#2018

Unearth – Extinction(s)

Sans qu’on s’y attende, 2018 a vu le retour de nombreux groupes de metalcore: Bleeding Through, The Agony Scene, Bleed From Within, Light This City ou encore As I Lay Dying, ça en fait un paquet qui se sont remis en selle après de longues années de silence. Et parmi les figures aux origines de la frange mélodique du mouvement initiée notamment par Killswitch Engage, il y a Unearth. Un peu moins populaire chez nous que la bande à Jesse Leach, le groupe du Massachussetts s’est pourtant imposé comme l’un des cadors du style.

Crypteria – S/T

Débarquant de Jacksonville (Floride), Crypteria sort son premier album en autoproduction. Le groupe n’est pourtant pas né de la dernière pluie puisqu’il s’est formé en 2006. Le quartet met donc fin à cette longue attente avec cet album éponyme d’un death metal technico-progressif d’un fort beau gabarit.

Can’t Swim – This Too Won’t Pass

Après deux EP, Can’t Swim poursuit son chemin sur Pure Noise Records et passe au LP, l’occasion de se rendre compte que la marge de progression perçue sur Fail You Again continue. Sans foncièrement modifier sa manière de jouer ou de composer, le groupe du New Jersey maîtrise aujourd’hui ce qu’il fait, une pop punk à l’impact sur-développé évitant de tomber dans la facilité juvénilo-mièvre.

Great Falls – A Sense Of Rest

Great Falls est un trio de Seattle composé de gars ayant un sacré background, ceux-ci ont en effet fait leurs armes chez Kiss It Goodbye, Deadguy, Undertow, Jarboe ou encore Jesu. Autant dire qu’ils ne sont pas nés de la dernière pluie en matière de noise hardcore. Le noise hardcore qui va avoir les premiers rôles à nouveau sur ce A Sense Of Rest, quatrième album faisant suite à une discographie très riche avec notamment quelques splits (dont un avec Thou) et autres démos.

Bilan 2018 – Krakoukass

Grosse année encore, arriver à faire un top annuel semble chaque année toujours plus compliqué… Assez peu de déceptions à déplorer, nombre de découvertes une fois encore et quelques confirmations de poids également. Cliquez sur les albums pour aller consulter les chroniques correspondants et avoir davantage de détails.

Fire Down Below – Hymn of The Cosmic Man

Quand on pense stoner, on n’irait pas forcément immédiatement imaginer des belges s’adonner à ce type de musique évoquant les grands espaces, la chaleur, le désert… Et pourtant Fire Down Below sont bien belges et leur dernier album en date (le deuxième) vaut bien qu’on s’y arrête un moment. Et c’est un non-fan de stoner qui vous l’écrit…

Kontinuum – No Need to Reason

Encore un rattrapage de 2018 (peut-être le dernier enfin…)!
Pour leur passage chez Season of Mist (après 2 albums remarquables sortis sur Candlelight), les islandais de Kontinuum n’ont pas cherché à révolutionner leur recette, accentuant même encore davantage le côté apaisé de leur musique.
Et Dieu/Satan que c’est beau une fois de plus!

NUVO – Laiks ir asinīs

Originaire de Valmiera, Lettonie, NUVO est un duo formé en 2012 (Andris Klāvs à la basse, Jānis Osis à la batterie) avec l’ambition de jouer un mélange de hardcore et de metal (le groupe annonçant aussi être influencé par la musique classique) de manière très rapide. Une description assez vague qui permet à la surprise d’être totale lors de la première écoute de ce Laiks ir asinīs (titre signifiant « le temps est dans le sang »).

The Intersphere – The Grand Delusion

De l’intérêt de ne pas se précipiter à balancer son top annuel, on ne le dira jamais assez… Ou comment une découverte tardive peut une nouvelle fois venir chambouler les certitudes. En l’occurence si la découverte de cet album est tardive c’est d’abord et tout simplement parce que ledit album est sorti en toute fin d’année. Parfois on a de bonnes excuses… The Intersphere, ça ne s’entend pas du tout, sont allemands et n’en sont pas à leur coup d’essai puisque The Grand Delusion est leur 5ème album. Après quelques recherches il m’est apparu que j’étais déjà tombé sur [...]

Old Wounds – Glow

Old Wounds est un électron libre de la scène hardcore US, le groupe du New Jersey profite d’ailleurs de son nouvel album Glow pour se renouveler encore un peu. Et comme ils avaient plein de vieilles soupières sous la main, ils s’en sont servi allègrement pour leur inspiration, en plein dans les années 90’s: le néo metal, le post-hardcore et même un peu d’indus de l’époque remis au goût du jour. Et tout ça, ils l’assument totalement dorénavant.