#2013

Horror Vacui – Nihilistic

Monté sous l’impulsion du guitariste de No Guts No Glory, Horror Vacui est un groupe de crust/hardcore dont la motivation première semble être de repeindre en noir les murs de la ville rose. Leur premier album, le bien nommé Nihilistic, balance 19 minutes de haine pure. Alors certes le style est rabâché ces derniers temps, certes les toulousains jouent beaucoup « à la manière de », mais c’est tellement bien fait.

Helms Alee & Ladder Devils – Split

Je vais être honnête, les Ladder Devils j’en ai franchement pas grand chose à foutre à la base. Pourtant leur punk noise est sympathique, illustrée qu’elle est sur ce split par deux morceaux de facture tout à fait… sympathique justement (14/20).  Rien de très nouveau puisqu’on a déjà entendu tout ça chez les Young Widows, Fight Amp ou autres Unsane en poussant un peu.

Transatlantic – Kaleidoscope

Le « All Star Band » du rock progressif est de retour ! Rappelons pour les néophytes qu’il s’agit d’un super groupe fondé en 2000 par les membres de quatre cadors du prog ou du métal progressif : Neal Morse (Spock’s Beard) aux claviers, Roine Stolt (The Flower Kings) aux guitares, Pete Trewavas (Marillion) à la basse, Mike Portnoy (ex – Dream Theater, The Winery Dogs, Adrenaline Mob et cent autres projets) à la batterie. On peut ajouter que tout le monde chante plus ou moins dans le groupe, et qu’il est souvent (un peu sur album mais surtout beaucoup sur scène) rejoint [...]

Rannoch – Between two worlds

Ah je vous avais prévenu, si vous avez lu mon bilan de l’année 2013, vous ne devriez pas être surpris de retrouver cet album ici chroniqué. Au bout de 2, 3 tours de mange disque mon instinct a fait son office mais le temps a manqué. Il aura fallu maintes et maintes écoutes pour que le potentiel (énorme) de Between two worlds prenne toute sa dimension. Il est donc temps de commencer la session de rattrapage 2013 (il y en aura immanquablement d’autres, soyons modestes) avec ce qui, probablement, s’apparente de plus en plus comme ma meilleure découverte metal [...]

Whores – Clean

Noise-rock abrasif et grosses guitares stoner, efficacité radicale, bref je me demande encore pourquoi j’ai oublié de parler de cet album, enfin de cet EP, l’année dernière. A moins que ce soit parce que ces satanés coquins de Brutal Panda ne le sortent qu’en LP et que ça a le don de me chagriner.

Uboa – Jouissance

Uboa est un projet solo monté par un inconnu australien s’appelant « X » proposant sa musique à prix libre sur Bandcamp. Dit comme ça, ça n’engage pas vraiment à aller écouter, et pourtant son indéfinissable et flippant artwork incite vraiment à appuyer sur « play ». Puis bon, qui refuserait une Jouissance gratuite ?

Jolly – The Audio Guide to Happiness (part I et II)

Jolly est un groupe new-yorkais qui, ça vous a peut-être échappé, a sorti l’année dernière le deuxième volet de son Audio Guide to Happiness, un double album donc (dont le premier volet date de 2011), au concept un poil fumeux puisque le groupe met en avant le son « binaural » utilisé sur l’album, qui serait paraît-il un artefact sonore permettant de produire une fois perçu par le cerveau, un état de bonheur chez les sujets exposés à cette technique sonore.

Vitja – Echoes

Difficile de se faire une place au soleil lorsque l’on aborde un style ultra représenté ces dernières années. Suiveur ou pas, Vitja tente avec ce Echoes de se réapproprier ce metalcore à tendance djent dont l’intérêt décroit en fonction de chaque nouveau groupe générique sortant du wagon…

Sea of Bones – The Earth Wants Us Dead

Allez, voilà encore un album à côté duquel nombreux d’entre vous (et nous) sont certainement passés en 2013. Normalement je ne devrais d’ailleurs même pas vous parler de Sea of Bones, pour la simple et bonne raison que ce groupe américain officie spécifiquement dans le genre qui m’intéresse le moins d’habitude : ce sludge heavy en diable flirtant avec le doom, vous savez avec des morceaux très longs qui se traînent sur de longues minutes.

The Moth Gatherer – A Bright Celestial Light

The Moth Gatherer fait partie de ces groupes sortis de nulle part qui retiennent directement l’attention. Le groupe s’est formé en 2009 à Stockholm par deux potes (rejoints ensuite par un troisième larron à la batterie l’an dernier) avec l’envie de se servir de la musique comme thérapie et exutoire après la perte de proches. Et cette musique va forcément avoir des teintes bien sombres.