#2014

Unfathomable Ruination – Idiosyncratic Chaos

Que vous soyez fans de brutal death metal à tendance technique ou que vous lisiez les news de n’importe quel webzine musical, le nom d’Unfathomable Ruination doit sûrement vous dire quelque chose. Pour la première catégorie, il s’agit de ce groupe londonien auteur du très bon Mishapen Congenital Entropy sorti en 2012, et pour les seconds, il s’agit de ce groupe auteur l’été dernier d’un happening un poil dérangé, le groupe s’étant enfermé dans une boite au milieu d’une rue de Londres afin de jouer jusqu’à ce que l’oxygène ne leur manque (récit, images et vidéo ici). Et s’il [...]

Viva Belgrado – Flores, Carne

Comme d’habitude début janvier, on se lance dans la confection de top albums de l’année venant de s’écouler. Comme d’habitude début janvier chez Eklektik, on est à la bourre pour rendre nos bilans (mais ne vous inquiétez pas, ça va arriver !). Et surtout, comme d’habitude début janvier, on dégotte des perles de l’année venant de s’écouler mais il est trop tard pour l’intégrer à notre top. Flores, Carne fait partie de ces perles découvertes un poil trop tard.

The Divorcée – Heartfucker

Faisant suite à une démo sortie en 2013, Heartfucker est donc le premier EP du groupe anglais The Divorcée. Les cinq britons produisent une mixture de mathcore à tendance chaotico-spazzcore, c’est-à-dire un truc bruyant et braillard sans queue ni tête pour le profane, qu’ils mêlent à un feeling noisy pas dégueu du tout.

Xerxes – Collision Blonde

Plutôt discret dans le paysage hardcore ricain, Xerxes sort pourtant des albums (ou EPs/singles) à un rythme régulier (au moins un par an) depuis ses débuts en 2010. Sorti en octobre 2014 chez No Sleep Records, Collision Blonde, le second long format du groupe (après Our Home Is A Deathbed, 2012), confirme l’attrait du combo de Louisville, Kentucky, pour les sonorités post-punk.

Save Us From The Archon – Thereafter

Quartet originaire de Pennsylvanie, Save Us From The Archon est un groupe de rock instrumental du genre plutôt décoiffant. Pour son premier passage au long format, le groupe éblouit en mélangeant une époustouflante technicité à un jeu sur les atmosphères unique. Du barré certes, mais qui se suit sans problème.

Hornwood Fell – S/T

Trio italien aux membres impliqués dans divers groupes plutôt obscurs, Hornwood Fell joue un black metal dans la grande tradition du genre. De ses rythmiques ultra rapides binaires à son continuel souffle froid et hostile, le groupe ne cherche pas à innover (ça cite autant Darkthrone que le Nattens Madrigal d’Ulver, ce qui n’est pas galvaudé) mais parvient à installer un climat délétère dès son introduction.

Taken – Carry Us Until There Is Nothing Left

Dix ans après son split, Taken voit sa discographie (Finding Solace In Dissension, And They Slept et Between Two Unseens) rééditée en double album (ou double LP), de quoi faire rattraper son retard à tous ceux qui ne connaissent pas cet incontournable de la scène emo/screamo californienne du début des années 2000.

Wolves Scream – Hurricane

Jeune formation belge originaire de Namur, Wolves Scream livre avec Hurricane son second EP. D’après les avis retrouvés sur le net, le groupe sonnait sur Write Between The Lines (le premier EP donc) un brin cliché, un peu trop proche de Bring Me The Horizon et autres groupes à mèches. De quoi faire grincer des dents, mais trois ans après la donne à quelque peu changé.

The Treatment – Running with the dogs

On a de ces pudeurs parfois. J’ai abordé ce deuxième album des Anglais avec une timidité proportionnelle à l’espoir que je refusais de mettre dans ce nouveau groupe en 2011 lorsque débarquait This might hurt. Je ne souhaitais pas me retrouver face à la même détresse que j’avais connue lorsque leurs compatriotes de Roadstar avaient quitté la scène en 2007. Trop douloureux de tomber sous le charme d’une bande de rockers doués dont la carrière n’aura pas dépassé 2 brûlots. Il fallait donc presque souhaiter que The Treatment, qui reprenaient en quelque sorte le flambeau, soit « explode en stage » [...]