Black Stone Cherry – Black Stone Cherry

3 Commentaires      1 080
Style: US rock burnéAnnee de sortie: 2007Label: Roadrunner Records

On aurait tort de ne voir en ce patronyme et sa représentation logoïde qu’une pâle copie de Black Label Society et ce pour 2 raisons : il ne s’agit pas d’une copie et quand cela serait celle-ci ne serait atteinte d’aucune pâleur. C’est peut-être Roadrunner qui a suggéré à ces nouveaux poulains de se rapprocher esthétiquement de la bande à Zakk histoire de faire comprendre au vétéran vers quoi il aurait mieux fait de tendre plutôt que de pondre récemment un Shot in hell émasculé…
Pas une copie, donc mais pas non plus sans rapport avec leurs aînés : des intonations vocales par-ci, des riffs heavy rock couillus par-là (l’excellent Lonely train) laissent tout de même penser que la filiation n’est pas improbable. Le gros des influences se situe tout de même plus du côté du hard rock des 70’s (l’ombre d’Aerosmisth n’est vraiment pas loin sur Shapes of thing) et de la vague américaine des Creed et autres Theory of a deadman. En clair, on a droit à de bons ptits riffs et (quelques) soli qui roxx à donf agrémentés d’un sens de la mélodie aisément mémorisable et souvent imparable (Rain wizard ; Maybe someday).
La voix de Chris Robertson correspond parfaitement au style pratiqué en se situant sur un registre Eddie Vedderien croisant le verre (…) avec Chris Cornell. Le panel assez large de l’organe rajoute un surplus de diversité à un ensemble de titres qui savent déjà éviter la rengaine.
L’album a quand même une légère tendance à perdre de son intensité et de sa superbe à mesure que les titres défilent. Un Tired of the rain ou un Drive sont loin de déverser la dose de patate magistralement inoculée sur les 5 premiers morceaux ; et même si leur Hell or high water redore le blason de cette expression qu’AC/DC avaient terni sur le consternant Fly on the wall, la seconde moitié n’est pas au niveau (plus « facile » je dirais) de la première qui dépote sévère.

Le vent de “nouvelle petite sensation” qui semble souffler dans les chaumières n’est malgré tout pas usurpé mais il convient à mon avis de raison garder avant de leur laisser porter un espoir peut-être trop lourd pour leurs jeunes épaules.

  1. rain wizard
  2. backwoods gold
  3. lonely train
  4. maybe someday
  5. when the weight comes down
  6. crosstown woman
  7. shooting star
  8. hell & high water
  9. shape of things
  10. violator girl
  11. tired of rain
  12. drive
  13. rollin’ on

Chroniqueur

Darkantisthène

Il est né, il a chroniqué, il est mort, aurait pu dire Heidegger si... j'étais mort, si Heidegger était vivant et s'il s'était intéressé à ma prose autant qu'à celle d'Aristote. Et il n'aurait pas été à une connerie près le père Martin parce qu'avant de chroniquer, et après être né, figurez-vous que j'ai vécu ; et écouté de la musique.

darkantisthene a écrit 276 articles sur Eklektik.

Up Next

Groupes cités dans la chronique

Vous pourriez aussi apprécier

3 Commentaires

  1. sebz says:

    plutot pas mal mais je rejoins notre aimable chroniqueur sur le’aspect inégal du groupe.Je viens de faire un tour sur leur myspace et quatre titres sont en écoute et en effet « rain wizard »et »lonely train »sont tres bons alors que les autres ne cassent pas trois pattes a un canard.

  2. dark hypp says:

    Meme chose, 2/3 très bon titres mais le reste m’ennuie vraiment

  3. Monster says:

    Ouaip ben pour moi c’est 80% à jeter dans cet album. C’est le genre de disque qu’on écoute sans rien retenir, ça dépote mais ya rien niveau riff (comme les albums de Black Label Society d’ailleurs). Quand au sens de la mélodie aisément mémorisable et imparable je le cherche toujours…

Répondre à Monster Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *