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VR SEX – Rough Dimension

Trois ans après le frustrant Human Traffic Jam (EP gloubiboulga entre hits et expérimentations assez peu intéressantes), VR SEX tient sa revanche et vient balayer cette semi-déception avec son premier long-format ! Car Rough Dimension propose neuf titres (en réalité huit car « Cyber Crimes » est un court interlude) parmi les plus entêtants que le trio ne nous a jamais offerts. Noel Skum (aka Andrew Clinco de Drab Majesty qui a mélangé ironiquement les lettres d’Elon Musk) et ses acolytes Z.Oro (Aaron Montaigne de Antioch Arrow) et Mico Frost (Second Skin) ont ici bossé avec Ben Greenberg (Uniform) qui a [...]

Greg Puciato – Mirrorcell

Depuis que The Dillinger Escape Plan n’est plus, Greg Puciato participe à des projets tels que Spylacopa, Killer Be Killed ou encore The Black Queen, ouvrant ses envies artistiques à d’autres courants que le mathcore. Pour son second album sous son propre patronyme (après Child Soldier: Creator Of God, sorti en 2020), le prolifique vocaliste y met tout ce qu’il possède, ses mélodies vocales immédiatement reconnaissables et quelques hurlements/modulations vocales comme à la bonne époque.

Cremation Lily – Dreams Drenched In Static

Cremation Lily, c’est le projet d’un certain Zen Zsigo, mec pas si zen que ça puisqu’il dort très peu et souffre apparemment de dépression. Mais derrière l’aspect négatif de cette info se cache une créativité et surtout une incroyable productivité (comme l’attestent les très nombreuses sorties qu’on peut trouver sur son Bandcamp, ainsi que sa participation à de nombreux collectifs comme BLACKCLOUDSUMMONER par exemple) du gaillard. Pour Dreams Drenched In Static, il quitte même l’autoproduction en signant chez The Flenser, label réputé notamment pour avoir Have A Nice Life ou Planning For Burial dans son roster.

Tassi | 水树 – 北之国三 (Northland III)

Comme son nom l’indique, Northland III est le troisième volet des aventures de Tassi AKA Dryad (Bliss Illusion), multi-instrumentiste chinois (basé à Beijing) qui nous conte en musique les pérégrinations d’un barde faisant un voyage aussi mystique qu’ésotérique dans un univers paradisiaque à la recherche de son amour nommé(e?) Uni. Débutant même par le réveil du personnage central (« Star Palace », désolé par avance de ne pas écrire les caractères chinois), ce nouvel album est un concept-album (de type « voyage dans le temps ») très varié, nous immergeant dans un monde onirique doux-amer, plein de bruitages et de fragilité.

Violence – Area Sub Rosa

Avec leur son à la croisée du crust et du blackened hardcore cathartique (matérialisé dans leur très bon dernier album en date The Coldest Place Is Within Myself – 2018), les danois de Woes ont apparemment décidé de calmer leurs ardeurs. On retrouve chez Violence leurs membres dont les envies semblent aujourd’hui d’aller dans des émotions diamétralement opposées.

Downward – The Brass Tax

Repéré il y a cinq ans avec un premier long-format éponyme, Downward est un quartet de l’Oklahoma fan de Hum, tirant d’ailleurs son patronyme de lyrics du groupe de shoegaze étant revenu il y a quasiment deux ans avec Inlet. Et si Hum est pour Downward une influence évidente, on ne doit pas les restreindre à une simple copie.

Cloakroom – Dissolution Wave

Cloakroom célèbre ses dix ans avec ce Dissolution Wave et vient par la même occasion briser cinq ans de silence après le très bon Time Well. Toujours chez Relapse, le trio originaire de l’Indiana revient à nouveau avec son shoegaze si personnel agrémenté de space rock au fuzz maousse, présentant pour l’occasion un concept particulier abordant la question de l’humanité, de l’art, de l’abstrait, tout ça avec une narratologie du côté de la cosmologie.

cursetheknife – Thank You For Being Here

Jeune pousse originaire d’Oklahoma City, cursetheknife débarque avec un premier album se réappropriant un style ayant fait un gros comeback ces dernières années: le shoegaze. Et s’il parait délicat aujourd’hui de sonner original avec ces riffs et textures emblématiques des 80’s/90’s, ce trio réussit à sonner totalement frais.

Non Serviam – Il Pleut Partout Derrière

Un peu plus d’un an après la découverte du groupe avec Le Cœur Bat, de l’eau a coulé sous les ponts pour Non Serviam. Le mystérieux groupe parisien a en effet réussi à bien faire parler de lui (en bien mais aussi en mal) et a fini par dénicher un label (le très bon Trepanation Recordings qui a récemment sorti les derniers albums de Still ou Stasi, parmi beaucoup d’autres). Si le premier album était un gros morceau pour lequel il fallait avoir le cœur très bien accroché pour ne pas défaillir, Il Pleut Partout Derrière diminue les proportions [...]