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Crossed – Morir

Deux ans après l’avoir découvert sur le très bon Barely Buried Love, Crossed daigne enfin lui donner une suite. Le quartet madrilène en a toujours sur le cœur et possède encore du soufre en réserve. Avec son titre explicite, Morir est une célébration plus que sauvage de la mort, bardée de stridences et de cris décharnés.

Terror – Pain Into Power

Si l’on est fan de hardcore, un nouvel album de Terror c’est un peu comme quand on revoit une bande de potes dans son bled s’enfance alors qu’on habite plus dans le coin : on y va pas si souvent mais ça fait bien plaisir sur le coup. Sur Pain Into Power, Terror illustre d’autant mieux cette impression par deux faits et non des moindres: Scott Vogel (chant) a décidé de revenir sur ses terres natales (Buffalo) et de renouer avec le guitariste d’origine, parti fonder les aujourd’hui énormes Nails, Todd Jones (qui s’occupe d’ailleurs aussi de la production [...]

Cleaver – No More Must Crawl

Trio originaire de Commercy (Meuse) débuté en 2018 par les frères Garelli (Mathis au chant et à la guitare, Léo-Paul à la basse) et du batteur/chanteur Frank Fortina, Cleaver débarque avec ce No More Must Crawl par la grande porte, celle ouverte par Klonosphere (Anna Sage, Maudits…) et Season Of Mist. Basant son propos sur la thématique de la maladie, de son annonce jusqu’à la mort du malade, Cleaver sonne comme un mélange de colère, de désespoir et de douleur matérialisé sur ce premier long-format.

Minns Du – Transmission OK

Originaire de Capbreton, Minns Du (pour « vous souvenez-vous » en suédois) est un jeune trio composé du chanteur/guitariste de Thirty Six Side (groupe de power-pop parisien ayant été actif entre 1995 et 2007) et de ses deux fils (officiant à la basse et à la batterie). Un line-up pour le moins original signant avec ce Transmission OK leurs quatre premiers titres pour un peu moins de vingt minutes de son.

Glacier Veins – Lunar Reflection

Originaire de Portland, Glacier Veins est un quartet actif depuis 2015 mais qui aura attendu 2020 pour sortir un premier long-format (The World You Want To See). Lunar Reflection prend donc sa suite deux ans plus tard.

Mustasuo – Hiljaisuus

Deux ans après l’explosif Katharsis, les finlandais Mustasuo font leur retour avec ce Hiljaisuus, mot finnois signifiant « Silence ». Et du silence, on ne va pas trop en avoir sur ce nouvel album qui se montre d’emblée dans le sillage de son prédécesseur à base de crust hardcore à voix plutôt haut perchée.

Anna Sage – S/T

Après deux EP remarqués dans le microcosme du hardcore pour fans d’équations et autres parallélépipèdes rectangles (The Fourth Wall en 2014 et Downward Motion en 2018), les frenchies Anna Sage respectent à nouveau leurs quatre années entre deux livraisons mais passent cette fois à la vitesse supérieure. Signature sur un label conséquent (Klonosphere via Season Of Mist, mais aussi d’autres plus modestes structures pas piquées des hannetons comme Zegema Beach, Dingleberry ou Itawak Records), retour de Francis Caste (Kickback, Hangman’s Chair…) derrière la console et format plus étendu pour célébrer leur véritable premier album.

Soul Glo – Diaspora Problems

C’est toujours un plaisir de retrouver les allumés de Soul Glo (que j’avais eu la chance de pouvoir voir en live avant le covid), désormais bien implantés chez Epitaph Records (il s’agit là de leur seconde sortie sur le label de Brett Gurewitz – de Bad Religion) et leur mixture de punk hardcore (et quelques variations screamo) et de moments hip hop se payant le luxe de ne jamais paraître hors propos.

Weatherstate – Never Better

Jeune formation anglaise (de Weymouth plus précisément), Weatherstate est de ces groupes qui auraient voulu performer dans les années 90 quand MTV ou quelques radios diffusaient encore un peu de rock (grand public). Reprenant tout l’attirail de cette scène pop-punk/grunge d’alors, le groupe sonne donc très familier pour qui est nostalgique de cette époque insouciante.

Drug Church – Hygiene

Avec une cote de popularité en augmentation constante, surtout après des tournées sur lesquelles le groupe était bien entouré (j’ai eu la chance de les voir en live il y a quelques années en compagnie de Title Fight) et un Cheer (2018) sonnant toujours aussi bien quatre ans après, autant dire que Drug Church était attendu au tournant avec ce quatrième album !