Latest Content

Extortion – Seething

Considéré par les amateurs comme la crème du hardcore/grind/powerviolence australien, Extortion est resté muet durant les douze dernières années avant de revenir discrètement fin 2022 avec ce Seething. Sortant ce nouvel album en autoproduction, force est de constater que les gaillards de Melbourne n’ont rien perdu de leur férocité et de leur vitesse d’exécution durant ce (gros) laps de temps silencieux !

One Step Closer – Songs For The Willow

Parmi la jeune génération de groupes de hardcore mélodique, le nom de One Step Closer est apparu et a rapidement gagné en popularité. Dès son apparition en 2017 (avec un EP éponyme) et la confirmation via l’excellent This Place You Know (2021), le groupe de Pennsylvanie a conquis de nombreux adeptes grâce à son mélange de hardcore mélodique et d’emo.

R.A.M.B.O. – Defy Extinction

Encore un groupe en pause qui s’est remis en question à cause du covid, ici ce sont les punks de Philadelphie R.A.M.B.O. qui font leur retour, seize ans après leur dernier album Bring It (2006). Pas écouté à l’époque, c’est surtout leur signature chez Relapse qui m’a donné envie de jeter une oreille à ce Defy Extinction (à la cover contestataire sonnant la révolte des animaux).

Brique – Brique

Toute jeune formation clermontoise, Brique se distingue d’emblée par son nom. Bref et percutant (si les promesses d’en prendre une dans la gueule sont tenues), ce dernier est si simple et évident qu’on s’en rappelle immédiatement après lecture. Reste plus que l’effet soit le même après écoute de ce premier EP !

Birds in Row – Gris Klein

On est d’abord attiré ou a minima intrigué par cette pochette atypique, et puis il suffit de lancer l’écoute pour se laisser embarquer par la musique des lavallois sur leur nouvel album Gris Klein, enregistré une fois encore avec Amaury Sauvé et sorti sur le label de leurs amis de Cult of Luna, Red Creek (sur lequel sont sortis le dernier Cult of Luna (en partenariat avec Metal Blade), mais aussi l’excellent album de Final Light). Label que l’on se félicite de voir attacher un soin particulier à la qualité des objets proposés, avec cette fois un très beau [...]

Nionde Plågan – Transformation

Au sein de la scène screamo nordique, la Suède a toujours connu une place à part avec des groupes phares tels que Suis La Lune, Shirokuma ou bien Vi som älskade varandra så mycket (dont j’espère vivement un nouvel album très bientôt !), Nionde Plågan semble apparaitre comme un outsider s’affranchissant des codes du style. Auteur auparavant d’albums hautement respectables pour qui apprécie le screamo coulé dans le post-hardcore qui aime les phases ralenties et atmosphériques (Frustration puis Reflektion), le groupe de Stockholm poursuit donc son bonhomme de chemin avec ce Transformation.

Katapult – Play Stupid Games, Win Stupid Prizes

Groupe suisse monté en 2017 par un ex-membre d’Arcturon (mélodeath) et par le chanteur (suédois) de Terrortory (thrash/death), Katapult est passé de duo à quintet en 2020. Après deux EP sortis la même année, le groupe de Bâle sort ici son premier album.

Rigorous Institution – Cainsmarsh

Rigorous Institution est un groupe originaire de Portland ayant déjà livré trois EP et une démo avant ce Cainsmarsh, premier long-format récupéré par Sentient Ruin après une première sortie en mai dernier chez Black Water Records. Partant d’une base crust punk, le quintet y ajoute une ambiance singulière, entre ésotérisme et psychédélisme.

[Live-report] Ocean Grove@Prague


Lundi 31 octobre 2022:
Pas de plan pour Halloween (en même temps j’ai passé l’âge), et si on allait plutôt voir Ocean Grove qui termine sa tournée européenne par le labyrinthe qu’est le Cross Club de Prague ? Le groupe australien qui faisait autrefois du hardcore mélangé à du néo metal a aujourd’hui pas mal dilué sa virulence dans le glucose mais le pouvoir fédérateur de leur son d’aujourd’hui m’a plutôt donné envie de voir ce que ça donnait sur scène.

Gros Enfant Mort – La Banalité du Mal

One-man band originaire de Poitiers, Gros Enfant Mort aurait pu être de la famille de Grand Corps Malade mais il n’en est rien (?). Quoi qu’il en soit, le multi-instrumentiste caché derrière ce projet au nom farfelu n’en est pas à son coup d’essai puisque La Banalité du Mal est son second album (après un S/T datant de 2019), il puise à nouveau ses inspirations au travers de différent(e)s courants/scènes affilié(e)s au hardcore pour en livrer ici une version déchirante.