#2017

Cursed Earth – Cycles Of Grief Volume I: Growth

Originaire de Perth, Cursed Earth est la nouvelle signature du label australien UNFD, et pour ainsi dire, on n’aurait jamais parié sur un groupe du genre dans cette écurie. En effet, habituellement dépositaire d’un metalcore à tendance mélodique, voici qu’ils sont allés nous dénicher un tout jeune combo dénotant particulièrement du reste par son extrême violence.

Comity – A Long Eternal Fall

C’est toujours avec une appréhension très spéciale que l’on accueille un nouvel album de Comity, un étrange mélange d’excitation et d’inquiétude, car avec Comity, on ne sait pas du tout à quoi s’attendre, ce depuis leurs débuts ! Les quatre parisiens n’ont plus rien à prouver, étant actifs depuis plus de vingt ans maintenant et étant des experts en matière d’extrémisme sonore, on sait déjà avant écoute que A Long Eternal Fall ne sera pas une partie de plaisir…
Comity surprend d’emblée avec le premier titre I et son riff principal aux accents bluesy. Plutôt efficace, celui-ci se voit [...]

Bermuda – Nepenthe

Bermuda est un groupe de metalcore ayant fait ses armes chez l’un des labels US les plus prolifiques en la matière, j’ai nommé Mediaskare (As Blood Runs Black, Lionheart, The Ghost Inside etc.). Un EP et deux albums plus tard, le groupe californien a décidé de changer de crèmerie en faveur de Urban Yeti Records, boite beaucoup plus modeste. Au menu de ce troisième LP on trouve du metalcore donc mais teinté de death et de djent, histoire d’en mettre plein la vue aux kids en pantacourts en manque de sensations fortes.

Centuries Of Decay – S/T

Premier album pour Centuries Of Decay, jeune quartet originaire de Toronto amateur d’atmosphères progressivo-émotionnelles comme de moments plus rugueux. Un parti pris vérifiable d’emblée avec leur liste d’influences vraiment pas dégueulasse: Enslaved, Opeth, Gojira, Isis ou encore Strapping Young Lad, bref des références plutôt variées mais de qualité. Alors ça donne quoi une fois passé dans le blender Centuries Of Decay ?

Sun Q – Charms

Après un EP sorti en 2015 et de nombreux singles (dont un de Noël), Sun Q passe au long-format avec ce Charms. Et du charme il y en a pas mal dans ce premier album des moscovites, notamment sa chanteuse Elena Tiron, ravissant argument de vente pour le groupe qui la place souvent seule sur ses photos promo. Sa voix est elle aussi plutôt séduisante puisque elle se marie parfaitement avec les compos aux accents garage/psychés distillées par ses trois comparses (voire plus, car cet album contient pas mal d’invités).

City Of Caterpillar – Driving Spain Up A Wall EP

Si vous êtes un peu au courant de l’actualité autour du hardcore, vous n’êtes pas sans savoir que la triplette magique de la Virginie, Pg.99, Majority Rule et City Of Caterpillar, a décidé de renaître de ses cendres après 13 longues années de silence. En attendant une hypothétique tournée commune des deux premiers (plus si hypothétique puisque Majority Rule semble avoir validé une tournée européenne en fin d’année), City Of Caterpillar s’est déjà remis au turbin, ayant foulé nos terres (dont Paris) en début d’été et en livrant un nouvel EP.

Bad Sign – Live & Learn

Chez Bad Sign on sait vous balancer un bon gros riff de bûcheron dans la poire. Et comme on ne tourne pas autour du pot et qu’on la joue franc du collier, ces riffs on les balance dès l’entrée, sur l’excellent « Liars & Lovers », histoire de bien mettre l’auditeur en condition pour la suite.

Straight Opposition – The Fury From The Coast

Straight Opposition compte parmi les groupes de hardcore italiens les plus actifs depuis sa création (en 2004), écumant salles et squats (en Italie comme en Europe) avec une passion toujours aussi affirmée. Fidèle aux fondements du true hardcore (avec des influences du côté de Sick Of It All, Biohazard comme de Minor Threat), le combo de la « East Coast » y adjoint une touche moderne (plutôt metal), qui les place dans le sillage d’un Terror ou d’un Hatebreed.

Prognathe – We’re Sane

Encore un groupe à côté duquel j’ai toujours réussi à passer, et pourtant les deux toulousains néanderthaliens déjantés de Prognathe se sont associés il y a déjà 5 ans. We’re Sane est d’ailleurs leur 3ème sortie et même s’ils tentent de nous persuader du contraire, on est en droit de douter de leur santé mentale vu le cocktail survitaminé et ultra-violent qu’ils nous proposent. La pochette donne d’ailleurs le ton, il n’y aura pas de quartier pendant près de 50 minutes et ça va hurler en mode grind/death avec quelques touches de doom/sludge crasseux.