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Opinion – Horrible

Opinion, c’est un certain Hugo Carmouze qui, plutôt que de passer du bon temps entre potes pour la soirée du Nouvel An 2023, a préféré s’enfermer dans sa chambre pour enregistrer cet Horrible. Une bien originale manière de passer sa fin d’année qui peut donc s’écouter un peu plus d’un an plus tard. Et si le projet insiste sur le fait de n’avoir utilisé ni ampli, ni effets, le résultat final est très surprenant…

House Of Harm – Playground

Révélé en 2020 avec le très bon Vicious Pastimes, House Of Harm fait son retour en cette fin 2023 déjà trustée par de nombreux tops alors qu’un maximum d’albums n’ont même pas encore eu le temps d’atterrir dans mes oreilles. Et ce serait bien dommage de passer à côté de ce Playground car le trio de Boston y mélange à sa manière post-punk et goth des 80’s avec forte présence de synthés et de guitares au delay immersif, mais aux vocaux sonnant comme un Robert Smith « midwest emo ».

Lunar Lock – The Dream Of Sad City

Duo angevin né il y a deux ans, Lunar Lock est le projet de Romain Le Lavandier (chant/claviers) et de Maxence Thulievre (basse), deux amis aux envies de rêves éveillés. Sur leur nouvel EP intitulé The Dream Of Sad City (faisant suite à Holy Quarrel, EP sorti l’an dernier), le groupe cherche à nous envelopper dans un cocon de tristesse aux vapeurs inspirées autant par la coldwave, la shoegaze et la dreampop.

Trainfantome – Thirst

Autrefois projet solo du nantais Olivier Le Tohic, Trainfantome est désormais un groupe à part entière aux influences plutôt larges. Thirst, leur nouvel album, s’illustre en effet en sillonnant au travers de multiples courants, du shoegaze à la (bedroom) pop en passant par l’emo, le grunge ou le post-hardcore tout en conservant cette aura lo-fi (mais parfaitement audible).

Nature Morte – Oddity

Deux ans après le très bon Messe Basse, Nature Morte fait son retour avec un troisième album, cette fois sur le label nantais Frozen Records (Gravekult…). Oddity installe donc une nouvelle fois son mix personnel de black metal, shoegaze et autres trucs en « post », aux contrastes aussi multiples que les émotions. Et même si les couleurs de la cover peuvent rappeler le Sunbather de Deafheaven, le trio parisien parvient à se démarquer parmi la « masse » de groupes du genre.

Paerish – You’re in both dreams (and you’re scared)

Auréolé d’une popularité grandissante suite à l’excellent Fixed It All (2021), Paerish fait enfin son retour en reprenant ici les mêmes ingrédients que pour son album précédent… ou presque. En effet, le groupe parisien a connu un changement de batteur (Loïc Fouquet remplaçant Julien Louvion) mais a conservé le même type de conception que pour Fixed It All, allant enregistrer à Philadelphie en compagnie de Will Yip (Title Fight, Code Orange ou encore Balance And Composure) et restant sur le label SideOneDummy (Microwave, Violent Soho…). Et si l’album précédent possédait des références, notamment cinématographiques des 90’s, ce nouveau chapitre [...]

Bees Made Honey In The Vein Tree – Aion

Bees Made Honey In The Vein Tree (qu’on va désormais simplifier en BMHITVT) est une formation originaire de Stuttgart active depuis 2014 adepte d’un son « marque déposée » oscillant entre sludge, doom et rock psychédélique, modulé à sa guise. Prenant la suite de Grandmother (2019), Aion propose un troisième album constitué de huit plages sonores immergeant l’auditeur dans un océan de sensations.

Lanayah – I’m Picking Lights In A Field…

Actif depuis 2016, Lanayah est une formation US (basée entre Santa Barbara et Seattle) assez énigmatique, transitant entre différents styles très distincts tels que le drone, le shoegaze, le screamo ou le post-metal, le tout dans une optique expérimentale lo-fi. Pour l’anecdote, le groupe a tout enregistré en une prise avant de découper tout ça en huit pistes.