They Grieve, ce sont deux canadiens, anciens membres (dont un session) d’Alaskan (sludge/post-metal splitté en 2016), qui ont décidé de poursuivre leurs aventures atmosphériques sur fond d’isolement et de dépression. La bande-son idéale pour s’isoler et hiberner tout l’hiver ? Complètement !
Il semble y avoir une nouvelle émulation française en terme de post-metal en ce moment. De nouveaux groupes débarquent ces derniers temps et beaucoup parviennent à trouver leur propre tambouille au milieu de ce style pourtant désormais surreprésenté. Les clermontois d’In Der Welt s’ajoutent donc à la liste avec ce premier album sans titre, proposant une version trouvant l’équilibre entre énergie, mélodies et nerfs (beaucoup !).
Pyramid Mass est un jeune trio débuté l’an dernier (mais ayant connu une première vie sous le nom de Doubtfire), issu de la très prolifique scène de Richmond, Virginie. Monolith, leur premier album, propose un mélange très singulier de black metal et de doom, le tout agrémenté d’une optique psychédélique joliment illustrée par la cover sci-fi, comme issue d’un comics à l’ancienne.
A croire qu’ils passent leur temps en studio, les trois français du Québec de Seum font déjà leur retour, avec un long-format cette fois. Double Double emprunte son nom d’une boisson sucrée à base de café populaire au Canada, une « bombe calorique » comme ils disent. Ce nouvel album vient surtout suite à des tournées (au Canada et en France) où le groupe a pris goût à ajouter une touche punk et plus de groove à leur doom’n bass (toujours aucune guitare à l’horizon).
WuW est un duo parisien composé par les frères Guillaume et Benjamin Colin (respectivement basse/guitare/claviers/percussions et batterie/claviers) qui officiaient auparavant chez Abrahma. Les deux frangins sont actifs depuis déjà sept ans et ont déjà signé deux albums, Rien ne nous sera épargné (2018) et Rétablir l’éternité (2020), tous deux chez Prosthetic Records avant L’Orchaostre, voyant le jour chez Pelagic Records.
Griefbringer est un « jeune » trio plutôt expérimenté avec des membres provenant de l’underground italien(Hell Obelisco, Schizo, Haunted ou encore Monumentum). Avec sa sombre cover signée View From The Coffin (The Secret, Deathrite…), The Horrible Wilting annonce un son des plus pesants et désespérés, et il n’y a aucun mensonge sur la marchandise…
C’est sous un line-up quelque peu remanié durant une certaine pandémie que Death Engine fait son retour. Ocean, leur troisième album, semble indiquer que les quatre lorientais souhaitent ici célébrer leur Atlantique voisin mais zéro image de carte postale à l’horizon puisque comme sur Mud (2015) et Place Noire (2018), c’est bien de froid et de grisaille dont il est question chez eux.
Duo belge formé par Tim de Gieter (désormais permanent chez Amenra) et Siegfried Burroughs (batteur de The K), Doodseskader a fait parler de lui il y a deux ans avec un premier EP à fort potentiel. MMXX: Year Zero, comme son nom l’indique, présentait alors un groupe à ses balbutiements mais déjà fort d’une personnalité affirmée, rangée du côté (très) sombre de la force. Un sentiment d’obscur malaise qui se développe encore plus sur Year One, leur premier long-format.
Groupe berlinois formé en 2019 par des membres de diverses formations de screamo, post metal ou hardcore (Ancst pour le plus connu), Nidare a choisi d’encore plus intensifier sa musique en optant pour du black metal, ayant forcément des accents « post ». Suite à une démo et deux splits, le quintet sort avec ce Von Wegen son premier véritable album contenant six titres mélangeant presque équitablement le background du groupe avec ses envies blackisantes.
Reigan-Do est né en 2016 avec une ambition peu commune pour un groupe. A l’opposée de l’attitude empreinte de « star system » adoptée par certains groupes (je ne vise personne en particulier), le trio originaire du Rhône-Alpes prône le DIY dans sa forme la plus humaine, c’est-à-dire nouer des contacts, échanger et jouer partout dans un but non lucratif (l’album est d’ailleurs disponible à prix libre sur leur Bandcamp). Un état d’esprit rare qui laisse à penser que cet Après nous le silence se voudrait plein d’espoir ?
