Le hardcore moderne de ces britanniques de Sheffield a de quoi séduire. Des compositions bien ficelées, des musiciens plutôt bons et une production adpatée au genre pratiqué: une sorte de hardcore moderne assez rentre-dedans. Quelques timides relents chaotic façon Botch embryonnaire et quelques accents postcore. Quelques dissonances sont aussi utilisées avec parcimonie pour gentiment écheveler ces passages chaotiques.

Les chansons s’étalent entre 3’50 et 9′. Les pistes sont donc moyennement longues et de durées assez homogènes. L’ensemble manque un peu de relief tout comme chaque chanson prise séparément.
Tout est bien exécuté. C’est relativement efficace, pas révolutionnaire mais ça peut prendre. Le plus dérangeant finalement dans The Miramar Disaster c’est le chant. La voix est souvent peu inspirée, mal placée. Aucun charisme. C’est le calme plat niveau émotion. Rien ne s’en dégage. C’est fade, tristoune voire même mauvais. Quand ça crie c’est passable mais quand le chanteur s’essaie à autre chose que le beuglement ça ne va plus du tout. Une contre-performance vocale qui gache largement le disque. Pour la prochaine fois, espérons qu’ils changent de chanteur, qu’ils se mettent à l’instrumental ou qu’ils paient des cours de chant à celui qui est censé tenir le micro…

ps: le groupe est actuellement en tournée avec Devil Sold His Soul, dont on a déjà parlé dans nos pages.

1. persius
2. scenario
3. ten fifty
4. if lockheeds could speak
5. let them stay behind
6. the thinking tree
7. the ballad of john madden
8. her tides bear no compassion
9. black dawn