Dionysos – Monsters in Love

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Style: fantasy rockAnnee de sortie: 2005Label: Universal Music

Dionysos, divinité chtonienne voire arbustive. Arbustive pour souligner son enracinement dans la terre, à l’inverse de divinités comme Apollon qui sont dîtes prométhéennes voire ouraniennes: plus proches du ciel que de la terre. Dionysos, dieu de la fête, de l’orgie et des tristesses de cette pauvre vie terrestre donc… Et pourtant… Nos Dionysos français, eux, nous rapprochent plus d’un monde onirique, fantastique peuplés de personnages enfantins et poétiques.

Sans être niais, loin de là, le groupe a su imposer, avec deux albums studio et un double live, son univers décalé. Grâce à son rock vivifiant, sa pop dégourdie et ses prestations live à l’énergie débordante, Dionysos s’est révélé comme le fer de lance d’un « rock français » original et frais.

Tous les éléments qui ont fait la renommée du groupe sont préservés. Une distorsion pas timide, des rythmiques pétillantes, un violon, des glockenspiels, des clochettes, la voix de Mathias et surtout ses textes aussi touchants et tordants que fins et intelligents. Comme toujours l’accent français sur les textes en anglais est à couper au couteau mais on s’en fiche.

Le plus de maintenant c’est, tout d’abord la voix de Babet (la violoniste) qui prend une place vraiment importante et ne se contente pas de quelques questions/réponses deci-delà, puis la variété des atmosphères avec lesquelles le groupe jongle. Il est impressionant de costater le pouvoir de l’utilisation d’un nouvel instrument. Le youkoulélé, nouvellement arrivé, irrigue pas mal de titres et creuse avec justesse l’esprit quelque peu « western » déjà amorcé.

Plus que des chansons, le groupe installe maintenant de véritables climats, à l’image de « Giant Jack », « Mon Ombre est Personne » ou l’instrumental « I Love Iou » et j’en passe. Les deux voix content, jouent (et miment) une féerie, tandis que les instrumentations plantent le décor sans troubles aucun pour nous jouer un spectacle complet où les petits se sentent grandis, les grands retombent en enfance et duquel tout le monde ressort les yeux plein d’étoiles et les oreilles en coton.

Un disque idéal pour la période des fêtes. Quelque part entre Beck et Pierre Perret, Dionysos confirme son statut et peut se vanter de toucher tous les âges sans être ridicule et sans oublier d’être « rock’n’roll ».

  1. giant jack’s theme
  2. giant jack
  3. la métamorphose de mister chat
  4. l’homme qui pondait des œufs
  5. broken bird
  6. miss acacia
  7. le retour de bloody betty
  8. mon ombre est personne
  9. i love liou
  10. lips story in a chocolate river
  11. giant john et le sanglophone
  12. tes lacets sont des fées
  13. old child
  14. monsters in love
  15. midnight letter
  16. neige
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5 Commentaires

  1. krakoukass Krakoukass says:

    Je n’ai pas écouté celui-là, mais j’étais bien fan de l’album HAIKU, il y a de ça quelques années…

  2. fewz says:

    Haiku déchire tout… et les suivants sont aussi bons voire même meilleurs….

  3. Karotweiler says:

    Mais non fewz, haiku est leur meilleur et tu le sais bien. Pourquoi te voiler la face?
    La bise

  4. Veusti says:

    Quand j’étais petit, j’étais un Jedi, tellement nerveux … ^^

  5. roux says:

    les live c les mieux

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