Motörhead – MotöRizer

3 Commentaires      1 712
Style: heavy rock'n'rollAnnee de sortie: 2008Label: Steamhammer/SPV

Motörhead fait partie d’un club très select dont les membres, passés et présents, comptent également The Ramones, The Cramps, ou encore AC/DC pour ne citer que les plus connus. La particularité de ces groupes ? Depuis leurs débuts, ils sortent (ou ont sorti) inlassablement le même album. Sans que cela ne soit jamais redondant. Bien sûr, il y a eu des disques moins bons. Ne soyons pas totalement de mauvaise foi. Mais jamais il n’y en a eu de réellement mauvais. A partir du moment où un groupe trouve et répète une formule, finalement, la différence se joue dans l’intensité.

Alors oui, on sait exactement ce qu’on va entendre à chaque fois que la bande de Lemmy sort un nouvel album. Même si depuis les débuts du groupe on a pu constater un certain durcissement du son, voire même une légère « métallisation », parfois. « Évolution » qui pourrait paraître anecdotique si elle ne prouvait pas de manière implacable que, là où d’autres tentent l’expérimentation hasardeuse (et parfois malheureuse) ou pire : ramollissent, Motörhead, 30 ans plus tard, ne lâche toujours rien. Et ce, sans pour autant dévier de sa ligne directrice : asséner un rock’n’roll particulièrement destructeur.

Alors, l’intérêt de ce nouveau Motörhead ? Puisqu’on parlait d’intensité, ce cru 2008 fait preuve d’une fougue devant laquelle beaucoup de jeunes groupes pourraient pâlir. Dès le premier morceau, on entre sur une autoroute de riffs 800 chevaux qui emmerdent les limitations de vitesses et les règles de bonne conduite. La rythmique n’envisage pas d’autre option que le tour de la question rock en quarante minutes. Et contrairement aux deux dernières livraisons (excellentes également) qui offraient de légères pauses, ici aucun ralentissement en vue. A peine si Lemmy regarde parfois dans le rétro, pour donner dans l’auto-citation (« Teach You How To Sing The Blues » ; « […]Going To Brazil »… 1916, quelqu’un ?). Et pourquoi bouder son plaisir ? Parce qu’il est également là, l’intérêt de ce Motörizer. Le plaisir. Celui que l’on sent de la part de musiciens dont l’enthousiasme leur permet d’être toujours aussi pertinents. Et celui que l’on prend à se laisser griser par ce disque qui nous invite à partager sa profession de foi : « rock out, with your cock out ».

  1. runaround man
  2. teach you how to sing the blues
  3. when the eagle screams
  4. rock out
  5. one short life
  6. buried alive
  7. english rose
  8. back on the chain
  9. heroes
  10. time is right
  11. the thousand names of god
Up Next

Du meme groupe

Vous pourriez aussi apprécier

3 Commentaires

  1. guim says:

    J’achète

  2. Bernard says:

    « Depuis leurs débuts, ils sortent (ou ont sorti) inlassablement le même album. Sans que cela ne soit jamais redondant. » désolé mais j’objecte! Pour ne citer que 2 des groupes pré-cités, Motörhead en l’occurrence et ACDC , faut quand même avouer que depuis respectivement 20 et 28 ans (Orgasmatron et Back In Black) ces groupes tournent un peu à vide. Traitez-moi de vieux con mais je persiste à penser qu’à part quelques soubresauts ces groupes ont perdu le petit truc qu’ils avaient avant et qui fait qu’un album ne soit pas juste bon mais excellent. Bref le monde s’en fout…

  3. Mattmax says:

    Motorhead que dire de motorhead ca fait 30 ans qui sont la et 30 ans qui envoit du bois chaque album est excellent faudrait eriger une statue a Lemmy dans Londres

Répondre à guim Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *