#Angleterre

Heart of a Coward – Deliverance

Sur le papier Heart of a Coward a tout du groupe qui ne m’intéresse pas. La musique des anglais se situe en effet aux frontières du djent (avec des riffs meshuggesques typiques), du metalcore voire du deathcore, soit globalement les genres qui m’intéressent le moins sur la scène metal.
Sauf qu’à toute bonne règle ses exceptions… Et ce Deliverance s’est imposé à mes oreilles comme une petite bombe qui vient idéalement compenser mon manque d’intérêt et de conviction sur la durée à l’écoute du dernier Lamb of God ou des dernières offrandes de Unearth. Pas que les anglais officient à [...]

Cruciamentum – Charnel passages

Bon je sais que des membres de Cruciamentum, en bons Anglais qui se respectent, ont plusieurs jobs (Grave Miasma, Deströyer 666) mais j’ai du mal à croire qu’on n’a pas affaire à une bande de types qui ont un poil dans la main. Alors certes la main en question fait tout ce qu’il faut pour faire saigner les murs mais il serait temps que l’Europe impose des quotas musicaux.

Paradise Lost – The plague within

Quel naïf j’ai été. Et ce à double titre.
Dans un premier temps, j’ai pensé que le groupe allait enfin renouer avec une période que j’adore et qui me manque un peu : celle de One second (1997).  Gregor Mackintosh (guitariste et compositeur) s’adonnant depuis quelques temps au death metal via le projet Vallenfyre et Nick Holmes (chant) ayant succédé à Swanö, Akerfeldt et Tägtgren derrière le micro nauséabond et guttural de Bloodbath, il m’avait semblé logique que Paradise Lost explorent à nouveau des voies moins pesantes.

Mesh – Automation baby

Parmi les groupes s’adonnant à l’electro pop façon Depeche Mode, on a en général tendance à lorgner du côté de l’outre-Rhin. Et on a souvent raison. Cependant, en cette année de nouvel album de la bande à Martin Gore, il me semble tout à fait approprié (puisque ledit album ne me bouleverse pas) de ressortir de la boite à outils (François, si tu nous lis…) les bons vieux Anglais de Mesh.

Wolf People – Fain

Attention, (gros) coup de cœur avec cette toute récente découverte. Un groupe totalement inconnu pour moi avant que je ne pose mes oreilles sur ce 3e Opus des Anglais de Wolf People.
En premier lieu, comment ne pas être attiré par cette très belle et intriguante pochette, qui ne laisse pas filtrer le contenu du disque. Mais ce que nous découvrons une fois le disque posé sur la platine ne manque pas de charme et intrigue dès la première rotation de la galette.

The Virginmarys – King of conflict

Cher docteur,
Depuis que vous m’avez diagnostiqué comme monomaniaque, j’ai pris la peine de me renseigner sur le sujet et, si je suis d’accord sur la conclusion, je le suis moins sur les causes et les dangers inhérents à une écoute continuelle depuis plusieurs semaines de King of conflict.
En effet, votre hypothèse d’une origine de ma maladie résidant dans la difficulté à gérer un double deuil me semble incomplète. Évidemment, je ne nie pas l’épreuve que fut pour moi le split des Australiens de Jet et la médiocrité du deuxième album de Taddy Porter (Stay golden est aussi [...]

Steven Wilson – The raven that refused to sing (and other stories)

J’ai bien fait de ne pas me précipiter pour cette chronique. Non que je sois d’une rapidité exemplaire quand il s’agit de remplir mon devoir de chroniqueur (et c’est peu de le dire) mais il aurait été malvenu de donner mon avis trop rapidement sur ce troisième album solo de Steven Wilson.
Pourtant, je suis déjà assez familier avec son univers et avance donc en terrain relativement conquis. Surtout que ce troisième opus du prolifique binoclard anglais ne le voit pas opérer de changement de cap radical dans sa musique.

David Bowie – The Next Day

Les plus folles (mauvaises) rumeurs circulaient à son sujet. Il n’avait pas publié d’album depuis 2003 et Reality qui faisait suite au très bon Heathen et les fans se désespéraient de revoir un jour David Bowie sur la pochette d’un disque ou sur scène. Et puis début 2013, sans prévenir ou presque, un nouvel album : The Next Day est annoncé pour quelques mois plus tard. Comme souvent, le thin white duke a surpris son monde, et continue à le faire, notamment avec la pochette du disque (un gros carré blanc cachant une bonne partie de la pochette de Heroes), [...]

Depeche Mode – Delta Machine

Affirmer que ce nouvel album n’était pas attendu serait mentir. Depuis l’annonce d’un nouvel album par le groupe en fin d’année 2012, il y avait une certaine tension qui s’installait progressivement. D’abord parce que c’est Depeche Mode et que le groupe garde encore aujourd’hui une aura toujours très importante. Ensuite, parce que Sounds of the Universe, s’il contenait quelques très bons titres, n’était pas une franche réussite et qu’on se posait franchement la question de savoir s’ils avaient encore du jus. De ce fait, on attendait tout simplement d’être rassurés sur les capacités de Depeche Mode à sortir ne [...]

Marillion – Sounds That Can’t Be Made

Je ne vais pas apprendre grand chose à la plupart d’entre vous en disant cela, mais je le dis quand même : il est plus aisé de chroniquer un disque de hard rock AC/DCien qu’un disque de rock progressif. C’est banal, chacun a pu avoir l’occasion de le constater : multiplier les écoutes est plus recommandé dans le second cas que dans le premier avant de se prononcer sur la qualité de la musique.
On pourrait penser que le fait de plutôt bien connaître la discographie de Marillion m’a aidé à appréhender ce Sounds that can’t be made (très [...]