Vreid – Pitch Black Brigade

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Style: black n' rollAnnee de sortie: 2006Label: Tabu

Faudra qu’on m’explique ce qui s’est passé en Norvège quand même. Sans doute l’explosion d’un silo bourré d’alcool, le largage par erreur de substance alcoolisées dans l’air, bref toujours est-il qu’après Darkthrone et son flan black’n’roll fortement teinté d’alcool, voilà maintenant que Vreid vire à son tour dans le même style avec une réussite également toute relative.

Mais revenons en guise d’introduction à ce qui m’avait fait découvrir Vreid, le concert d’Enslaved en février 2005 à la loco dans lequel ils officiaient en première partie. J’y avais découvert un groupe de black viking assez prometteur mais mettant en avant les limites du chant de Sture en particulier sur les parties claires. Rappelons quand même au passage que les ¾ du groupe sont composés d’anciens du regretté Windir, à savoir bassiste, chanteur et batteur. Mais le bilan était plutôt positif et j’avais donc jeté une oreille à Kraft. S’agissant du premier album du groupe ils leur fallait confirmer l’essai, et c’est à cette dure tâche qu’est destiné ce Pitch black brigade.

Comme je le disais en guise d’introduction exit les influences vikings, exit le black à tendance mélodique, place au black’n’roll, le vrai, celui à l’haleine de bière, celui qui a plein de poils sur le torse. Une preuve ? Mieux je vais en donner deux. Primo : l’intro de « Left to Hate » à la batterie puis à la basse. Putain si ça c’est pas une intro que Lemmy de Motorhëad aurait pu nous sortir… Ca ne vous suffit pas ? OK, morceau suivant « Pitch Black » qui prend son envol rock’n’roll au bout de 20 secondes. Alors non, ne vous méprenez pas, je ne déteste pas le rock’n’roll, ça ne sont donc pas des critiques que vous me voyez formuler, seulement des constats d’une évolution plutôt discutable.

Musicalement si le groupe ne s’en sort pas trop mal avec son black n’roll, il n’en demeure pas moins vrai que les fans de la première version de Vreid seront déroutés. La seule réminiscence d’un passé un peu trop vite oublié serait le morceau « Hengebjorki », et sa magnifique intro au clavier, rappelant au loin un fond de Windir pas désagréable. Quand au reste, même si jouissant d’une production redoutable, il reste anecdotique et ne restera pas forcément dans les mémoires. Alors certes, à l’écoute on bouge la tête, on remue, on se prend à se dire que ce qu’on entend n’est pas si mal. Certes, mais la question qu’il convient de se poser est « est-ce un album que j’aurais envie de ressortir souvent pour l’écouter ? ». En ce qui me concerne la réponse est clairement non. Ok on passe 42 sympathiques minutes, des fois on tombe sur des bons morceaux, « Pitch black » (et son riff assassin) et « Hengebjorki » pour ne citer qu’eux, mais dans sa globalité l’album ne tient pas vraiment la route.

A une époque où de nombreux groupes s’amusent à nous balancer des grosses claques dans la gueule, il n’y a pas de place pour des groupes moyens.

  1. da draumen rakna
  2. left to hate
  3. pitch black
  4. the red smell
  5. hengebjorki
  6. our battle
  7. hang ’em all
  8. eit kapittem for seg sjolv
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4 Commentaires

  1. darkantisthene says:

    et une déception de plus, une !

  2. Ellestin says:

    trop de groupes fans de Vin Diesel de nos jours…

  3. Monster says:

    J’avais déjà pas aimé le premier, j’aime pas non plus celui-là…
    Sniiffff Windir me manque :-(
    Et pourtant, avant d’ecouter ce disque, je m’étais dit : « cette fois ça Valfar », ben non ça le fait pas…

  4. mydrin says:

    pire que leur 1er album, rien de bien intéressant pour moi, je vais m’écouter Sigtyr et Scor Scorpii ;-)

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