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Under The Pier – An Exercise In Discontent

Un petit peu plus d’un an après l’incroyablement explosif Puff Pieces, Under The Pier vient remettre le couvert avec la même fougue. Le mathcore du gang de Baltimore prend même ici une nouvelle dimension sonore (sans vouloir faire offense au producteur du premier album qui a fait de l’excellent boulot) et ce n’est pas une surprise puisque l’on retrouve Pedram Valiani (Frontierer, Sectioned) derrière la console.

Every Hour Kills – Vacua

Every Hour Kills, c’est le bébé d’un certain Sacha Laskow, guitariste et principal compositeur du groupe de Calgary qui a décidé sur ce Vacua de faire un travail introspectif et de mettre beaucoup de lui-même dans ce second EP. Ses doutes, ses colères accumulées durant l’année 2020, année durant laquelle il en a même perdu son boulot (ce qui lui a permis de bosser sur l’album plus intensément), de quoi nourrir comme il faut ce nouvel EP car le résultat est un très GROS morceau.

Blood Youth – Visions Of Another Hell

Deux ans après leur plongée à pieds joints (mais pas très réussie à l’époque) dans le néo metal avec Starve, Blood Youth revient et continue de totalement assumer leur appartenance à ce revival. Et ce Visions Of Another Hell, sorti par surprise sans aucune annonce préalable, se révèle encore plus imposant que son prédécesseur. Peut-être est-ce parce que son vocaliste, Kaya Tarsus, a annoncé son départ du groupe ?

Trivium – In the Court of the Dragon

S’il y a bien un groupe qui me laisse froid de chez froid depuis ses débuts, c’est clairement Trivium, le groupe de Matt Heafy, et nos chroniques sur Eklektik le lui rendaient bien jusqu’ici. Alors vous vous en doutez, je n’attendais évidemment rien du tout de ce nouvel album du groupe, le 10ème déjà du très prolifique américano-nippon et de sa troupe. Et la surprise n’en est au final que meilleure.
Pas que cet album soit l’album de l’année, loin s’en faut, mais moi qui pensais que Trivium ne pratiquait qu’un metalcore générique et ennuyeux, j’ai pu réviser mon [...]

We Butter the Bread with Butter – Das Album

L’incongruité de l’année quoi.
Un groupe de metalcore allemand qui chante en allemand, et saupoudre allégrement sa musique de n’importe quoi… souvent des passages électroniques bien putassiers, sur le papier tous les ingrédients étaient là pour que le résultat soit tout simplement dégueulasse (et je ne vous ai pas encore parlé des clips, mais vous allez pouvoir vous faire une idée ci-dessous).
Je voyais circuler leur nom depuis un moment, un nom qui en dit évidemment long sur le côté 2nd degré assumé des gonzes (parce que bon « nous beurrons notre tartine avec du beurre »… sacré choix de nom [...]

Sleep Waker – Alias

Après avoir sorti son premier album (Don’t Look At The Moon – 2018) dans une relative confidentialité, les metalcoreux Sleep Waker ont signé chez UNFD (Northlane, Ocean Grove) pour leur second. Alias possède des lyrics influencés par la science-fiction et la science tout court, c’est pour cela que la production est moderne et avec quelques effets (vite fait) indus renforçant l’impact de ces dix nouvelles compos.

Flames Of Betrayal – The Rain Reeks Of Heaven

Voici un album de metalcore comme on n’en a plus l’habitude d’entendre ! Flames Of Betrayal vient de Caroline du Nord et livre avec The Rain Reeks Of Heaven son premier album (faisant suite à l’EP Futility Of Hope – 2019), semble-t-il bien marqué par les débuts de la scène entre accents melodeath façon Gothenburg et moshparts appuyées.

To Kill Achilles – Something To Remember Me By

Actif depuis quelques paires d’années, To Kill Achilles met en musique le désespoir le plus profond, les britanniques passent même un cran au-dessus avec ce Something To Remember Me By. Vous me direz que la déprime est courante dans la scène hardcore, sauf que le groupe écossais se démarque en réalisant là un concept-album tournant autour de la vie d’un homme et du déroulement de l’année aboutissant à son suicide. Un sujet fort et émotionnel dont la narration passe en quatorze titres via un hardcore mélodique aux attaques metalcore bardées de breakdowns massifs.

Hacktivist – Hyperdialect

Pour célébrer leurs dix ans d’existence, les rap-métalleux Hacktivist sortent leur second album. « Rap-métalleux », rien qu’avec cette appellation j’en vois déjà sur le point de quitter cette chronique. Restez encore un peu, il est peut-être possible que vous ne trouviez ce Hyperdialect pas si rédhibitoire car le groupe de Milton Keynes habille son hip-hop d’un son metal plutôt imposant.

Wanderer – Liberation From A Brutalist Existence

Habitué des EPs et splits (avec Anzio et Grim Light), Wanderer passe rallonger la sauce avec ce Liberation From A Brutalist Existence, premier album mixant grindcore, hardcore métallique à tendance math et autres joyeusetés sludgy crusty pour un résultat forcément lourd et énervé.
Condensé en à peine vingt-trois minutes (pour dix titres), le premier album du groupe de Minneapolis est une avalanche de sauvagerie, chaque titre étant constitué de riffs bien brutaux par-dessus lesquels le vocaliste Dan Lee rugit d’une colère ultra noire (souvent secondé par les aboiements du guitariste Brent Ericson). Il est évident que l’auditeur n’est pas [...]