#2018

Tendinite – EP1

Power trio rémois monté autour de l’ancien guitariste d’Anorak (tandis que d’autres membres sont partis monter Sycomore – dont vous aurez des nouvelles bientôt avec leur second album à venir !), Tendinite a choisi de troquer le chaos et la lourdeur avec l’authenticité du rock’n roll à l’ancienne. Ce premier EP mixe donc ces influences avec un côté garage et noise rafraîchissant.

Vessel Of Iniquity – S/T

Après Rotting Sky, Sentient Ruin Laboratories poursuit sa recherche des groupes les plus jusqu’au-boutistes, nous dénichant cette fois Vessel Of Iniquity, one-man-band anglais officiant dans un douloureux mix de black, de death et de noise. Une ode à la destruction qui devrait vous faire fondre le cerveau par les oreilles.

The Dangerous Summer – S/T

Formé en 2006 dans le Maryland, The Dangerous Summer a réussi à séduire Hopeless Records alors que le groupe était encore au lycée. Le quartet réalisera par la suite deux EPs puis quatre albums sur le même label avant de stopper ses activités en 2014 lorsque AJ Perdomo, chanteur/bassiste décidera de tout stopper. Cinq ans plus tard, il reviendra sur sa décision et relancera le groupe, sous forme de trio désormais vu que le guitariste backing est en train de faire une peine de prison pour cambriolage. Un nouveau départ concrétisé en ce début d’année par ce nouvel album [...]

The Central – Sick And Dying

The Central est un duo guitare/batterie du Wisconsin très productif depuis ses débuts (de très nombreux EP et albums) et ultra inventif, mixant math rock et influences davantage post-hardcore (avec plein d’autres sonorités plus ou moins expérimentales). Découvert pour ma part avec leur précédent album Discovery Of A Rat (2016), ce Sick And Dying poursuit dans le même sillage, constitué de moments de folie côtoyant d’autres plus atmosphériques, tout ça avec un maximum d’inattendu…
« Polio Dancer » donne le ton, un mélange d’harmonies vocales à l’ancienne sur fond de rythmiques sautillantes alternées avec une folie autant instrumentale que vocale, on [...]

Selva – Doma

Deux ans après le puissant Eléo, les italiens Selva font leur retour avec ce Doma, soient deux longs titres de onze et quatorze minutes, mixant toujours black metal et éléments post. L’univers déployé par le groupe de Lodi se veut donc progressif, dessinant des atmosphères lugubres volant souvent en éclat par des passages très agressifs. De quoi être séduit si vous avez apprécié l’album précédent…

Tiny Moving Parts – Swell

Quartet devenu trio depuis Celebrate (2016), Tiny Moving Parts n’en a pas pour autant perdu son inspiration. Le groupe du Minnesota, actif depuis une petite dizaine d’années, voit en effet avec ce Swell ses qualités d’écriture décuplées, faisant toujours la jonction entre emo façon midwest et pop punk plus moderne, le tout avec ces touches math-rock sensibles.

Don Broco – Technology

Les anglais de Don Broco commencent à faire parler d’eux, à force de persévérance et surtout de constance dans la qualité. Automatic, le deuxième album du groupe paru en 2015 avait déjà commencé à concrétiser la soif de succès du groupe, initiant une démarche de rapprochement vers le mainstream, l’efficacité pop même, sans complexe (il suffisait de voir la pochette acidulée) et avec une insolente réussite, après un premier album qui les avait affilié un peu rapidement à un post-hardcore à la Funeral for a Friend. Si j’avais loupé le coche pour chroniquer cet album l’ayant découvert un peu [...]

Rotting Sky – Sedation

Rotting Sky est le projet solo de Tim Messing (ex Nux Vomica, groupe regretté de crust punk de Portland). Pour Sedation, son premier album (quatre titres pour environ 40 minutes), le gaillard a troqué les riffs frontaux de son style originel pour partir dans un black metal à tendance noise et drone. Ce premier album, paru une première fois en 2014, connait aujourd’hui une ressortie remasterisée chez Sentient Ruin Laboratories, trouvant ici un concurrent de poids à un autre de ses groupes: Sutekh Hexen.

The Dead Centuries – Race Against Time

The Dead Centuries est un trio canadien (d’Ottawa) officiant dans un metal progressif instrumental peu éloigné du djent (le groupe avait autrefois du chant). Avec sa jolie cover au goût rétro, Race Against Time nous propose dix compos à la technique instrumentale assez impressionnante, l’énergie et la vitesse étant souvent de mise au travers de très nombreuses mélodies permettant de ne pas tomber dans la démonstration trop pompeuse.
Car dès les premières notes de « Freddy Lounds », on écarquille les yeux d’admiration et d’appréhension: ok les mecs ont une technique irréprochable, l’énergie alliée aux bonnes mélodies sont là mais est-ce [...]