#2015

Haut&Court – Troffea

Après la vie, qu’est-ce qu’il y a ? Bonne question à laquelle il est impossible de répondre mais à laquelle on va répondre quand même: après La Vie, il y a Troffea ! En effet, quel plaisir d’avoir des nouvelles des strasbourgeois de Haut&Court et de leur « math-grind-crust » révélé le temps d’un implacable EP, quoiqu’aujourd’hui le côté math semble avoir souhaité se faire un petit peu la malle…

Doomtree – All Hands

Ahhh les all-star bands… Se réunir entre illustres membres de groupes reconnus rime souvent avec « quitte ou double ». Dans le milieu hip-hop, il y en a un qui, album après album, demeure à un niveau de constance vraiment impressionnant, ce groupe c’est Doomtree.

Oceans Ate Alaska – Lost Isles

Originaire de Birmingham, Oceans Ate Alaska officie depuis 2011 au sein de la scène metalcore anglaise où il a commencé à se faire une place. Après deux EPs sorti sur Density Records, le groupe a été repéré par Fearless Records (label sur lequel étaient At The Drive-In ou encore Portugal.The Man il y a quelques lointaines années et qui officie désormais principalement dans le metalcore) et sort aujourd’hui Lost Isles, premier album plutôt dense (13 titres).

Death Engine – Mud

On a gardé en mémoire Amen, premier EP de Death Engine, première carte de visite prometteuse touchant autant à ce mélange de hardcore(s) si cher à l’écurie Throatruiner qu’à des ambiances noise à la limite de l’indus. Un premier essai court mais intense qui voit sa suite sortir cette année.

Vola – Inmazes

Nom bidon, pochette assez moisie, on aurait presque envie de passer rapidement à autre chose si l’on se fiait aux apparences concernant les danois de Vola et leur premier album Inmazes. Mais heureusement la qualité de la musique du groupe convaint rapidement même si l’entame très meshuggienne sur « The Same War » est tout de même assez trompeuse.

Giraffes? Giraffes! – Spazz Master

En attendant un nouveau full-length donnant une suite à leur fabuleux Pink Magick (2011), Giraffes? Giraffes! donne dans le format court avec d’abord un 10″ (2013) sans titre (qui est aussi sorti sous la forme d’un split avec Goddard), puis avec ce Spazz Monster voyant le jour en ce début d’année 2015.

Sarpanitum – Blessed Be My Brothers

Guim vous avait prévenu il y a plusieurs années : Sarpanitum est un groupe avec lequel il va falloir compter quand on parle de death metal. Pourtant il s’est fait attendre ce deuxième album, qui sort finalement 8 ans après le premier, le très bon Despoilment of Origin. A cette époque Sarpanitum s’inscrit dans le sillage direct de Nile, mais parvient déjà à démontrer -au-delà du talent technique évident- de vraies qualités en terme d’ambiance et de riffing.

Hexis – split avec This Gift Is A Curse

Je ne sais pas s’il pouvait y avoir un split plus évident que celui-ci. D’un côté les danois Hexis dont le blackened hardcore ne quitte quasiment jamais le premier plan depuis la création du groupe (rien que l’an dernier on compte un album (Abalam), une réédition (XI) ainsi qu’un split avec Primitive Man), de l’autre This Gift Is A Curse (avec qui c’est tout l’inverse), groupe suédois dont on était sans nouvelle depuis leur sensationnel premier album I, Guilt Bearer.

Addaura – …And The Lamps Expire

Repéré en 2012 avec son premier album Burning For The Ancient, Addaura fait partie de cette nouvelle génération de groupe de black metal US (renommée USBM) à laquelle appartient des groupes tels que Wolves In The Throne Room, Alda ou encore Deafheaven, soient des groupes qui apprécient marier leur black metal à des atmosphères singulières.

Black Sheep Wall – I’m Going To Kill Myself

Black Sheep Wall est de retour, les papas du terrible I Am God Songs (2008) redéboulent dans le game armés d’un nouvel album à la cover aussi loufoque que son titre. I’m Going To Kill Myself marque surtout un nouveau départ dans la carrière mouvementée du groupe: Trae Malone, surpuissant chanteur officiant aussi dans Noriega (RIP ?), est parti en laissant la place derrière le micro au bassiste Brandon Gillichbauer. Si le gaillard s’en tire plutôt bien vocalement (dans un registre totalement différent certes), difficile d’en dire autant en ce qui concerne l’inspiration de ses camarades…