The Vision Bleak – Carpathia

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Style: Gothic MetalAnnee de sortie: 2005Label: Prophecy

Le premier album du groupe, chroniqué ici même par le sieur Krakou avait mis un certain temps à me convaincre. Finalement au bout d’un certain nombre d’écoutes, il avait fini par me plaire, avant même de devenir, pour moi, un album excellent. C’est pour ça, qu’après les premières écoutes plutôt mitigées de ce Carpathia, j’ai insisté, insisté encore avant d’arriver à une conclusion qui ne me plaît guère. Quelle est-elle ? Gardons le suspense pour la fin (sauf pour les petits malins qui ont commencé par regarder la note avant de lire…).

Donc The Vision Bleak, résumé des épisodes précédent, ou plutôt de L’épisode précédent vu qu’il n’y en a qu’un. Regroupant en son sein l’ex-Empyrium Markus Stock (qu’on retrouve d’ailleurs dans Noekk que nous reverrons prochainement dans nos pages), connu ici sous le doux nom de Ulf Theodor Schwadorf, ainsi que Tobias Schönemann accessoirement un des acteurs dans l’ombre d’Empyrium. Pour autant la musique des deux groupes ne pourrait en rien se rapprocher, l’un évoluant dans un registre folk et l’autre dans du horror metal (bien que je trouve l’appellation pourrie on se contentera de celle là). Je vous renvoie à la chronique de Krakou du premier album pour un complément d’informations, passons au sujet qui nous intéresse.

Les premières secondes du disque permettent immédiatement d’identifier le groupe et, premier soulagement, le son ainsi que l’esprit si particulier du groupe ont été conservés. Une intro digne d’un film d’horreur, très soignée nous fait immédiatement pénétrer dans les carpathes, au pied du château du comte le plus connu du monde. C’est malheureusement par la suite que ça va se gâter. Certes l’esprit est toujours là mais il peine à faire le même effet qu’auparavant. La voix se fait moins envoûtante, moins originale bien que toujours aussi reconnaissable. Les déclamations de Tobias, qui faisaient le charme de The Deathship, sont ici beaucoup moins convaincantes. Le bouquet viendra par la voix féminine assez désagréable et qui n’apporte rien à l’ensemble. Pour autant ne soyons pas injuste. Il serait faux de dire que tout déconne et que tout déçoit, les structures mélodiques sont dans l’ensemble assez simples mais efficaces. Les morceaux, bien qu’inégaux nous offrent parfois des très bons moment de musique comme sur le très bon « Carpathia » et ses effets de voix intéressants ou sur « Kutulu ! » où le groupe s’aventure dans des contrées proches de leur collègues suédois de Therion. Le savoir-faire de Ulf est quand à lui tout à fait remarquable et ses parties sont très réussie que cela soit en terme de guitare ou de clavier, il retranscrit toujours aussi bien le coté film d’horreur hollywoodien avec ses sonorités grandiloquentes.

Il est ceci dit dommage que les morceaux soient de qualité si inégale et là où la sauce commence à prendre sur « Carpathia », la suite se fait moins envoûtante et le soufflet retombe vite. Attention, je n’ai jamais utilisé le terme de mauvais et ce, sans hasard. Rien n’est mauvais dans cet album, les morceaux ne sont jamais mauvais, la voix n’est jamais mauvaise. Il est juste impossible de ne pas constater que la globalité de l’album ne retient pas autant l’attention que sur le premier opus du groupe. J’avais tellement aimé le premier, peut-être que j’attendais trop de ce disque, toujours est il que malgré quelques pièces superbes, ce Carpathia me reste en travers de la gorge, comme une de mes plus grandes déceptions de l’année. Encore une fois j’insisterais bien sur le fait que le fait que je sois déçu ne signifie pas que l’album soit mauvais.

Jetez y une oreille, à la limite vous ne ressentirez pas forcément ce que j’ai ressenti à l’écoute de l’album, mais malheureusement je ne saurais vous conseiller de l’acheter les yeux fermés.

  1. the drama of the wickedsecrecies in darkness
  2. secrecies in darkness
  3. carpathia
  4. dreams in the witchhouse
  5. sister najade (the tarn by the firs)
  6. the curse oo arabia
  7. kutulu!
  8. the charm is done
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9 Commentaires

  1. dark hypp says:

    Bien je rejoins cet avis sur ta chronique. J’ai été très déçue par les premières écoutes de ce nouvel album de The Vision Bleak. Le premier m’avait vraiment emballée mais sur celui-ci la voix féminine m’a également déplue tout comme l’utilisation de clavier. Toutefois, je compte perséverer et si une tournée se présente en Europe, je compte y aller car The vision bleak sur scène est vraiment exceptionnel!

  2. dah-neir says:

    ca c clair que s’ils viennent en france j’y serais….

  3. jonben jonben says:

    nette amélioration niveau artwork par contre! ;)

  4. dah-neir says:

    Pour moi c plutot le contraire, j’aimais mieux le précédent artwork…. celui la pue…

  5. krakoukass Krakoukass says:

    Ah bah moi je suis d’accord avec jonben, le précédent était d’une laideur avec leurs vieux faciès immondes… Là je trouve ça bien joli aussi… Enfin l’important est peut-être davantage « l’intérieur »…

  6. dah-neir says:

    ouais mais toi t’as des gouts de chiottes c pas une nouveauté gnihihihihi

  7. dark hypp says:

    ah ben je trouve les deux sympas !!

  8. Giny says:

    Comparé au précédent album, j’ai eu + de mal à l’assimiler. Ce qui n’est pas vraiment une mauvaise chose !
    Au final, je le trouve très réussi, beaucoup moins « théatral » que the le 1er mais tout aussi efficace !!

  9. Shadow says:

    Je découvre le groupe via Carpathia, que j’apprécie énormément. J’avais déjà éoucté qq titres en vrac de The Deathship… sans vraiment avoir été conquis mais sans détester non plus ; l’album s’est d’ailleurs trouvé plus d’une fois entre mes mains. Maintenant que je connais bien Carpathia et que la plupart des gens pensent que The Deathship est bien meilleur, je vais devoir jeter une oreille sur ce dernier!

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