#sludge

Amestigon – Thier

J’enrage, je désespoire, je vieillessennemis ! Je n’ai donc tant vécu (bon 39 balais, ça va, c’est pas non plus… hein) que pour vivre cette infamie ! Celle de rater dès sa sortie ce Thier. Mais que la mort m’épargne jusqu’à ce que j’ai pleinement convaincu jusqu’au dernier d’entre vous du caractère magistral de cet album.

Deuil – Acceptance/Rebuild

Monté sur les cendres d’Isaiah (excellent groupe de screamo dans la lignée des meilleurs groupes francophones parmi les pionniers du genre tels que Mihai Edrisch ou Sed Non Satiata), Deuil est un jeune groupe liégeois ayant décidé de troquer le screamo en faveur d’un style plus en vogue actuellement, à savoir un bâtard de sludge/doom et de black metal.

Reproacher – Nothing To Save

Si récemment je n’avais pas tari d’éloges concernant le dernier album de Globe and Beast, on va pouvoir remettre ça avec ce Nothing To Save, second album des brutaux sludgecoreux du Wyoming: Reproacher. En effet, malgré leurs différences géographiques, les deux groupes présentent pas mal de similitudes, notamment un goût prononcé pour le riff parpaing et le pilonnage quasi continu de nos esgourdes.

Death Engine – Amen

Tout jeune trio originaire de Lorient, Death Engine est parti pour tirer son épingle du jeu au sein du giron du (post)hardcore/noise français. Pour ce faire, le groupe a eu deux bonnes idées: la première de signer chez Throatruiner (entre autres), bannière qui assure qualité et exposition, et la seconde de se faire enregistrer par Amaury Sauvé, maitre es destruction sonore.

Cowards – Hoarder

Si dans ma chronique de Shooting Blanks & Pills, j’avais été impressionné par la vitesse de rendement de Cowards (pour rappel, quelques mois seulement s’étaient écoulés entre la création du groupe et la sortie de son premier album), je me vois là obligé d’y faire une nouvelle fois référence: nous avons droit à un nouvel EP même pas un an après ! (et c’est encore plus étonnant quand on sait que ce groupe est un side-project).

Eibon – II

Trois ans après Entering Darkness, chroniqué en ces pages par mon collègue Krakoukass, revoici les parisiens d’Eibon avec un second album sous le bras. Ce dernier, sobrement appelé II, n’est étonnamment composé que de deux morceaux. Avant de hurler à la fumisterie, il est opportun de jeter un œil à la durée desdits morceaux, et là ça annonce du costaud puisqu’ils font respectivement 19 et 24 minutes !

Primitive Man – Scorn

Vous vous souvenez sûrement de Clinging To The Trees Of A Forest Fire, auteur l’an dernier d’un terrifiant split en compagnie de nos brutaux noisecoreux nationaux Nesseria. Eh bien figurez-vous que le « funeral grind » ne suffit plus à leur brailleur, ainsi on retrouve là dans ce nouveau projet une volonté de ralentissement de tempo et de lourdeur doooomesque. Bref, même si ça annonce une filiation sonore plus ou moins directe à CTTTOAFF, nous voilà là avec un nouveau groupe: Primitive Man, toujours chez Throatruiner.

Bone Dance – S/T

Les démolisseurs de l’Idaho sont de retour. Après l’EP Snakecharmers et le 3-Way Split en compagnie de Divider et Plebeian Grandstand (chroniqué en ces pages), Bone Dance déboule avec un premier véritable album sortant conjointement chez Melotov (pour les Etats-Unis) et Prototype et Throatruiner (pour l’Europe).

Love Sex Machine – S/T

Jeune combo nordiste dont certains membres ont fait leurs armes au sein du prometteur In The Final Analysis, Love Sex Machine débarque sur Throatruiner avec un premier album qui devrait ravir les amateurs de chaos lourdingue à base d’amplis en mode « réacteur d’airbus ».
Sitôt le rouleau compresseur lancé à toute berzingue, l’effet escompté est bien là : on tente de surnager, on suffoque et on se noie finalement sous cette masse informe et putrescente. Le magma de foutre et de sang Love Sex Machine est implacable, mais lui par contre te plaque sous son quintal sonore.
Mais [...]

Hesper Payne – The Strange Tale Of Samuel Gonzalez

Tout ceci est le fait d’une coïncidence tout à fait épouvantable.
Il y a quelques semaines je me réveillai à l’aube, effrayé d’un rêve horrible. Dans une salle aux proportions étranges, attaché sur un autel vieux comme le Monde, j’assistais impuissant à une procession de créatures hideuses et perverses. De pauvres gens, à moitié nus et totalement aveugles, scandaient des paroles inintelligibles. L’atmosphère était chaude et poisseuse, je pouvais sentir sur mes épaules le poids d’une force ancestrale. Il ne faisait aucun doute que j’allais mourir ou pire encore, sombrer dans la tourmente éternelle… car enfin, je ne suis [...]