« Le Trône de Fer » de George R.R. Martin

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Je suis en pleine lecture de la traduction de A Game Of Thrones, A Song Of Ice And Fire, roman de l'auteur américain George R.R. Martin, traduit en français sous la forme de deux volumes : Le Trône de Fer et Le Donjon Rouge. L'auteur est assez prolixe, et déjà 4 volumes (très imposants) sont déjà sortis en VO, dont une partie à été traduite en 9 volumes en français, publiés chez J'ai Lu. Je dois dire que ça fait longtemps que j'avais lu un aussi bon roman de Fantasy. Les personnages sont nombreux (ce qui impose de tenir une liste à coté pour ne pas s'y perdre au début), et les intrigues sont variées, allant de la pure aventure au tournoi de chevalerie en passant par les intrigues de cour accompagnées de leur petites rivalités. Le fait que l'on suive plusieurs personnages, et donc plusieurs parties de l'histoire en parallèle, rend le roman extrêmement addictif et permet de passer sans ennui les moments où le rythme de telle ou telle histoire baisse un peu. Le monde créé par Martin n'a rien de très original, mais les descriptions des us et coutumes et des particularités de chaque partie du monde sont très soignées, ce qui donne toute sa crédibilité au récit, par ailleurs fort bien écrit (et fort bien traduit) dans un style fluide sans être insipide. Bref, ça commence fort, et après 500 pages ( la fin du premier livre français, mais le milieu du premier tome en VO), je dois dire que je suis bien pris au piège : on sent l'histoire grandir, les tenants et les aboutissants, les motivations de chaque personnage se développer petit à petit sous nos yeux, et on se prend à se passionner complètement pour ce monde imaginaire. Que du bonheur !
Quelques Liens :

La Garde de Nuit, un site en français sur la Saga. (attention cependant aux révélations !)
Le site de l'auteur

Angrom

Chroniqueur

Angrom

Comme pas mal de gens, c'est par mon paternel que me sont venues bon nombre de mes émotions musicales. Éclectique en diable, mon daron, m'initia à la musique classique et rock essentiellement. Beatles, Rolling Stones et Elton John essentiellement furent parmi les premiers artistes à retenir mon attention. Imaginez ma stupeur quand un ami se présenta un jour chez moi avec des disques d'un groupe anglais, arborant une mascotte qui a l'époque m'avait paru horrible, mais me fascinait. Il s'agissait bien sûr d'Iron Maiden, dont je devins assez vite fan, intégrant ainsi un peu de métal dans mes écoutes, qui, à l'époque, suivaient plutôt la mode du moment. Metallica, Megadeth, Iggy Pop vinrent compléter ma collection d'artistes un peu plus péchus. Arrivé en école d'ingénieurs, un voisin de palier, voyant quelques disques de métal dans ma (encore petite) discothèque, essaya de m'entraîner du "côté obscur". Bien lui en prit, rétrospectivement. À l'époque, en 1998, Angra était au top, et c'est par ce moyen qu'il réussit son coup, me faisant sombrer dans une période heavy-speed, dont je ne garde plus grand chose aujourd'hui (mis à part Edguy et les trois premiers Angra). Une fois le poisson ferré, il passa à la vitesse supérieure en me passant des disques de Dream Theater. Coup de cœur direct pour Images And Words, un peu plus de mal avec Awake, mais la sortie de Scenes From A Memory en 1999 et plusieurs petits détails contribuèrent à faire de ce groupe un de mes groupes favoris, ce qu'il est encore aujourd'hui (une vingtaine de concerts au compteur). Suivant le groupe et tous ces side-projects c'est par Transatlantic que je m'intéressai aux groupes de rock progressif : Spock's Beard, Marillion, The Flower Kings, puis les grands anciens : Yes, Genesis (je considère encore aujourd'hui la période d'or de Genesis comme un des trucs les plus géniaux qu'on ait jamais écrit en musique), Rush (mon groupe n°1), plus récemment King Crimson. Sorti de l'école, je rencontrai sur Rennes la troisième personne à l'origine de mes grands tournants musicaux. Mon troisième maître m'initia aux sonorités plus saturées du death metal et du thrash qui pousse. L'éducation ne se fit pas sans mal, mais j'ai actuellement une discothèque de métal extrême bien fournie, que j'apprécie énormément. .J'en profitai pour découvrir un des groupes français les plus novateurs : SUP. Ou j'en suis aujourd'hui ? Sans doute un mix de tout cela. J'ai succombé également aux sirènes du rock alternatif (Tool, The Mars Volta, Porcupine Tree, Dredg). Je conserve quelques bases heavy que je ne renie pas (Judas Priest, Ozzy Osbourne, Alice Cooper), et j'écoute beaucoup de métal progressif, si tant est qu'il s'éloigne de la technique pour la technique (Pain Of Salvation, par exemple). La trentaine a été également l’occasion de s’intéresser au Jazz, plutôt les classiques « hard bop », mais je ne crache pas sur une petite nouveauté à l’occasion. Je voue également un culte sans limites à Peter Gabriel et à Frank Zappa, hommes à la personnalité fascinante et musiciens expérimentateurs !

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5 Commentaires

  1. alchemist says:

    Grosse saga que j’ai découverte grâce au sus-mentionné chroniqueur. Intrigues touffues, univers sanglant, récit haletant. Quelques baisses de régimes bien compréhensibles vu l’énormité de la tâche. Hélas, l’auteur tarde à nous donner la suite (et surtout la fin) dispersé qu’il est entre ses différents romans, adaptation et écritures de scénario. Un pilote est en cours de tournage pour HBO me semble-t-il.

  2. jonben jonben says:

    J’avais lu les bouquins il y a un moment (ceux qui était dispo à l’époque donc j’ai pas fini), c’est clairement une des grandes sagas de la fantasy et une des moins « fantasyste », majoritairement un monde médiéval inspiré par l’Histoire du Moyen-Age en Europe, les intrigues de cour comme la vie paysanne, avec quelques éléments fantastiques. L’intrigue est tellement complexe que je ne me rappelle pas de la moitié et j’ai donc bien hate de me remémorer ça avec cette série prévue pour 2011. Il y a tellement de personnages et de points de vue différents que ça a du être un vrai casse-tête de réécrire l’histoire en format série mais Martin étant derrière ça devrait être fidèle.

  3. Angrom angrom says:

    2006 , on appréciera le coté visionnaire de la chronique !

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