pas trop pertinent de les considérer deathcore).

Vortex – The Future Remains In Oblivion

Fondé au Québec en 1998, Vortex a été plutôt productif durant sa longue carrière (ayant connu quelques mouvements de line-up) en sortant pas moins de six albums avant The Future Remains In Oblivion. Mélangeant black metal symphonique, death mélodique et deathcore, le quintet de Rimouski semble rechercher l’alliance de la brutalité et de la finesse au sein d’un écrin aussi spectaculaire qu’un bon gros blockbuster.