#hardcore

Palm – My Darkest Friends

De l’artwork à la musique pratiquée, Palm (et non Palms, absolument rien à voir avec le nouveau groupe de Chino Moreno/Isis) semble vouloir viser un type de public particulier: l’amateur de groupes estampillés Deathwish Inc. Il faut avouer qu’il y a vraiment de quoi susciter son intérêt chez ce groupe japonais, entre l’artwork signé Jacob Bannon et le mixage confié à Alan Douches (qui s’occupe notamment de… Converge !). Bref, on ne sera donc pas étonné de retrouver un peu de Converge dans leur musique.

Pariso – Consanguinity

Mine de rien, cela fait quelques années qu’on suit les londoniens de Pariso. De leurs débuts avec le split avec les trop méconnus We’ll Die Smiling (2010, le groupe possédait encore un prénom à l’époque, Betty – celui d’une bodybuildeuse) en passant par leur fabuleux Sooner Significant Other (2011, l’une des premières sorties Throatruiner), les anglais avaient su alors proposer un hardcore/punk bourré aux amphets et très inspiré. Le groupe a ensuite multiplié les sorties, notamment en 2012 avec pas moins de quatre albums (EP, single, discographie et surtout Nothing Beyond Everything After, second album certes énergique mais tout [...]

The Rodeo Idiot Engine – Consequences

Il y a deux ans, The Rodeo Idiot Engine nous avait infligé une sacrée torgnole avec Fools Will Crush The Crown, ouragan mathcore à la violence maitrisée et oppressante (confirmation lors d’excellentes prestations live). Deux ans après, Consequences marque le retour aux affaires des basques, entourés cette fois par le très « bankable » Amaury Sauvé (Birds in Row, As We Draw et la majorité du catalogue Throatruiner) à la production. Conséquences: un nouvel album tout aussi puissant et inspiré ?

Reproacher – Nothing To Save

Si récemment je n’avais pas tari d’éloges concernant le dernier album de Globe and Beast, on va pouvoir remettre ça avec ce Nothing To Save, second album des brutaux sludgecoreux du Wyoming: Reproacher. En effet, malgré leurs différences géographiques, les deux groupes présentent pas mal de similitudes, notamment un goût prononcé pour le riff parpaing et le pilonnage quasi continu de nos esgourdes.

Cowards – Hoarder

Si dans ma chronique de Shooting Blanks & Pills, j’avais été impressionné par la vitesse de rendement de Cowards (pour rappel, quelques mois seulement s’étaient écoulés entre la création du groupe et la sortie de son premier album), je me vois là obligé d’y faire une nouvelle fois référence: nous avons droit à un nouvel EP même pas un an après ! (et c’est encore plus étonnant quand on sait que ce groupe est un side-project).

Sofy Major – Idolize

Deux ans après un convaincant Permission to Engage, suivi par un split avec Membrane tout aussi puissant, les clermontois de Sofy Major reviennent aux affaires pour un second album.

Heartless – Certain Death

Un peu moins de deux ans après le percutant Hell is Other People, Heartless remet le couvert avec un nouveau 7″. Le groupe de Pittsburg ne s’est pas calmé entretemps, loin de là !

400 The Cat – Stf Helix Nebula

Composé de gens de Morgue et Superstatic Revolution, les alésiens de 400 The Cat ne sont pas des nouveaux venus dans le microcosme noise hardcore sudiste. Formé en 2009, le groupe a notamment sorti un split en compagnie d’une autre valeur sûre du noise hexagonal, The Royal McBee Corporation, et passe aujourd’hui au long format avec ce Stf Helix Nebula.

Old Wounds – From Where We Came is Where We’ll Rest

Après avoir sorti de nombreux EP et splits, Old Wounds passe au long format. Enfin long, ça dure moins de 30 minutes quand même, assez de temps pour balancer 12 titres in your face d’un hardcore fortement marqué par la scène des 90’s.

Fall City Fall – Victus

C’est désormais avec une certaine appréhension que sont reçues les nouvelles sorties estampillées Victory Records. Si le label chicagoan a perdu son aura alors qu’il a vu passer de très nombreuses pointures (la liste est très longue mais citons en vrac Snapcase, Madball, Hatebreed ou Between The Buried And Me), c’est par des choix de signatures assez douteux ces dernières années et à mille lieux de leur background hardcore originel (Sister Sin, Ill Nino ou les effroyablement immondes Design The Skyline) que son sabordage a sonné.