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Barabbas – Messe pour un chien

Attendus pendant l’été, c’est finalement en fin d’année que Barabbas et ses apôtres daignent enfin revenir parmi nous, pauvres mortels, et donner une suite à leur prophétique EP Libérez Barabbas ! (2011 mais chroniqué en ces pages en début d’année) Une attente comblée par un véritable premier album possédant autant de cachet que l’EP.

Drones Of North America – S/T

Presque cinq ans après la sortie de Spoils Of Failure, dernier album en date de Buried Inside, de nombreux fans en attendent toujours désespérément la suite, si possible une suite qui serait à la hauteur de Chronoclast (2005) ou la pierre angulaire de ce groupe canadien… donc on s’y remet les gars, ok ? (oui, c’est une requête personnelle). Bon, s’ils ne semblent pas bien pressés de la sortir cette suite, certains membres du groupe ont décidé de faire autre chose en attendant (ou pas), notamment dans un groupe nommé Drones Of North America.

Triggerfinger – By absence of the sun

Eh ben les ptits amis, vous avez bien failli avoir non pas un By absence of the sun mais bel et bien un By absence of By absence of the sun (en fait vous auriez eu le sun, quoi). Non pas que la sortie de cet album ait été à un quelconque moment compromise. Non. C’est juste qu’il m’a fallu plusieurs écoutes avant d’avoir un déclic et que j’ai même été à 2 doigts de ne lui laisser aucune chance après le premier tour dans la chaine hi-fi. Quelle belle connerie ç’aurait été !

Royal Blood – S/T

Premier album pour ces anglais et comme pour leurs compatriotes de Lonely the Brave (sur lesquels nous nous attarderons bientôt), il s’agit d’un album qui était très attendu, là encore précédé par plusieurs singles qui avaient permis de mettre le feu aux poudres et d’attirer l’attention sur ce combo particulier. Soutenus notamment (pour le meilleur ou le pire, chacun en jugera) par les Arctic Monkeys, les Royal Blood présentent en effet la particularité de n’être que 2. Un duo basse / batterie qui fait pourtant un sacré boucan et qui pourrait d’ailleurs vraiment vous surprendre.

Cathedral Fever – All Pit, No Pendulum

Originaire de St-Louis, Missouri, Cathedral Fever est un jeune groupe monté en 2012 par un membre de White Fire (autre groupe fort sympathique au demeurant). All Pit, No Pendulum est le troisième EP du groupe, sept titres d’un hardcore à la fois sombre, lourd et complexe.

Bongripper – Miserable

Utilisée en médecine, popularisée par le québecois Messmer, l’hypnose semble avoir sacrément la cote en ce moment. Depuis sa formation en 2005, Bongripper s’emploie aussi à participer au mouvement grâce à sa musique aux confluents du stoner, du sludge et du doom, le tout toujours complètement instrumental. Pour Miserable, son septième album déjà, (sans compter les splits et EPs), le quartet de Chicago reste fidèle à ses habitudes, jouant sur la lourdeur et n’ayant pas peur d’étirer ses morceaux en longueur afin de plonger l’auditeur dans une douce léthargie…

Omotai – Fresh Hell

Il y a deux ans Terrestrial Grief, premier album d’Omotai, nous avait montré les prémices d’un groupe à fort potentiel toutefois encore un peu vert pour complètement convaincre. C’est chose faite avec ce Fresh Hell à la fraicheur infernale où brûlent gaiement sludge, stoner et noise.

Jack And The Bearded Fishermen – Minor Noise

De retour de la pêche au gros son, Jack et ses acolytes au système pileux développé ont ramené dans leurs filets un nouvel album d’un fort beau gabarit. Minor Noise fait suite à Places To Hide, album sorti il y a trois ans synonyme de virage noise rock, l’équipage a-t-il conservé le même sillage ?

Grand Magus – Triumph And Power

Deux ans après The Hunt, revoilà le trio suédois du grand mage, mené de main (et de voix) de maître par le guitariste chanteur Janne « JB » Christoffersson (récemment remarqué sur le dernier disque d’Ayreon). Cette fois-ci ce n’est pas à la chasse que nous emmène le groupe mais à la guerre, et pas pour y prendre une rouste, le titre de l’album annonce la couleur d’entrée : l’épopée sera victorieuse.

Whores – Clean

Noise-rock abrasif et grosses guitares stoner, efficacité radicale, bref je me demande encore pourquoi j’ai oublié de parler de cet album, enfin de cet EP, l’année dernière. A moins que ce soit parce que ces satanés coquins de Brutal Panda ne le sortent qu’en LP et que ça a le don de me chagriner.