End Of Green – Dead End Dreaming

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Style: doom/rock gothiqueAnnee de sortie: 2005Label: Silverdust Records

Tu t’es êtes encore cassé un ongle juste avant de rejoindre tes jeunes camarades insipides à une soirée riche en dépravations subversives à base de malibu-orange et c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase du goût à la vie ? Tu envisageais de tirer ta révérence pour ne pas payer la retraite de tes vieux cons de grands-parents partis se la couler douce via une croisière sur le Nil ? Ne cherche plus la bande son idéale pour ton passage à l’acte, elle est là, je l’ai dénichée pour toi.
Aucune équivoque possible entre le nom du groupe et le titre de l’album, nous avons bel et bien affaire à de joyeux drilles. On peut même aller plus loin en disant qu’il s’agit peut-être ici de ton futur sponsor officiel tellement l’ensemble de la discographie de ces allemands est quasiment l’expression d’une monomanie mortifère.

Le groupe se qualifie lui-même de subcore dépressif. Pour être franc, l’expression subcore je ne vois pas du tout à quoi cela peut faire allusion ; le suffixe « core » je vois à peu près mais le préfixe « sub », aucunement (si certains souhaitent m’éclairer qu’ils n’hésitent pas via la fonction « commentaire »).

En revanche, pour l’aspect dépressif, ils ont tapé dans le mille les teutons. Le terme s’imposait de lui-même : « cure my pain », « no coming home », « sad song », « farewell (the song of agony) » et autres réjouissances traduisant un mal être qui pourrait presque passer pour ridiculo-pré pubère s’il n’était pas en parfaite adéquation avec la musique.
Les structures sont assez simples, la basse est vrombissante, les tempos soit doomy soit punkisant. Au niveau du chant, on a affaire à des intonations parfois rocailleuses et agonisantes (rappelant un certain K. Cobain), parfois graves et profondes (proches alors d’un Peter Steele ; le groupe a d’ailleurs déjà participé à un tribute album des bonshommes verts).

On a donc affaire ici à un album qui peut paraître « facile », répétitif, souvent à la limite du « non-j’y-crois-pas-c’est-un-peu-beaucoup-là-quand-même » mais qui n’en est pas moins déplaisant et ce même au bout d’un bon nombre d’écoutes et en dépit de mon accès à une appréciable sagesse qui m’interdit dorénavant de me complaire dans la détestation du Moi.

Toutefois, et bien qu’il soit moins « immature » que ces prédécesseurs directs que sont Songs For A Dying World et Last day on earth (quand je vous disais que c’était des déconneurs…), la sauce prend moins et apparaît un sentiment de lassitude générale quant au « concept » de « groupe-pour-s’ouvrir-les-veines-mais-pas-trop-sinon-on-peut-plus-acheter-de-disques ». De plus, on ne retrouve pas cette naïveté musicale qui me semblait faire le charme nécessaire d’un groupe qui a choisi ce créneau.
Il y a fort à parier que le groupe n’évoluera plus et continuera, d’album en album, à tourner en rond dans cette voie qui prend de plus en plus la forme d’une impasse. Ceux qui adorent ne peuvent que s’en réjouir, les autres… ‘fin bon éternel débat hein !

  1. no coming home
  2. dead end hero
  3. speed my drug
  4. cure my pain
  5. weakness
  6. sad song
  7. so many voices
  8. sick one
  9. she’s wild
  10. drink myself to sleep
  11. farewell (the song of agony)
  12. all about nothing

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

darkantisthene a écrit 276 articles sur Eklektik.

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8 Commentaires

  1. tamere says:

    un peu pédante ta chro…

  2. darkantisthene says:

    de toute façon tu as toujours dénigré mon travail
    et qu’en pense papa?

  3. ton pere says:

    ta mere est une conne, faut pas s’étonner que je l’ai larguée pour partir avec les groupies de Morduvaire sur une plage en Oklahoma.

  4. tamere says:

    je pense que tu voulais dire en bordure de lac….parceque la mer en oklahoma ce n’est pas encore pour mtn…à se demander qui est le plus con

  5. ton pere says:

    Serait-ce une licence poétique pour évoquer les rivages de la mer du nord?

  6. tamere says:

    ah, j’ai cru qu’on parlait de l’océan indien…

  7. ton pere says:

    Indien vaut mieux que deux tu l’auras…

  8. tamere says:

    haha…pas mal, je suis bon public donc ca va mais objectivement elle est pas mal nulle

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