Funeral For A Friend – Memory and Humanity

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Style: emocoreAnnee de sortie: 2008Label: Roadrunner Records

Pour ceux qui souhaitent s’éloigner un moment des terres brutales du métal ou des contrées arides du post hardcore, il peut être ponctuellement agréable d’aller voir du côté de certaines productions « mainstream » qui ne sentent pas le moisi entre les doigts de pied.
C’est clairement le cas de Funeral for a Friend, un groupe dont je n’ai rien écouté depuis des années.

Mais mes retrouvailles avec le groupe en 2008 ne sont nullement dépaysantes, puisque rien n’a vraiment changé dans le petit monde de ce groupe qui continue à faire ce qu’il sait faire, un émo-rock sympathique typiquement américain, dans la lignée d’un Jimmy Eat World. Oh rien de bien méchant, tout cela fleure bon le radio-friendly, mais c’est néanmoins suffisamment bien fait pour qu’on ait envie de signer de suite pour échanger tous les groupes merdiques qui polluent nos ondes contre un seul FFaF.

Les mélodies ont donc, vous l’aurez compris, toujours le beau rôle avec ce groupe et Memory and Humanity ne fait pas exception à la règle en nous en abreuvant quasiment sur tous les titres (je ne vais donc pas tous les citer, mais écoutez par exemple « Maybe I Am ? » morceau résolument caractéristique de ce que fait FFaF).
Comme avec tous les groupes américains officiant dans ce genre, il y a malheureusement quelques morceaux mélo bien pourris dont on se serait bien passé, incarnés par « Building » et « Charlie Don’t Surf », bien niais et chiants à souhait (heureusement que le premier a le bon goût de ne durer que 2min30).
Pour autant et heureusement d’ailleurs, le groupe ne renie pas son attachement à une approche résolument nerveuse du rock, et n’hésite donc pas à appuyer sur l’accélérateur occasionnellement et avec réussite comme en témoigne « Rules and Games » par exemple, ou « Constant Illuminations » avec ses sonorités lourdes, presque stoner, sur lequel Matt, le chanteur, lache quelques cris comme au bon vieux temps. Idem pour « You Can’t See the Forest for the Wolves » qui fait faussement croire à une ballade sirupeuse l’espace de quelques instants.

Bon au final évidemment rien d’exceptionnel ou de révolutionnaire mais voilà clairement un album idéal dans la bagnole pour apaiser Madame qui en a marre des beuglements des groupes que vous lui infligez habituellement…

  1. rules and games
  2. to die like mouchette
  3. kicking and screaming
  4. constant illuminations
  5. maybe i am?
  6. you can’t see the forest for the wolves
  7. building
  8. beneath the burning tree
  9. someday the fire…
  10. waterfront dance club
  11. charlie don’t surf
  12. ghosts
  13. constant resurrections
krakoukass

Chroniqueur

krakoukass

Co-fondateur du webzine en 2004 avec Jonben.

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Commentaire

  1. 1ternot2baz says:

    Mouaih ! Un album qui résume bien une scène musicale en perte d’inspiration. Vivement le prochain Glassjaw !!!!

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