Soulfly + Defdump – 20 mars 2006 – Trocardière – Nantes

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Annee de sortie: 2010

8 ans déjà que j’ai vu Soulfly la dernière fois, c’était à Nantes aussi, à l’occasion de la coupe du monde de Football (Max et ses sbires s’étaient mis en tête de jouer dans les villes ou se déroulaient des matchs du brésil). J’en garde ma fois un bon souvenir. Un set très court mais intense (dans une température étouffante de surcroît) faisant la part belle aux reprises de Sepultura, pour mon plus grand bonheur.

Entre temps, déçu par les nouvelles orientations de Soulfly, je me suis progressivement désintéressé du groupe. Mais suite à l’excellente surprise The Dark ages qui aura fait ressurgir les fantômes thrash du passé, je me décide à aller retrouver Soulfly dans la grande halle de la trocardière à Rezé (là ou s’est déroulé le Furyfest 2003) motivé par la perspective d’assister à un retour aux sources. Comme je m’y attendais évidemment, c’est un public plutôt jeune qui remplit en grande partie la salle. Avec Soulfly, Max Cavalera, ancien pape du thrash, est devenu fer de lance de la génération néo… une reconversion qui bien sûr aura laissé beaucoup d’anciens fans sur le carreau. Pourtant il n’y a pas que des jeunes ce soir-là et on devine que certains sont venus dans l’espoir de voir Soulfly jouer quelques titres de la « grande époque ». Le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’ont pas du être déçus, tout comme moi d’ailleurs. En effet après avoir entamé le set par quelques titres de Soulfly, le groupe enchaîne rapidement sur un « Roots Bloody Roots » qui fera jumper les jeunes de devant et headbanger les vieux du fond. Car oui il y vraiment deux publics ce soir-là et selon les titres joués ce ne sont pas les mêmes qui réagissent. Aussi, les plus jeunes fans restent de marbre lorsque Soulfly nous balance dans la face un « Inner self » (normal, c’est le titre préféré de Max), un « Policia » (diantre !) ou encore un « Symptom of the Universe » (re-diantre !!), la reprise de Black Sabbath qui qui figurait sur les bonus du digi de Roots. Enfin si certains ont pu êtres désemparés par ces vieux titres, Soulfly n’en a pas oublié pour autant son répertoire néo-world, que connaissant finalement peu je n’ai pu apprécier plus que cela. Toutefois, l’inévitable séance de percussions, à laquelle participent tous les membres du groupe, permet de varier un peu les plaisirs. À la façon de Manowar qui invite des fans à venir faire des solos de guitare sur scène, Max invite un fan à venir taper sur son tambour. Si le résultat reste relativement peu intéressant, on peut toutefois saluer cette initiative qui brise un peu le côté ours que se donne généralement le père Cavalera. Côté spectacle l’essentiel est assuré par le farfelu et talentueux Mark Rizzo. Le gars semble s’amuser du début à la fin et prend vraiment plaisir à jouer. On s’amuse de voir le guitariste tourner sur lui-même en donnant des semblants de coups de pied à faire pâlir JCVD ou encore de le voir s’agiter frénétiquement en rythme d’arrière en avant. Toutefois on serait mal inspiré de se moquer de lui tant le gars assure musicalement et nous fait montre de son talent sur une guitare à deux manche le temps d’un titre. Max reste comme à son habitude bien figé sous son micro tandis qu’à ses cotés, le bassiste à crête Bobby Burns (aussi en charge des « backing vocals ») ainsi que le batteur Joe Nunez assurent aussi bien sur les différents répertoires pour finalement délivrer un set assez puissant.

Au final le groupe aura joué environ 1h20 (20 minutes de plus, donc, que lorsque je les avais vus en 98) ; une durée honnête pour ce style de musique. Si je ne peux que me réjouir d’avoir vu Max jouer des anciens titres de Sepultura, on peut tout de même s’interroger sur cette volonté de rester toujours autant lié à son passé. Le dernier album en date de Soulfly aurait pu être largement plus exploité sur scène (car peu de titres en ont été joués au final) et son judicieux mélange de néo et de thrash aurait pu satisfaire à la fois tous les publics. Dommage, mais le public semble ravi et en arrive même à faire revenir le groupe sur scène deux fois (le premier rappel étant sûrement prévu dans le set mais c’est moins sûr pour le second).

Une fois n’est pas coutume, je vais finir par la première partie. C’est le groupe belge Defdump qui assura l’ouverture du show. Pourtant, arrivé en cours de route et n’ayant jamais entendu la moindre note de ce groupe je serais bien en mal d’en parler. Toutefois c’est un groupe assez sûr de lui qui eut pour mission de chauffer la salle avec une espèce de métal-core assez énergique. À revoir éventuellement dans d’autres conditions…

Photos de Laurent Gameiro (www.livephotos.info)

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4 Commentaires

  1. Hororo says:

    Ca me tue que Defdump ait perdus en qualité a ce point. J’ai entendu ce soir une chanson de leur dernier album et c’est très decevant par rapport a la rage des débuts. Je conseille a tout le monde d’ecouter leur première demo, Circle’s crossing, mais pour le reste maintenant j’ai des doutes.

  2. kollapse says:

    A noter que Defdumb ne sont pas belges mais luxembourgeois…

  3. yvon says:

    defdump n’est pas belge mais luxembourgeois ensuite se n’est pas exactement du harcore metal du moins pas ala hatebreed(que j’adore) mais plus du pasthardcore surpuissant et hyper originale ALORS EN EFFET IL FAUDRAIT QUE VOUS EN REPARLIEZ…sinon j’ai pas vue ce concert mais j’ai deja vue les 2 groupe en live et il sont mortel chacun dans leur genres

  4. Holybrius says:

    Enfin super original c’est un peu éxagéré qd meme…mais ils sont super efficaces , je les ai vus 4 ou 5 fois en live et ils savent mettre le feu

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