Ouais… J’ai beau, comme beaucoup, en avoir assez des clones et des ersatz de groupes qui marchent, notamment dans le metalcore et le melodeath, voilà un client qui ne subira pas mes foudres et que j’épargnerai avec plaisir.
Pourtant Marionette, oeuvrant dans un melo death de facture très moderniste, n’est certainement qu’un rejeton de plus de In Flames, mais allez comprendre…
Il est vrai qu’en dehors de leur origine suédoise, il n’y a pas grand chose qui permettra d’asseoir la légitimité d’un jeune groupe au patronyme aussi étrange que Marionette. Evitons donc d’en rajouter en évoquant le look des protagonistes visible sur leur site Internet, qui rappellera la mode adorée/détestée des émo à mèches (renseignement pris sur le site du groupe, celui-ci revendique un attachement à la scène Visual kei japonaise, ce qui explique les looks mais ne s’entend pas vraiment dans la musique)…
Mais voilà… Ce que le groupe propose sur In Spite enterre sans mal ce que nous propose la bande à Friden sur le dernier et vraiment pathétique album des enflammés. Les tubes irrésistibles déboulent à toute vitesse sur cet album, qui mine de rien, n’est pas aussi commercial qu’on pourrait le penser de prime abord. D’abord il y a peu voire pas du tout de voix claire (tout juste est-elle à l’arrière-plan sur quelques refrains, loin des mises en avant bateau habituelles), les refrains étant pour la plupart criés.
Etonnamment également, la production n’est pas aussi bêtement moderne qu’on pourrait le penser, le son de batterie bien brut est même plutôt étonnant et la basse bien ronflante à souhait.
Du coup, la musique des suédois tout en étant ultra moderne d’approche, ne sonne pas aseptisée ou prisonnière d’une formule comme cela peut être le cas chez d’autres groupes du genre (au hasard les exécrables Sonic Syndicate avec qui Marionette partage d’ailleurs le producteur sur cet album).
Le rythme de l’album est assez frénétique, les titres étant majoritairement assez courts et « in your face » et en dehors de quelques titres moins intéressants que d’autres (« Burn Me » ou « In Spite » un peu trop faciles), on ne peut pas rester de glace face à des bijoux d’efficacité tels que « Parasite », « Release » ou « Closed Doors ».
Il est juste vraiment dommage qu’outre son manque complet d’originalité l’album s’essouffle sur sa deuxième moitié car les premiers titres sont d’une efficacité atomique. Heureusement tout de même que « Dead Boys and Girls » et « This Pain that We Refuse » relèvent bien le niveau et permettent finalement au bilan d’être tout à fait positif.
On aimerait détester cet album, mais au fond il est vraiment difficile de ne pas se laisser prendre au jeu de cette frénétique marionnette…
- parasite
- legion
- release
- flies
- closed doors
- burn me
- in spite
- to make men
- dead boys and girls
- this pain that we refuse
- black hand
- this is the end
Un bon album pour ma par qui a des petites sonorités suédoises mais il ne le sont pas ^^ je trouverais plus proche de DARK TRANQUILLITY de bon passage qui blast a mort niquel mais un peu trop répétitif dommage
Euh si si ils sont bien suédois hein…
Oui j’ai pas fais gaffe qu’ils étaient suédois ils avaient des prénoms français je trouvais ^^ excuse pour mon erreur
Bonne continuation a+
La ou Raunchy suit plutot les traces de Soilwork, Marionette emprunte celles de In Flames/Dark Tranquility (en + hard)…joli coup pour un groupe qui mise bcp sur son look qui dans ce cas-ci n’est heureusement pas le seul attrait…15/20
Ne vous fiez pas au fait que Sonic Syndicate soit sur le meme label…Marionette a bien plus d’originialité